Monique (Crino)



 

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Mes enfants et quelques-uns de mes petits-enfants



La liberté de prendre des risques

 Rire c'est risquer d'avoir l'air idiot
Pleurer c'est risquer d'avoir l'air sentimental
Tendre la main c'est risquer de s'engager
Exprimer ses sentiments c'est risquer de s'exposer soi-même
Faire part de ses idées et de ses rêves aux autres c'est risquer de les perdre
Aimer c'est risquer de ne pas être aimé en retour
Vivre c'est risquer de mourir
Espérer c'est risquer le désespoir
Essayer c'est risquer de se tromper
Mais les risques doivent être pris parce que le plus grand péril de la vie c'est de ne rien risquer
Celui qui ne risque rien,ne possède rien et n'est tout simplement rien
Il peut s'éviter la souffrance et la peine,mais ne peut tout simplement pas apprendre, ressentir, évoluer, grandir, aimer, VIVRE.
Enchainé dans ses certitudes, il est esclave, il a payé de sa liberté


 



Les Béatitudes....

 Bienheureux ceux qui savent rire d'eux-mêmes: ils n'ont pas fini de s'amuser.
Bienheureux ceux qui sont capables de se reposer et de dormir sans chercher d'excuses: ils deviendront sages.
Bienheureux ceux qui savent distinguer une montagne d'une taupinière: il leur sera épargné bien des tracas.
Bienheureux ceux qui savent se faire écouter: ils en apprendront des choses nouvelles!
Bienheureux ceux qui sont assez intelligents pour ne pas se prendre au sérieux: ils seront appréciés de leur entourage.
Heureux êtes-vous si vous savez regarder sérieusement les petites choses et paisiblement les choses sérieuses: vous irez loin dans la vie!
Heureux êtes-vous si vous savez admirer un sourire et oublier une grimace: votre route sera ensoleillée.



 


Pour nous les romantiques, je viens de trouver ce beau poème...


 


Derrière les montagnes
on aperçoit des regards vagabonder ça et là
comme des sourires prolongés jusqu`au faîte de l'âme
brisée par de trop longues étreintes

 On aperçoit dans le tard des nuits
quelques espaces de tendresse
pour étouffer l'ennui quand le coeur fauve vient s'échouer
aux abords des yeux ensablés par de trop longues heures d'attente
les jours nous regardent dormir entre les branches…..

 Huguette Bertrand..
 
 



 


J'aime le Repos dit Dieu

J'AIME LE REPOS, dit Dieu.
Vous vous faites mourir à travailler.
Vous faites du surtemps pour prendre des vacances.
Vous vous agitez, vous ruinez vos santés.
Vous vous surmener à travailler trente-cinq heures par semaine
quand vos pères tenaient mieux le coup à soixante heures.
Vous vous dépensez tant pour un surplus d'argent et de confort.
Vous vous tuez pour des babioles.
Dites-moi donc ce qui vous prend !

 MOI, J'AIME LE REPOS, dit Dieu.
Je n'aime pas le paresseux.
Je le trouve simplement égoïste
car il vit aux dépens des autres.
Mais j'aime le repos quand il vient après un grand effort
et une tension forte de tout l'être.
J'aime les soirs tranquilles après les journées dures.
J'aime les dimanches épanouis après les six jours fébriles.
J'aime les vacances après les saisons d'ouvrage.
J'aime la retraite quand la carrière est terminée.
J'aime le sommeil de l'enfant épuisé par ses courses folles.

 J'AIME LE REPOS, dit Dieu.
C'est ça qui refait les hommes.
Le travail, c'est leur devoir, leur défi, leur tâche, leur effort
pour donner du pain et vaincre les obstacles.
Je bénis le travail.
Mais à vous voir si nerveux, si tendus,
je ne comprends pas toujours quelle mouche vous a piqués.
Vous oubliez de rire, d'aimer, de chanter.
Vous ne vous entendez plus à force de crier.
Arrêtez donc un peu.
Prenez le temps de perdre votre temps.


BILAN



Quand à 10 ans on apprend
Que les grands sont méchants
On joue, on rit, on fait semblant
Mais on sait cependant
Que rien ne viendra réchauffer
Ce froid qui trop tôt s'est incrustré
Dans le corps, dans le coeur et dans l'âme.

Et le temps passe...

Quand a vingt ans, on comprend
Que la vie est devant
Alors, on se fait des enfants
Pour effacer, pour remplacer,
Pour durer, pour aimer.

Et le temps passe...

Trente et quarante ans.
On est trop occupés pour voir le temps passer.
C'est le moment de la vraie vie
Celle qui exige, celle qui malmène,
Celle qui donne, celle qui trahi.
Le temps des vraies joies et des vraies peines.

Et le temps passe...

Cinquante ans, on se surprend:
La vie n'est plus devant.
Les enfants sont devenus grands
Et font place aux petits enfants.
On part vers la retraite
L'âme en paix, le coeur en fête.

Et le temps a passé...

Voici venue la soixantaine.
On se dit ouf! c'est terminé
On va pouvoir se reposer.
Fini les peurs, fini les peines.
On arrive au terme de sa vie
En pensant devoir accompli!
On a su durer, faire des trêves
Même si sa vie, on l'a vécu en rêve
Tout en rêvant d'une autre vie...

Monique (Crino)

Copyright © 1997 Monique Collet .

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