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TWELFTH PAGE OF MESSAGES
PÁGINA DOCE DE MENSAJES
Velikovsky (4 de Mayo de 2007)
Estimado Prof. Castillos:
Hace un par de días estuve viendo el catálogo de su biblioteca privada; y eso porque estuve en la Web tratando de ubicar el libro mencionado en el asunto de este mensaje.
En la mirada rápida que le eché, me pareció ver que en la presentación que se hace de su sitio en la búsqueda, figura que dicho libro nunca se completó.
Sin embargo, debido al trato que mantuve hace ya muchos años con un estudiante de filosofía, en Chile, a quien le presté el libro con el que fundamentó su tesis final, supe que, en forma fortuita, se topo, en una librería de usados y antigüedades en Ciudad de México, con un ejemplar editado, sea del libro completo, o sea del fragmento que Velikovsky alcanzó a escribir antes de morir.
Las circunstancias del momento en que vi a esa persona por última vez, impidieron pedirle que tuviese la amabilidad de prestármelo para hacerle una fotocopia.
Después de eso nunca nuestros caminos, el de aquel joven estudiante y el mío, se volvieron a cruzar.
Dejando lo anecdótico de lado, vuelvo a lo que vi en su página, y más específicamente a los libros existentes en su biblioteca; destacándose, para mí, las dos obras de Velikovsky que posee en inglés; una de ellas en la que trata la cuestión de Edipo y Akhenatón; la otra no recuerdo ahora cuál es.
El punto es que no tiene Ud. copia de Mundos en Colisión, en ningún idioma, y es el único de los escritos de Velikovsky que poseo; el cual, casualmente, termino de traducir al castellano.
De ahí entonces, dado mi interés en tomar contacto con alguna de las otras obras de ese escritor, y a las cuales, en caso de que residiera en Uruguay tendría acceso, según Ud. ofrece, me permito ofrecerle en canje una copia de Mundos en Colisión por copias de los que Ud. posee.
Por supuesto que estoy al tanto que es Ud.un apasionado de la egiptología, cultura de la que sólo conozco algunas cosas de 'rebote', y, hasta ahora, muy lejanamente en función de mi interés central, el cual, si bien para nada es el modo más correcto de 'etiquetarlo', estaría englobado en lo que Velikovsky plantea como la intrusión de la idea monoteísta en una sociedad que adoraba los astros, como todas las de su tiempo.
Bien, esperando no haberlo importunado demasiado, lo saluda muy atentamente,
Fernando Denápoli
ferdenapoli@gmail.com
Re: Velikovsky (5 de Mayo de 2007)
Estimado Señor:
Poseo muchos más libros de Velikovsky de los que Ud. vio, entre ellos el que Ud. menciona, posiblemente no se dio cuenta que el catálogo que Ud. vio sólo se refería a Historia y Egiptología y para mí esos otros libros no entran en esas categorías.
No encuentro la lectura de ese autor recomendable, excepto para evaluar su estilo seudo-académico engañoso con que cubre los vuelos de su frondosa imaginación y da una falsa apariencia de argumentación convincente.
Por algo un grupo de científicos escribieron un libro "Scientists confront Velikovsky" que también poseo.
Si desea adquirir tales libros, abundan en librerías de segunda mano de EEUU y no sería difícil conseguirlos allí, por internet o por alguien que viva en ciudades grandes y se los envíe.
Atentamente:
J. J. Castillos
TADU-HEBA EST-ELLE NEFERTITI ? 24 June 2007
Au 19eme siècle en Europe, nous sortons à peine des affres de la traite négrière et de l'esclavage, cependant les blancs nomment ironiquement la période la plus sombre de leur histoire : "le siècle des lumières" !
Il va sans dire que ces blancs étaient convaincus de leur supériorité raciale lorsque le déchiffreur des hiéroglyphes Jean François Champollion déclara ceci en trouvant une peinture égyptienne dans une tombe royale à Biban-el-Molouk : " Les hommes guidés par le pasteur des peuples Horus, appartiennent à quatre familles bien distinctes...
Le numéro 1 de la peinture, le plus proche de Dieu est le Rot en Rome, la race des hommes, les hommes par excellence, c'est -à-dire les égyptiens eux-mêmes, à la peau rouge-sombre, taille bien proportionnée, physionomie douce, nez légèrement aquilin, longue chevelure nattée, vêtu de blanc...
