JOHNSON - UNE GRANDE FAMILLE ACADIENNE


CONVERSATIONS DE CARLETON


Par Jean-Frédéric Roy - tiré du Journal de l'Association, Numéro 3, Automne 1996





Lors des retrouvailles de la famille JOHNSON qui eurent lieu à Carleton en août 1996, j'ai eu le privilège d'animer l'activité "Parlons-nous." Un nombre intéressant de personnes de qualité y participèrent. Les trois branches de la famille se trouvaient représentées (JOHNSON, JEANSON, et JEANSONNE). À travers leurs réminiscences, nous avons senti une réelle fierté chez tous les participants. Nous avons constaté sans surprise que tous les membres présents partageaient des souvenirs de familles de dix enfants ou plus. Géographiquement, l'ensemble du continent américain était bien représenté. Nous avons eu la chance de revivre l'histoire acadienne via l'expérience des Johnson, durant une heure chaleureuse et passionnante.

Les différentes histoires étaient très bien reliées entre elles et elles nous donnèrent un portrait de la personnalité de la famille. Par exemple, FRAN HAMILTON ABBOT, de Campbelton au Nouveau-Brunswick, nous expliqua ses antécédents de vie sur la ferme. La terre représentait pour elle un grand héritage. Son plan de rachat de la terre fut rejeté par le gouvernement. Deux fois, ils exproprièrent l'endroit où elle voulait vivre.

ROGER SAVOY et ANN SAVOY, du Nouveau-Brunswick, parlèrent de la forte influence de leur grand-mère au cours des années. Née avec un pied-bot, le jour de sa première communion, à 12 ans, en fut un de miracle. Après ce jour, elle put marcher très bien et elle éleva avec force une famille de douze enfants à travers la Dépression et au-delà. Elle eut sur leur père une influence remarquable. Comme Ann le disait, dans la famille, les filles étaient encouragées à faire tout ce qu'elles sentaient vouloir faire. Ce sens de liberté était un autre atout qui liait la famille JOHNSON.

RENE BOISVERT, originaire de Sanford, Maine, traita de trois caractéristiques majeures du style de vie des JOHNSON. Il mentionna que la famille était toujours très unie, travaillait très fort et savait comment organiser un "party".

Pour ANN JOHNSON DONOVAN, l'esprit de famille est très important. C'est pourquoi, dans la vie acadienne, tout peut être dépassé. Elle a été élevée au Mississippi, mais l'influence de la Louisiane est restée présente. Elle mentionna, par exemple, que des mots français étaient utilisés dans les conversations, en famille. Cela reflétait un esprit de combat et de fierté pour une approche différente de la vie.

Finalement, THOMAS JEANSONNE et son père JOSEPH JEANSONNE constatèrent des ressemblances dans l'atmosphère entre la Gaspésie et la Louisiane. Ils demeurent à la Nouvelle-Orléans. Pour eux, les racines sont importantes, et ils sont fiers de leur éducation française. Leurs parents JEANSONNE leur ont expliqué ce que cela veut dire d'être un Cajun. Les générations antérieures vécurent en Georgie et en Caroline du Sud et furent traitées comme des esclaves. Le sens de l'histoire imprègne toujous la famille. C'est pour cela qu'ils haïssaient les Américains à l'époque.

Les JOHNSONS, JEANSONS et JEANSONNES de partout savent comment avoir du "bon temps". Ils travaillèrent dur pour faire leur chemin au travers des temps difficiles de la vie; pour eux, c'est une récompense très bien méritée.



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août 11 2001

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