Le soldat écossais William Johnson (c. 1686-1731) arriva, en 1710, au
Fort Anne situé dans ce qu'on appelle aujourd'hui Annapolis Royal,
Nouvelle-Écosse. Il faisait partie d'un régiment anglais envoyé pour prendre
le Fort des mains des Français. Il fit la connaissance d'une jeune fille du
coin, dont les parents étaient venus de France, et il l'épousa. Des listes
faisant référence à William (Billy) Johnson indiquent qu'il venait d'Écosse.
Sa famille peut avoir été originaire de la région d'Aberdeen en Écosse, mais
elle pourrait venir d'Angleterre et même du Massachusetts. Il a été décrit
comme étant un homme grand à chevelure rousse. Les William Johnson vivaient
de l'autre côté de la rivière Annapolis (appelée British River en 1741), en
face du Fort, à un endroit appelé Johnson's (maintenant Granville) Ferry.
Cet endroit a peut-être été appelé ainsi à cause du poste qu'occupait
William Johnson dans la garnison. Il habitait probablement dans la
basse-ville d'Annapolis durant les mois d'hiver et il pouvait assumer ses
devoirs militaires au Fort en traversant la rivière gelée. On l'a listé
comme étant un protestant anglais.
Élizabeth Corporon (n. c. 1680) était de religion catholique ou
possiblement était initialement une huguenote française, devenue catholique
par la force des choses, puisque seuls des missionnaires catholiques
apportaient un support religieux à ces gens avant la prise de Port Royal par
les Anglais. Ce mariage n'aurait probablement pas été reconnu par l'Église
catholique durant cette période. Élizabeth (appelée quelquefois Isabelle)
Corporon était la fille de Jehan Corporon et de Françoise Savoye. Jehan
arriva en Acadie en 1668 et fut listé comme laboureur ou fermier. Françoise
était la fille de François Savoye et de Catherine Lejeune, qui eurent 17
enfants.
Le mariage de William et d'Élizabeth eut lieu en 1712. À notre
connaissance, ils eurent au moins cinq enfants: Marie (9 sept. 1713-1761) m.
John Davis c. 1731; Jean-Baptiste [Joseph] (n. 1 nov. 1715) m.
Marie-Josephte Laure (Lord) 11 fév. 1743; Thomas (15 juin 1719-1797) m.
Marie-Josephte Girouard 8 jan. 1742; William II [appelé Guillaume "Billy"]
(n. août 1722) m. Marie-Josephte [Josette] Aucoin 1743; et Charles (n. 10
juil. 1725) m. Marie Aucoin 1744.
Marie (9 sep. 1713-1761) épousa l'aubergiste local, l'Anglais John
Davis, et se rangea du côté des Anglais. Les fils choisirent d'être fidèles
à leurs racines acadiennes. Un des fils, Thomas (15 juin 1719-1797),
s'établit à St-Jacques-de-L'Achigan en 1746, épousa en secondes noces
Marie-Josephte Granger le 3 octobre 1768 (après la mort de sa première
femme, Marie-Josephte Girouard), et y mourut en 1797. Il est l'ancêtre des
Johnsons (Jeansons) du compté de l'Assomption au Québec. La deuxième
Marie-Josephte venait de Belle Isle. Thomas eut comme progéniture: Anne (n.
17 oct. 1742), Eulalie (n. 5 août 1744), Basile (n. 13 nov. 1746),
Marguerite (n. 21 mars 1749), Charles (n. 21 avril 1751), Marie-Osite (n. 20
jan. 1752) et Isabelle (n. 1754).
William II (appelé Guillaume ou "Billy, jr.") et sa femme Marie
Aucoin Johnson vécurent à la Rivière durant 11 ans comme fermiers. Des
documents montrent que William Johnson se retrouva dans la région de
Beaubassin en 1754. En 1755, les Anglais s'emparèrent du Fort Beauséjour.
Billy Johnson et sa famille évitèrent la déportation en s'enfuyant à l'Isle
St-Jean (Ile-du-Prince-Édouard), qui était encore sous la gouverne et la
juridiction des Français. Billy fut plus tard décrit comme étant
"l'insaisissable Écossais qui a été actif en Nouvelle-Écosse au début du
dix-neuvième siècle". Il continua à harasser les Anglais par des activités
de guérilla clandestines, pour aider ses compatriotes. Marie-Josephte
(Josette) Aucoin venait de Rivière-aux-Canards. Ils eurent comme enfants:
Marie-Françoise (n. 1744), Marguerite (n. 1748), Jean-Baptiste (n. entre
1752 et 1756), Michel (n. 1761), Paul (n. 1767) et Élizabeth (n. 1770).
Charles, (n. 16 juil. 1717) épousa, en 1752, Marie Aucoin qui était
de Rivière-aux Canards, près de Grand-Pré. Ils eurent comme enfants: Jean
(n. 1752), Charles II (n. 1754), Paul (n. 1755) et Marie (n. 1756). Les
enfants de Charles, deux des fils de Jean-Baptiste et (possiblement) un ou
des enfants de Thomas furent déportés en Louisiane. Marie Aucoin (femme de
Charles), est enterrée à Halifax. On croit que Charles I mourut au cours du
voyage vers la Louisiane. Sa famille s'établit tout d'abord dans la région
d'Opelousas. [Vous aurez plus de détails là-dessus plus tard]
AJOUTS À VENIR.... LES GÉNÉRATIONS SUIVANTES SERONT PRÉSENTÉES.... S.V.P. restez branchés.... MERCI POUR VOTRE PATIENCE.
S.V.P. venez nous revisiter bientôt, nous prévoyons ajouter beaucoup plus
d'information, incluant des comptes-rendus de la dernière réunion des
Johnson d'Acadie en août 1996, des plans pour la prochaine réunion, et de
l'information pour ceux qui veulent devenir membres de l'Association.
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Souche de la Gaspésie, descendants de Michel
Souche de la Gaspésie, descendants de Paul
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REFERENCES:
Floyd E. Johnson, Genealogy of the Johnsons and Related Families, 9th ed., 1997.
Columbia Johnson, Histoire famille.
Yves Blondin and Roland Bourneuf,Les Johnson de la Gaspésie, Carleton, 1996.
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