Le numéro 2 est désigné sous le nom Nahasi, il appartient à la race Noire, il ne peut y avoir aucune incertitude sur la race...
Le numéro 3 est désigné sous le nom Amou, sa peau couleur de chair tirant sur le jaune, ou teint basané, nez fortement aquilin, barbe noire, abondante et terminée en pointe, court vêtement de couleurs variées, représente le type Sémite (Juifs et Arabes)...
Le numéro 4 est désigné sous le nom Tamehou, sa peau est couleur de chair, ou peau blanche, le nez droit ou légèrement voussé, les yeux bleus, barbe blonde ou rousse, taille haute et très élancée, vêtu de peau de bœuf conservant encore son poil, véritable sauvage tatoué sur diverses parties du corps...
Je me hâtai de chercher le tableau correspondant à celui-ci dans les autres tombes royales, et en le retrouvant en effet dans plusieurs, les variations que j'y observais me convainquirent pleinement qu'on a voulu figurer ici les habitants des quatre parties du monde, selon l'ancien système égyptien, à savoir :
1° ) Les habitants de l'Egypte.
2° ) Les habitants propres de l'Afrique : les Nègres.
3° ) Les asiatiques.
4° ) Enfin (et j'ai honte de le dire, puisque notre race est la dernière et la plus sauvage de la série) les Européens qui, à ces époques reculées, il faut être juste, ne faisaient pas une trop belle figure dans ce monde. Il faut entendre ici tous les peuples de race blonde et à la peau blanche habitant non seulement l'Europe, mais encore l'Asie, leur point de départ. Cette manière de considérer ces tableaux est d'autant plus la véritable que, dans les autres tombes, les mêmes noms génériques reparaissent et constamment dans le même ordre. On y retrouve aussi les Egyptiens et les Africains représentés de la même manière, ce qui ne pouvait être autrement...
Je ne m'attendais certainement pas, en arrivant à Biban-el-Molouk, à trouver des sculptures qui pourraient servir de vignettes à l'histoire des habitants primitifs de l'Europe, si on a jamais le courage de l'entreprendre. Leur vue a toutefois quelque chose de flatteur et de consolant, puisqu'elle nous fait bien apprécier le chemin que nous avons parcouru depuis...".
L'une de ces peintures, se trouve justement en couverture du livre de Cheikh Anta Diop (Nations Nègres et Culture) dans lequel vous trouverez cette citation pages 63 à 65.
Notons que la couleur dite "rouge sombre" des égyptiens n'est rien d'autre que la couleur naturelle du Noir, et le nez non pas aquilin, mais légèrement aquilin n'est rien d'autre que celui qu'on retrouve chez beaucoup de peuples négro-africains de la Corne de l'Afrique (où justement Champollion situait le berceau des anciens égyptiens) et à un moindre degré dans la région Sénégambienne peuplée nous le savons par six migrations en provenance d'Egypte.
Au vue de ce témoignage du fondateur même de l'égyptologie on peut se poser les questions suivantes : Comment peut-on après ça nous faire croire que les égyptiens étaient de race Blanche, la race la plus sauvage à cette époque ? Comment peut-on se dire égyptologue et ne pas admettre en accord avec le fondateur de cette discipline qu'il n'y avait aucune différence entre les anciens égyptiens et les autres africains ?
Mais puisque certains préfèrent s'enfermer dans leur propre idéologie tant pis pour eux, car ils referment sur eux-mêmes les portes de la véritable connaissance !
C'est le cas de l'archéologue anglais Sir Flinders Petrie qui fouilla dans les années 1880 les ruines de l'antique cité du pharaon Akhenaton et de la reine Nefertiti.
Il prétendit sans aucune véritable preuve que la réforme religieuse du couple royale était d'origine mitannienne, de langue hourrite, d'où seraient venus selon lui le grand-père (Youya), la mère (Tiyi) et la femme d'Akhenaton, c'est-à-dire Nefertiti elle-même (Black Athena, de Martin Bernal). Les arguments avancés par les tenants de cette thèse de plus en plus abandonnée sont les suivants :
- Qu'une princesse mitannienne du nom de Tadu-Héba épousa Amenhotep III et après le décès de ce roi, elle épousa son fils Amenhotep IV ; tous deux changèrent leurs noms et devinrent Akhenaton et Nefertiti !
