Barbara Stanwyck

Naissance : 1907-07-01
Décès : 1990-01-20

Biographie(s)

Actrice américaine, star des années 30 et 40, qui créa pour elle des rôles de femmes fatales froides et cruelles, jouant souvent des vilaines mais qui demeurant toujours l'une des actrices les plus aimées d'Hollywood. Arrivée là au début des années trente, elle se fit remarquer pour ses rôles dans « Miracle Woman » (1931), « Night Nurse » (1931) et particulièrement dans « Stella Dallas » (1937).

Elle fut à son apogée durant les années 40, mêlant des rôles comiques dans des classiques comme « The Lady Eve » (1941) et « Ball of Fire » (1942) ou ceux de femmes fatales dans « Double Indemnity » (1944) et « The Strange Love of Martha Ivers » (1946).

Dans la plupart de ses rôles, elle dominait très souvent son partenaire masculin. Sa carrière cinématographique déclinant au milieu des années 50, elle demeura pourtant fort populaire au petit écran, participant aux séries « The Barbara Stanwyck Theatre » (1960-61) et « Big Valley » (1965-69). Elle jouera le rôle de Connie Colby dans « Dynasty II: The Colbys » (1985-86) Elle est décédée à Santa Monica, en Californie le 21 janvier 1990.

Biographie écrite par Alexandre Carle

Curriculum Vitae

Interprétation

 

Barabara Stanwick - Still Sexy After 60

Barabara Stanwick - Still Sexy After 60

Barbara Stanwyck - l'incarnation de la Vamp Fatale glaciale et cruelle...The femme fatale is one of the most alluring characters in a novel, comic or film. They are usually beautiful, charming and seductive. She uses her exquisiteness and deep sexual attraction to manipulate men in order to reach her goal. She flaunts, flirts and switches between seductress to damsel in distress at the drop of a hat. More than capable of changing the tyre on her car, but would rather wait by the roadside and let some man run to the rescue and do the dirty work. She looks on, powdering her nose and contemplating what other uses the hapless fool may have.

Like a black widow spider, weaving a web of emotion and tempting you in with offers of love, money or sex in return, then sucking you dry, leaving an empty husk! The victim falls for it hook, line and sinker; more often than not the victim is left broke, heart broken and in more sinister cases, dead. The femme fatale is always entertaining; maneuvering through plots, leaving a trail of sweet destruction along the way. They dress like they're parading the catwalks of Milan and smell as sweet as Chanel No.5. What hot-blooded male wouldn’t fall victim to such exquisiteness? They certainly add a bit of spice to the plot and shove 2 (perfectly manicured!) fingers up to political correctness.

 

Barbara Stanwyck: Double Indemnity

Barbara Stanwyck as Phyllis Dietrichson is one of the great film noir super bitches, Joan Collins in Dynasty aint got nuthin' on Phyllis! Prior to this role, Stanwyck had mainly appeared in melodramas and sentimental comedies, but this became her tour de force. She plays a rich, bored, ruthless, sexy and man-eating lady of leisure in 1940’s Los Angeles. She persuades insurance salesman Walter Neff (Fred MacMurray) to sort her husband out with an accident policy then murder him and collect the cash on it's "double indemnity" clause. Neff is so enraptured by Phyllis, he's putty in her hands; he doesn't stand a chance!

Stanwyck's performance is pulsating. She uses all her feminine wiles to get exactly what she wants; she stays cool throughout the whole film. Never raising her voice, just calmly calculating her next move, whilst MacMurray becomes a nervous wreck. He is enthralled but out of his depth, in a world he can’t understand. Throughout, Stanwyck glides through the film in long evening dresses, minks, silk pyjamas and lip-gloss. Showing no emotion when her husband is murdered, and being cold hearted to her lover. Only when a gun is pressed to her head does she show any remorse, albeit briefly. Her performance has become a blue print for many femme fatale roles, homage indeed. A cautionary tale for any insurance salesmen out there!

