HISTOIRE: LES JOHNSON DE LANAUDIÈRE


Par Ives Blondin


Tiré du Journal de l'Association des Johnson d'Acadie, Numero 3, Automne 1996




Jean-Baptiste Jeanson


Jean-Baptiste Jeanson, le fils aîné de William Johnson et d'Isabelle Corporon, naît à Annapolis Royal, Nouvelle-Écosse, le 11 janvier 1715 sous le nom de "Jean Baptiste Samson." Il se marie au même endroit le 11 février 1743 à Marie-Josephte Laure où ils eurent huit enfants.

Déporté au Connecticut avec sa famille en novembre 1755, ils mettent plusieurs semaines à effectuer le voyage. John Knox écrit: "J'apprends que plusieurs de ces malheureux sont morts durant le trajet." Jean-Baptiste envoie le 14 août 1763 au gourverneur de Connecticut, une pétition contenant la liste des Acadiens qui désirent passer en France. Il signe sous le nom de "Jeançonne," ce qui prouve que, malgré l'orthographe défaillante de la pétition, il savait lire et écrire. Cette requête est infructueuse.

En 1766, le général James Murray, gouverneur du Canada, permet aux Acadiens de venir s'établir au pays. Partis du Connecticut et passant par Boston, Jean-Baptiste et sa famille respective arrivèrent à Québec en mai 1767. Il fera partie du second contingent d'Acadiens qui firent souche dans la région de Lanaudière, plus précisément au bas du Ruisseau Vacher (Ste-Marie-Salomée). Il sera l'arrière-arrière grand-père de Gabrielle Roy, célèbre auteur maintobaine de "Bonheur d'occasion" et de "La détresse et l'enchantement." Il décède à St-Jacques-de-Achigan le juin 1785 âgé de 70 ans. Jean-Baptiste est l'unique ancêtre de la souche de Lanaudière par les hommes et par les femmes.

Thomas Jeanson


Pour ce qui est de son frère Thomas, il en est tout autrement. Il naît le 13 juin 1719 à Annapolis Royal sous le nom de "Thomas Janson Anglois." Il épouse le 8 janvier 1742 en la même localité, Marie-Josephte Girouard. De cette union naquirent sept à neuf enfants. Comme son frère Jean-Baptiste, il subit la déportation avec sa famille au Connecticut et revint au Québec en mai 1767. Après le décès de Marie-Josephte, il marie en seconde noce, Marie-Josephte Granger le 3 octobre 1768 (sans postérité).

Thomas fut le premier Acadien à signer un contrat de concession avec les Sulpiciens le juillet 1773. Son unique fils survivant Charles meurt le 18 juillet 1773, soit quelques jours après qu'il eut signé son contrat de concession. Thomas demeure donc sans descendance du côté masculin.

À cause de leur mère Marie-Josephte Girouard, les descendants de ses filles Marguerite (Alexis Roy), Marie-Osite (Isidore Pellerin) et Isabelle (Joseph Vincent) peuvent revendiquer le droit de faire partie de la lignée ascendante cognative (indifféremment par les hommes ou par les femmes) la plus longue qu'un occidental peut reconstituer avec certitude jusqu'à Pharnabaze 1er, roi d'Ibérie (Georgie soviétique) en 299. Thomas mourut à St-Jacques-de-l'Achigan, le 20 mai 1797, âgé de 77 ans.

SOURCES: • Les Johnson de la Gaspésie d'Yves Blondin et Roland Bourneuf, Carleton, 1996. • Le bas du ruisseau Vacher (Ste-Marie-Solomée) de Thérèse Melançon-Mireault, Joliette, 1986.



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