A cela, nous répondons que si nous avons des preuves du changement du nom d'Amenhotep IV en celui d'Akhenaton, en revanche il n'existe pas la moindre preuve de celui de Tadu-Héba par celui de Nefertiti, voire même de Kiya pour certains.
D'autre part, nous savons que même lorsqu'un étranger prenait un nom égyptien, son nom d'origine ne disparaissait pas pour autant, mais figurait sur les documents à côté de son nouveau nom.
C'est ainsi que pour la dynastie hyksos, nous savons que Yakob-El avait pour nom égyptien Mer Ouser Ré, que Khayan avait pour nom égyptien Séouser-En-Ré, etc...
Idem pour la dynastie perse avec Darius, Cambyse, etc..., ou la dynastie grecque avec Alexandre, Ptolémée et Cléopâtre qui conservaient leurs noms d'origine à côté du nom égyptien sur les documents. Pourquoi Tadu-Héba ferait exception à cette règle ?
- Que la coiffure de Nefertiti est une preuve supplémentaire de son origine mitannienne car elle est pratiquement la même que celle des déesses asiatiques !
A cela, nous demandons de quelle déesse asiatique il s'agit ? Puisque nous n'en n'avons trouvé aucune ayant une coiffure semblable, et on se garde bien de nous le dire ou de nous la montrer.
Par ailleurs, en Afrique bien avant Nefertiti, nous trouvons la déesse égyptienne Neith ayant une coiffure semblable, et jusqu'à maintenant les femmes zoulou en ont une toute aussi proche. Pourquoi chercher ailleurs ce qu'on a sous la main ?
- Que le fameux buste polychrome du musée de Berlin est une preuve flagrante que cette reine était de race Blanche, donc pas une égyptienne de naissance, mais bien une mitannienne !
A cela, nous disons que les circonstances mêmes de la découverte de ce buste en décembre 1912 par l'allemand Borchardt sont pour le moins surprenantes, et encore plus surprenante l'attente de 13 ans avant de le rendre publique !
Et si ce buste était tout simplement un faux ? Tout comme en décembre 1912, pour des raisons idéologiques un britannique Dawson a fabriqué un faux archéologique "l'homme de Piltdown", et dupa la communauté scientifique jusqu'en 1959 où une analyse scientifique démasqua la supercherie, il serait intéressant d'avoir aussi une analyse scientifique de ce fameux buste avant de conclure.
D'autre part, on oublie trop souvent de dire que non seulement ce buste est anonyme, c'est-à-dire qu'il n'y a aucune inscription qui l'identifie à Nefertiti (auquel cas, on aurait pu en discuter), mais hormis la coiffure, il ne ressemble en rien aux autres portraits de la reine qui sont négroïdes comme le montrent aussi ses tresses.
- Qu'il existe une lettre dans laquelle elle s'adresse au roi hittite Suppiluliuma, après le décès de son mari pour lui demander de lui envoyer l'un de ses fils pour être son époux, preuve de son origine asiatique !
A cela, nous affirmons que cette correspondance trouvée dans les archives de Bogazkale (Hattusas) en Turquie dit exactement ceci : "Mon époux est mort, et je n'ai pas de fils. On dit que tes fils sont adultes. Si tu m'envoies un de tes fils, il deviendra mon époux, car je ne veux prendre un de mes serviteurs pour en faire mon époux. Dahamansu".
Cette lettre est signée "Dahamansu", ce qui signifie : "l'épouse du roi" c'est-à-dire "la reine", mais de quelle reine s'agit-il ? On voit que la préoccupation de cette reine est de conserver le pouvoir car son mari est mort et elle n'a pas de fils, auquel cas elle aurait pu assurer la corégence avec son fils. De toute évidence, il ne peut s'agir de Nefertiti, car si c'était le cas à la mort d'Akhenaton, il restait encore des princes égyptiens à épouser comme Semenkaré ou Toutankhamon.
