Abbe Alexis Kagame was a Rwandese historian, ethnologist, and philosopher, who became the intellectual leader of the Rwandese people by articulating their cosmology in contemporary terms.
Kagame was born into a family of court historians and soon became intimately familiar with the oral traditions of the Tutsi. His family converted to Catholicism after World War I, and Kagame attended both a missionary school as well as one for the sons of chiefs. He entered a seminary in 1929 and was ordained in 1941. By 1938, while still a seminarian, he was an editor of a Catholic newspaper. He also taught at the novitiate of the Brothers of St. Joseph (Bayozefiti), which he continued to do for five years after his ordination. During this time Kagame became a close friend of King MUTARA III and rose to prominence in the country. Kagame's abilities would have been apparent under any conditions, but he had the good fortune of achieving public attention as Catholicism became a pervasive force in the country.
In 1943, Kagame published his first book, an oral history of ancient Rwanda. This book was followed by several volumes of poetry and finally by a multivolume creation epic, published in French as La divine pastorale (1952-1955). It presents a Rwandese creation myth and history of the world, revealing parallels between Tutsi traditions and Christian teaching - a favorite theme of Kagame's. In the 1970s he added several studies of Rwandese dynastic poetry.
In 1952, Kagame wrote Le code des institutions politiques du Rwanda, a stirring defense and vindication of the Tutsi feudal system. The Belgian authorities found his nationalist work disturbing and conveniently arranged for Kagame to be sent to Rome for higher studies. He became a member of les pr*tres noirs (the black priests), a loose association of young African theology students who were undertaking a nationalist reading of Christianity. Kagame's doctoral thesis became his most noted work,The Bantu-Rwandese Philosophy of Being (1956). In it Kagame made African thought available in Western terms. It not only replied effectively to missionaries interpretations of African thought but also began a dialogue on the nature of African religion and its relationship with Western Christianity.
After returning home, Kagame began teaching at the Catholic seminary and published a history of Rwanda and a study of the Kinyarwanda language. In 1959, after the death of the king, the Hutu overthrew the feudal system in a vicious bloodbath of revenge. Kagame, despite his identification with the former ruling class, was unaffected due to the general respect for his scholarship and thought. He was appointed to the National University when it was founded in 1963. He subsequently received many international honors, which included serving on the prestigious UNESCO committee for writing a general history of Africa. During this later period he also championed the Africanization of Christianity, using the documents of the Vatican Council to argue against maintaining missionary attitudes. With the importance of Catholicism in Rwandese society, this was a statement that went far beyond religious issues. Despite his eminence, Kagame was a transitional thinker, mediating African thought in Western terms but making it possible for a newer generation of intellectuals to begin a more integrally African philosophy that at the same time has a place in the contemporary world.
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Le po�te Jean-Baptiste Mutabaruka fait para�tre vers 1963 les Feuilles de mai et les Chants du tam-tam.
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Saverio Naigiziki a publi� un r�cit autobiographique, Escapade rwandaise (1950). Sa pi�ce l'Optimiste (1954) �voque un mariage entre un Hutu et une Tutsie.
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Pour comprendre le Rwanda actuel, Il est bon de retourner a ses origines. On y rencontre deja les bons anges tutelaires et deja les mauvais demons. Les racines du present plongent aussi bien dans la saga des origines que dans la colonisation civile et religieuse. De la rencontre des deux est nee une certaine identite du Rwandais. Anterieur a la rencontre de l'Occident, le Rwandais (un melange subtil de Hutu, de Twa et de Tutsi), retrouva son "independance" dans la tourmente des annees soixante ; son existence meme se trouva menacee dans le genocide de 1994 ; il cherche aujourd'hui a reforger son identite au milieu de l'urgence d'enjeux nouveaux, avec un sens aigu de sa fragilite. L'auteur ne nous raconte que les "racines des choses" : les origines du Rwanda actuel. Servilien-M Sebasoni est ne au Rwanda. Il vit en Belgique ou il a etudie les " Lettres classiques " et la sociologie. Il a enseigne au Congo (Zaire), aux iles Comores, en Belgique et en Chine. Top of Form | African Literature
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First chapter of an excellent book written by rwandan author Benjamin Sehene about the 1994 genocide of
Rwanda's Tutsis...(english version yet to find a publisher). The Ethnic Trap is a perfect example of the emerging "african renaissance" style of writing, a cross between rage and forthright candor...AWI
On a ecrit beaucoup de livres sur le genocide rwandais
de 1994. Mais la grande majorite d'entre eux sont des travaux d'etude
qui se proposent d'analyser l'histoire du Rwanda, sa culture, le deroulement
du genocide lui-meme et tous les facteurs objectifs auxquels
on peut penser pour tenter de comprendre un evenement aussi
monstrueux. Et la quasi-totailte de ces livres ont ete
ecrits par des Occidentaux. Or nous avons ici non seulement un livre
de souvenirs subjectifs, mais aussi un livre ecrit par un Rwandais,
qui a vecu le genocide " en biais", si l'on peut oser cette
expression. En effet, Benjamin Sehene n'etait pas au Rwanda pendant
le genocide et son livre, contrairement � celui de Yolande
Mukagasana par exemple, n'est pas un livre de souvenirs. Tutsi ne
en 1959, tres tot exil� avec sa famille en
Ouganda d'abord, puis au Canada et finalement en France, Benjamin Sehene
a appris le g�nocide par la radio. Et m�me s'il explique avoir
toujours eu le " Rwanda au coeur ", pendant toutes ses ann�es
d'exil, on a l'impression qu'il ne se passionnait pas pour' la politique
politicienne qui allait faire exploser sa patrie lointaine.