Au début de la Première Guerre mondiale, le cinéma crée le personnage de la vamp. La première vamp, Théda Bara, est apparue en 1915 aux U.S.A. mais elle n'a pas tardé à faire des émules dans tous les pays d'Europe. Pendant un demi-siècle, le personnage de la vamp a été exploité à satiété et des noms sont dans toutes les mémoires : Musidora, Gréta Garbo, Marlène Dietrich, Barbara Stanwyck, Rita Hayworth, Lauren Bacall. Le cinéma français n'a pas su élever ses vamps à la hauteur d'un mythe comme son homologue américain. Certaines vamps comme Viviane Romance ou Ginette Leclerc ont été des "battantes" opiniâtres et ont lutté pour leur survie. A ces actrices le cinéma français doit quelques chefs-d'oeuvre dont les titres sont restés dans nos mémoires : La Chienne, Pépé-le-Moko. Le Corbeau, Panique... Pendant plus de quinze ans, le personnage de la vamp disparaît de nos écrans mais, miraculeusement, par le truchement du film noir, le cinéma américain à l'immense privilège de permettre la résurrection de la vamp et de nouveaux noms apparaissent sur les écrans : Jessica Lange, Linda Fiorentino ou l'inclassable Sharon Stone. Si la vamp d'hier a disparu, longue vie à la vamp de demain, souhaite l'auteur qui a connu et reçu les confidences de quelques vamps du cinéma français.

Laure se rêve en femme fatale (ce qu’elle est déjà certes mais à un degré moindre...) car elle s’est, dès le premier plan du film, identifiée au personnage de Barbara Stanwyck dans le film de Billy Wilder Assurances sur la mort (1944) qu’elle voit à la télévision. Le cinéma de De Palma présente un monde qui se référencie à l’image. Les personnages n’ont aucune existence propre, ils évoluent en tant qu’image se rapportant à d’autres images. Le premier plan nous montre le visage de Laure se reflétant à travers l’écran de télévision. A l’instar de la première apparition d’Elsa (Rita Hayworth) la femme fatale de La dame de Shanghaï d’Orson Welles (1948), Laure est une image avant d’être une femme. Dans les grands films noirs américains des années 40, la femme est fatale par le regard que les hommes portent sur elle. En se rêvant femme fatale, Laure se met en scène et va se conduire de la manière dont les hommes (les spectateurs) l’imaginent: elle se présente comme un objet de fascination, une image sur laquelle les fantasmes masculins vont pouvoir se projeter. Outre les traîtrises, les manipulations de son mari et du photographe, la séquence du strip-tease dans le bar constitue l’aboutissement outrancier de ce concept de femme fatale. Renforcée par la chanson du groupe Saez aux paroles explicites (« mets ta langue où tu sais... »), De Palma use des clichés pour conférer à cette séquence un climat d’irréalité (manière de souligner que tout cela est un rêve...un autre détail le prouve mais il faut être attentif: lorsque Laure prend son bain avant de rêver, l’horloge indique 3h33. Dans le rêve, à chaque fois qu’une horloge sera dans le plan, elle indiquera toujours cette heure là...). Un bar rempli de gros virils habillés de cuir, un strip-tease qui vire presque au viol, deux hommes qui se battent en ombre chinoise devant une femme qui se régale de ce spectacle dont elle est l’initiatrice... Probabilmente un approccio razionale non e' il modo migliore per gustarsi il raffinato e cinefilo viaggio di De Palma, ma il regista non riesce a creare quell'empatia onirica che il fluire delle immagini dovrebbe suggerire e si perde in un freddo gioco di citazioni e scherzi del destino. Forse e' proprio la gratuita' il maggior difetto del film, un succedersi di belle sequenze il cui ribaltamento pare piu' un pretesto formale che una necessita' narrativa. Il ricordo di Barbara Stanwyck, con cui si apre il film, stimola paragoni imbarazzanti: il suggerito, le frasi allusive e soprattutto la crudelta', l'avidita' e il carisma di una delle dark-lady piu' famose del cinema, perdono, nella versione aggiornata ai tempi, gran parte della loro efficacia. Anche se lo strip-tease della bella Rebecca Romijn-Stamos resta uno dei momenti piu' caldi e coinvolgenti del film.