Au contraire cette lettre indique qu'il ne peut s'agir que de la reine Ankhsenamon l'épouse du roi Toutankhamon qui n'avait pas de fils comme héritier au trône. Pour conserver le pouvoir, Ankhsenamon n'avait pas d'autre choix que d'épouser Ayi son grand-père ce qui ne se faisait pas en Egypte contrairement à ce que l'on veut nous faire croire. Ou alors, faire ce qui ne s'était jamais fait auparavant : se déshonorer en épousant un prince étranger, un "Tamehou" véritable sauvage pour reprendre l'expression de Champollion.
Entre deux maux il faut choisir le moindre ! Alors elle choisit la deuxième solution, à tel point que le roi hittite n'en croyait pas ses oreilles et pensa que c'était un piège, Ankhsenamon lui envoya la lettre suivante : "Pourquoi dis-tu que nous essayons de t'abuser ? Si j'avais un fils, est-ce que je me serais adressée à un pays étranger, d'une façon humiliante pour moi et pour mon pays ? Vous ne me croyez pas et même, vous me dites une chose pareille ! Celui qui était mon époux est mort, et je n'ai pas de fils. Dois-je prendre peut-être un de mes serviteurs pour en faire mon époux ? Je n'ai écrit à aucun autre pays. J'ai écrit seulement à vous. On dit que tu as beaucoup de fils. Donne-moi un de tes fils, et il sera mon époux et il régnera sur le pays d'Egypte. Dahamansu".
Finalement, le roi hittite Suppiluliuma consentit à envoyer son fils Zannanza pour épouser Ankhsenamon, mais les égyptiens préférèrent le faire mourir en chemin, plutôt que de subir un tel déshonneur. C'est ainsi qu'Ankhsenamon perdit le pouvoir, et que son grand-père Ayi monta sur le trône aux aurores de sa vie, pour être le dernier représentant de cette dynastie originaire du sud. Suite à cet assassinat du prince Zannanza, il y eut une guerre sans merci entre les hittites et les égyptiens, la paix ne fut signée que sous le règne de Ramsès II, un siècle plus tard.
Comme nous le voyons, les prétendues "preuves" identifiant Tadu-Héba à Nefertiti ne résistent pas à la critique, mais elles ne sont avancées que par ceux qui veulent donner à tout prix une origine asiatique au monothéisme égyptien puisque là est l'enjeu.
Pour eux, le monothéisme passa d'Asie en Afrique par l'intermédiaire des mitanniens (lesquels étaient polythéistes d'ailleurs : adorant Tesub le roi du ciel, sa femme Héba la reine du ciel, et leur fils Sharruma) bien qu'on ne trouve chez eux aucune divinité ayant un nom qui ressemble à "Aton" mais cela ne les gène nullement. On a souvent rapproché "Aton" du nom sémitique "Adon", il semblerait que le deuxième ait été emprunté au premier !
- Mais qui sont vraiment les mitaniens ?
Le Mitanni s'étendait à l'est de Nuzi (Kirkouk) et correspondait à peu de chose près à l'actuel Kurdistan, certaines sources kurdes affirment que le nom d'un de leur clan, le Mattini vient de Mitanni.
Certains pensent que Madaï (Mèdes) dont parle la bible (Genèse 10 : 2) n'est rien d'autre que le Mitanni, d'autant plus que les mèdes sont souvent associés aux perses, c'est-à-dire aux iraniens (Daniel 5 : 28).
Il est très difficile de déterminer l'origine précise des mitanniens, mais nous savons que leur langue le hourrite fait partie de la famille indo-européenne, de la branche indo-iranienne et semble n'être qu'une variante du védique (le sansckrit ancien), comme le révèlent les patronymes suivants :
Pierre Cornil qui étudia "Le traité de Suppiluliuma et Shattiwaza", nous apprend ceci : "Pratiquement tous les rois du Mitanni portent des noms qui peuvent s'expliquer par le védique :
1 ) Artatama = Rta-Dhama (celui dont la résidence est la loi divine)
2 ) Parsashatar = Para-Sastar (celui qui châtie les ennemis)
3 ) Tushratta = Tvish-Ratha (possédant le chariot de splendeur) ou encore : Dasha-Ratha (ayant dix chars) Même constatation chez les princes :
1 ) Aitagama = Eta-Gama (qui a l'allure de l'antilope)
2 ) Birjawaza = Viry-Vaya (celui qui possède le prix de la valeur)
3 ) Shattiwaza = Shati-Vaya (celui qui gagne un butin)
Dans le traité passé avec Suppiluliuma, le roi du Mitanni Shattiwaza, invoque les dieux Mitra et Uruwana (=Varuna), Indar (=Indra) et les Nassatiyana (=Nasatyas). L'onomastique révèle, en outre, qu'on honorait Vayu "le vent", Svar "le ciel" etc...