Apr�s le g�nocide, Benjamin Sehene est d'abord assomm�.
Et puis il d�cide d'aller voir. De tenter de comprendre ce qui s'est
pass�. Or Sehene a acquis un regard distanci� sur une Afrique
ou il est n� mais qui n'est plus qu's demi son monde.
Et comme il est profondement honn�te, c'est de la tension
entre son europ�anit� acquise et son africanit� inn�e
que na�t un petit miracle de lucidit� Scre, un texte
s la fois d�sabus� et passionn�, un livre de
" choses vues ", que n'aurait pas d�savou� Victor Hugo.
La litt�rature sur le Rwanda, m�me d�jas avant
le g�nocide, est un repaire de clich�s. Royaume africain
s la coh�rence spectaculaire, peupl� de deux groupes
ethniques s la fois antagoniques et �troitement imbriques,
�cran ou se sont projet�s les fantasmes raciaux de l'anthropologie
europ�enne duXIX si�cle, le Rwanda n'est pas un pays africain
comme un autre. " Etes-vous tutsi ou hutu ? ", demandent s
Sehene les jeunes Blancs des Organisations non gouvernementales (ONG) venus
" sauver le Rwanda " au lendemain de la catastrophe. Eux seuls osent
la question fatidique s laquelle pensent pourtant tous les Rwandais
d�s qu'ils voient " un *tranger " comme lui. Et c'est
ls que commence le cauchemar. L'auteur nous d�crit en effet
un monde obs�d� par un pr�jug� d'autant plus
meurtrier qu'il est impr*cis. il y a des Hutus s physique
de Tutsi et vice versa; tout le monde parle la m�me langue; nombreux
sont les couples mixtes et encore plus nombreux sont les veufs et veuves
d'" une ethnie " qui ont vu mourir leur conjoint, voire qui ont
�t� oblig�s de le tuer de leurs propres mains. Les
noms eux-m�mes, contrairement s une v�ritable appartenance
ethnique ou la langue conditionne les patronymes, ne donnent aucun
indice sur le fait d'�tre hutu ou tutsi. Car le peuple rwandais est
un, mais comme deux mSchoires d'une m�me bouche qui tenteraient
de se mordre l'une l'autre.
D'UN REALISME EFFRAVANT
Le miracle de ce livre, c'est que l'auteur, s quelques
tr�s rares exceptions pres, ne tombe pas lui-m�me dans
le pi�ge ethnique qu'il d�nonce. Candide au pays des monstres,
Sehene est �tonnamment libre de pr�jug�s. il raconte
tout ce qu'il voit m�me lorsque ce n'est pas politiquement correct,
m�me lorsque c'est fou: la fillette sauv�e par les assassins
de ses parents, les
Tutsis �migr�s " qui ont tendance s considerer
toute la communaut� hutue comme coupable ", la statuette
de la vierge d�capit�e dans une �glise, sa demi-soeur
hutue dont il se rend compte qu'elle a pris part au g�nocide. ou
les femmes tutsies qui procr�ent comme on monte au combat. Ici pas
d'assassins monstrueux et de victimes toujours innocentes. Evitant les
pi�ges tant du r�visionnisme (la th�orie du " double
g�nocide ") que de l'hagiographie (puisque victimes, tous les
Tutsis sont bons), il nous donne une image d'un r�alisme d'autant
plus effrayant qu'il est sans manich�isme.
L'auteur va tr�s loin dans l'honnetet�, comme lorsqu'il
nous d�crit en d�tail son arrestation et sa d�tention
pour une histoire de plaques de voiture vol�es et le climat familial
qui s'ensuit Lorsqu'il sort, il comprend que ce sont les officiers de l'arm�e
li�s � sa famille qui l'ont d�nonc�. Et qui
rach�tent ensuite - sciemment - les plaques vol�es qu'ils
lui reprochaient de d�tenir. Ces m�mes officiers, souvent
de tr�s jeunes hommes, mais qui ont dix ans de guerre derri�re
eux et dont presque toute la famille vient de basculer dans le neant
collectif, traitent ensuite l'auteur avec beaucoup de gentillesse. il a
" perdu son pucelage " en prison, il a vu un peu de l'horreur, il
a �t� victime lui aussi, mi-innocent et mi-coupable; et il
est d�sormais l'un des leurs.
Sehene n'est pas politiquement correct. Et c'est pour cela qu'il faut
le lire. Les cons�quences du g�nocide rwandais n'ont pas
�t� trait�es s�rieusement, ni par la communaut�
internationale ni par le r�gime actuel de Kigali, et c'est d�sormais
tout le continent qui est en proie s une guerre impliquant quatorze
pays autour d'un Rwanda malade.
G�rard Prunier
Le Monde, 16 juillet 1999
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Josias Semujanga a ete professeur a l'Universite nationale du Rwanda (1996-1997) et a l'Universite de Western Ontario (1997-1999). Depuis juin 1999, il est professeur s l'Universite de Montreal ou il enseigne la litterature francophone de l'Afrique. Top of Form | African Literature
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Recits fondateurs du drame rwandais...(Paris, L'Harmattan, 1998).
Compiled by the Australian Institute for Holocaust and Genocide Studies at the University of NSW, Sydney
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