Les guerriers combattant en char sont désignés par le terme maryannu, dérivé du védique marya "jeune homme, héros". Dans un ouvrage consacré au dressage des chevaux, les évolutions imposées aux animaux sont appelées vartana, mot qui a le même sens en védique, et les noms des chiffres 1 à 9 sont identiques à ceux du védique.
La langue officielle du Mitanni était le hourrite, comme le prouve la correspondance diplomatique d'El-Amarna : des membres de la famille royale portaient des noms hourrites : c'est le cas des princesses Gilu-Hébat et de Tadu-Hébat.
Après analyse, il s'avère que pour mieux comprendre les mitanniens, il faut plutôt se tourner vers les Védas (Rig-Véda, Yajur-Véda, Sama-Véda, et Atharva-Véda), le Maha-Bharata et vers les traditions du peuple kurde.
- Que disent les textes amarniens sur Tadu-Héba ?
Puisque nous avons la chance de posséder la correspondance diplomatique entre le roi du Mitanni, Tushratta père de Tadu-Héba et les pharaons Amenhotep III et IV, autant l'étudier.
Bien sûr, nous n'allons pas publier ici dans son intégralité toute cette correspondance, mais seulement les passages qui concernent notre sujet et nous en profitons pour vous recommander cet ouvrage essentiel publié par les éditions du Cerf (Les lettres d'El Amarna).
Tout d'abord, nous avons la lettre classée (EA 17) qui nous dit : "Dis à Nibmuareya, roi d'Egypte, mon frère : Ainsi parle Tuiseratta, roi du Mittanni, ton frère. Pour moi tout va bien. Pour toi que tout aille bien. Pour Kelu-Heba que tout aille bien. Pour ta maison, pour tes femmes, pour tes fils, pour tes Grands, pour tes guerriers, pour tes chevaux, pour tes chars, et dans ton pays , que tout aille bien".
Comme nous le voyons, cette lettre est envoyée par Tushratta roi du Mitanni, à Amenhotep III alias Neb Maât Ré (Naba Mat Rayi = Maître juste de l'éclat de lumière).
Nous constatons non seulement une belle amitié entre ces deux rois, mais surtout que le roi du Mitanni parle d'une certaine Kelu-Heba et d'autres femmes, mais pas de la grande épouse royale Tiyi.
Plus loin, dans cette même lettre Tushratta dit à Amenhotep III : "Mon père t'aimait, et pour ta part tu aimais mon père. Conformément à cette amitié, mon père t'a donné ma soeur". Ainsi, Kelu-Héba est la soeur du roi de Mitanni.
Cette lettre énumère les cadeaux envoyés par Tushratta à Amenhotep III, aucun cadeau n'est envoyé pour la grande épouse royale Tiyi, contrairement à Kelu-Heba : "Comme cadeau d'hommage à Kelu-Heba, ma soeur, je lui envoie 1 paire d'épingles à oeillet en or, 1 paire de boucles d'oreilles en or, 1 anneau-mashu en or, et un récipient de parfum plein d'huile douce".
La lettre classée (EA 22) dont le début est abîmé, énumère toute une liste de cadeaux, qui à l'analyse s'avère être la dote envoyée par Tushratta à Amenhotep III, pour le mariage de sa fille Tadu-Héba, puisqu'elle se termine ainsi : "Ce sont tous ceux-ci des cadeaux de mariage, de toute sorte, que Tusratta, roi de Mitanni, a donnés à Nimmureya, roi d'Egypte, son frère et gendre. Il les donna en même temps qu'il donna Tadu-Héba, sa fille, à l'Egypte et à Nimmureya pour être sa femme". On ne peut pas être plus clair !
La lettre classée (EA 29) fait allusion à la mort d'Amenhotep III (Neb Maât Ré) et à l'avènement de son fils Amenhotep IV alias Nefer Keper Ré (Nafa Kepi Rayi = l'utile existence de l'éclat de lumière) en disant : "Lorsque mon frère, Nimmureya, suivit son destin cela fut dit. Lorsque j'ai entendu ce qui était dit, on ne laissa rien cuire dans une marmite. Ce jour-là moi-même je pleurai et je m'assis... Ce jour-là je ne pris ni nourriture ni eau. Je m'affligeai en disant "Que même moi je sois mort, ou que 10 000 soient morts dans mon pays, et dans le pays de mon frère 10 000 également, mais que mon frère que j'aime et qui m'aime, soit aussi longtemps vivant que le ciel et la terre. Que nous aimons..., que l'amitié était dans nos coeurs et nous l'avons vraiment perpétuée". Mais quand ils dirent : Naphureya, le fils aîné de Nimmureya et de Teye, sa femme de premier rang, exerce la royauté à sa place, alors je dis comme suit : Nimmureya, mon frère n'est pas mort. Naphureya, son fils aîné exerce maintenant la royauté à sa place. Absolument rien ne va changer de ce qui était auparavant". Ce n'est qu'après la mort d'Amenhotep III, que Tushratta daigne faire mention et écrire à sa grande épouse royale.
En effet, la lettre classée (EA 26) est adressée directement à Tiyi : " Dis à Teye, la maîtresse de l'Egypte : Ainsi parle Tusratta, roi de Mitanni. Pour moi tout va bien. Pour toi que tout aille bien. Pour ta maison, pour ton fils, que tout aille bien. Pour Tadu-Héba, ma fille, ta belle-fille que tout aille bien. Pour tes pays, pour tes troupes et pour tout ce qui t'appartient que tout aille très très bien". Notons que lorsque Tusratta s'adresse à Amenhotep III, il dit : "Pour ton pays" en parlant de l'Egypte, mais lorsqu'il s'adresse à la grande épouse royale Tiyi, il dit : "Pour tes pays" allusion certainement à l'Egypte et à la Nubie pays d'origine de Tiyi.
Cette lettre présente aussi Tadu-Héba comme la belle-fille de Tiyi, ce qui laisse entendre qu'à la mort d'Amenhotep III, son fils Amenhotep IV alias Akhenaton récupéra (bon gré, mal gré) le harem de son père, comme cela se fait chez certains peuples négro-africains. C'est la raison pour laquelle, aucune lettre de Tushratta ne fait allusion à un quelconque mariage entre sa fille Tadu-Héba et Amenhotep IV (Akhenaton), cette dernière était considérée d'office comme étant sa femme.
Plusieurs lettres, dont celle classée (EA 27) parlent de Tadu-Héba en disant : "Dis à Naphurreya, roi d'Egypte, mon frère, mon gendre que j'aime et qui m'aime : Ainsi parle Tusratta, grand roi de Mitanni, ton beau-père, qui t'aime, ton frère. Pour moi tout va bien. Pour toi que tout aille bien. Pour Teye, ta mère , pour ta maison, que tout aille bien. Pour Tadu-Héba, ma fille , ta femme, pour tes autres femmes, pour tes fils fils, pour tes Grands, pour tes chars, pour tes chevaux, pour tes troupes, pour ton pays et pour tout ce qui t'appartient, que tout aille très très bien" On pourrait continuer longtemps ainsi, mais ce qu'il faut retenir des ces lettres : c'est que le roi du Mitanni Tushratta et Amenhotep III avaient pour habitude de se faire des présents (les petits cadeaux entretiennent l'amitié n'est-ce-pas ?), mais à l'avènement d'Akhenaton les choses changent.
C'est la raison pour laquelle Tushratta écrit à Teye, la mère d'Akhenaton en espérant qu'elle fera fléchir son fils, qui n'envoyait plus des statuettes en or massif comme son père le faisait, mais des statuettes en bois plaquées or simplement.
Dans la lettre classée (EA 27) Tushratta envoie ces présents à Teye et Tadu-Héba : " 1 récipient à parfum rempli d'huile douce ; 1 série de pierres montées sur or pour Teye, ta mère. J'envoie 1 récipient à parfum rempli d'huile douce ; 1 série de pierres serties d'or pour Tadu-Héba, ma fille, ta femme" .
Certains prennent ce passage comme une preuve que Tadu-Héba et Nefertiti étaient la même personne en disant qu'elle recevait les mêmes cadeaux que la grande épouse royale Tiyi.
Premièrement, dans aucune lettre on ne trouve le nom de la grande épouse royale Tiyi cité par Tushratta du vivant de son mari Amenhotep III.
Donc, il est logique de ne pas trouver le nom de la grande épouse royale Nefertiti cité par Tushratta du vivant de son mari Amenhotep IV.
Deuxièmement, Tushratta ne manquait pas une occasion pour demander des nouvelles de sa soeur Kelu-Héba et de lui envoyer un petit présent de temps en temps, bien qu'elle ne soit pas la grande épouse royale d'Amenhotep III.
Donc, il est logique que Tushratta ne manque pas une occasion pour demander des nouvelles de sa fille Tadu-Heba et de lui envoyer un présent de temps en temps, bien qu'elle ne soit pas la grande épouse royale d'Amenhotep IV.
Troisièmement, si Tushratta se permet d'envoyer un présent à Tiyi maintenant, c'est parce qu'elle est veuve et peut-être qu'il espère pourquoi pas, un mariage avec elle, ou plus simplement qu'elle fasse fléchir son fils Akhenaton comme nous l'avons dit précédemment.
Quatrièmement, si Tadu-Héba était Nefertiti la grande épouse royale d'Akhenaton, pourquoi Tushratta n'adresse aucune lettre officielle à cette dernière, afin qu'elle fasse fléchir son mari ?
Cinquièmement, si Tadu-Héba était Nefertiti, alors Akhenaton aurait fait preuve d'un grand mépris pour le père de sa grande épouse royale, car Tushratta se plaint dans les lettres du manque de considération que lui témoigne ce dernier.
Conclusion
La documentation historique placée dans son contexte, ne permet absolument pas une identification de Tadu-Héba avec Nefertiti la grande épouse royale, bien au contraire.
Les us et coutumes des peuples kamites ne permettaient pas à cette époque à une personne leucoderme d'exercer la plus haute fonction chez nous, ce qui explique d'ailleurs l'assassinat du prince hittite Zannanza.
A cette époque, les femmes leucodermes étaient juste bonnes au plaisir sexuel des pharaons, tout comme les femmes kamites l'étaient et le sont toujours dans le monde islamique, ou à l'époque de la traite négrière.
Ce qui explique aussi pourquoi, les prêtres kamites n'ont jamais reconnu un souverain leucoderme comme étant leur roi, mais ces derniers se sont auto-proclamés pharaons tout simplement.
Aujourd'hui, on nous parle de "pharaons noirs", mais c'est oublier que pour les kamites, il n'existe pas de "pharaon blanc", que cela soit dit et répéter.
Pierre NILLON
01.04.07
Dear Sir,
Excuse me for writing in English, I can read French but I am afraid to make mistakes if I write in that language, so I prefer to reply in a language I can write correctly.
You make good sense in many of the things you say but it makes me sad to see that you continue, like many others, to endorse and support the views of Cheikh Anta Diop and Bernal which have been widely criticized and rejected for very good reasons by the academic communities in Europe and North America.
Diop´s methodology, with the falsification of evidence (in one of his books with the so-called "four races", depicting the ancient Egyptians and the other Subsaharan Africans as having the same black skin colour, when in reality there is a significant difference in the wall painting he is mentioning), as well as the forced and superficial resemblances and even linguistic similarities that he uses as proof of his interpretations, all that gives a very poor impression of African scholarship since nobody could possibly get away with such flawed methodology in most reputable universities.
If he and many who imitate his style have drawn limited criticism is perhaps because of the fear by many non-African scholars of being accused of being racist, which for instance, in the United States of America, could mean losing your job.
Nobody reasonable today denies that the ancient Egyptians were NOT white and that they were Africans in every sense of the word.
But the same as today, the iconography reveals that there was a lot of mixing going on since the earliest times and there were fair skinned Egyptians in the North and dark skinned ones in the South, thus the almost white pharaohs and nobles in some cases and the very dark ones in others.
If I were African or an Afroamerican, I think I would be embarrassed by all those half-baked attempts to depict the ancient Egyptians as Black, which cast a very bad light on the methodologies and the reasoning of so many Africans and Afroamericans today.
I would be proud to be or have come originally from a continent where mankind was born, in fact, from the blond Swede or Dane or Russian to the Japanese or Native American, we are all Africans and different skin colour and other characteristics were acquired much later.
Modern anthropology and archaeology have shown that ancient Africa had many more or less advanced civilizations and the myth of the savage Black has been put to rest long time ago.
It was European and American Caucasians who invented all those views in order to justify the enslaving of Africans, without realizing that in that way they were perhaps showing to the world their moral inferiority and hypocrisy.
I would be embarrased by the attitude of many Black people in the USA, West Indies and elsewhere who think that fairskinned members of their family should be favoured as a sort of "hope for the family" since they would face less prejudice and discrimination. On the contrary, I would try to convince them that there is every reason to be proud to have the colour and the appearance of the people coming from the continent in which everything began for the human race. Being Black should be in the world rather a mark of a certain aristocracy or distinction than something to be ashamed of.
But trying to distort the facts to give the ancient Egyptians a homogeinity they did not have and indulging in dubious reasonings in order to defend reverse prejudices does harm and only helps the racists, appearing to justify their discredited beliefs.
Sincerely and respectfully,
J. J. Castillos
La momia egipcia de Montevideo (7 de Julio de 2007)
Estimado Prof. Castillos,
Le envío una dirección web que me llegó a través de una lista esta mañana. Describe un pequeño museo suizo (Yverdon-les-Bains), donde se encuentra una momia de un individuo vinculado al culto de Min en Ajmín. Tanto él como su padre son stoliastoi de Min, y su madre, Esoeris, es quien toca el sistro de esta divinidad. Hay algunas fotos del ataúd y una de la momia.
El ataúd puede aportar datos, si bien no prosopográficos, por lo menos onomásticos. Apoya en parte su comentario acerca de la dificultad de identificar con seguridad el ataúd de Berlín con el individuo mencionado en el ataúd de Esoeris, puesto que los nombres son comunes y los títulos que portan parecen haber sido ostentados por un buen número de individuos en un periodo no muy largo de tiempo (a juzgar por las no muy grandes diferencias estilísticas en los ataúdes; quizás alguna vez haya una tipología de este grupo). Si bien la documentación papirológica procedente de Panópolis es sumamente limitada, en época romana hay una tendencia al uso de un grupo limitado de nombres, formados con la misma estructura (comentado por R. S. Bagnall en Muhs, B. P. – van der Vliet, J., Perspectives on Panopolis, Brill, 2002, pág. 10; el artículo se encuentra reimpreso en Hellenistic and Roman Egypt de Bagnall, publicado en Variorum).
Parecen interesantes los pocos datos que da sobre la procedencia, que coincide con la de Esoeris. El ataúd se encuentra publicado en (aun no lo tengo): Alexandra Küffer, Sous la protection de Nout, déese du ciel: le trousseau funéraire de prétre Nes-shou au Musée d’Yverdon et region. Archéologie Suisse, nº 29, 2006.3
También confirma, como otros ejemplos, el uso de máscaras funerarias doradas y cartonnage en las momias procedente de Ajmín durante este período.
MUSEO SUIZO CON OBJETOS DE ESA PROCEDENCIA
Espero que estos datos le sean útiles, y aprovecho para saludarlo !
Diego Santos
Hay que desconfiar de ciertas noticias... (27 de Noviembre de 2007)
>25/11/2007 16:09:43
>HALLAZGO | HATSHEPSUT, LA REINA OLVIDADA DE EGIPTO
>El faraon era una mujer
>Por Francisco J. Martin y Teresa Bedman
Parece que hay que tener mucho cuidado con lo que se lee en diarios y revistas...
En el diario español El País del Lunes, 21 de noviembre de 2005 se leía lo siguiente:
"En cambio, dos voluntariosos aficionados a la egiptología madrileños, Teresa Bedman y el abogado Francisco J. Martín Valentín, acaban de publicar un entusiasta y romántico libro -sugieren juntar dos momias que algunos estudiosos han considerado, sin suficientes pruebas, que son las de Hatshepsut y Senenmut, "para volver a unir lo que antaño estuvo unido"- en el que presentan como un auténtico faraón en la sombra y "rey sin corona de Egipto" al singular personaje (Senenmut, el hombre que pudo ser rey de Egipto, Oberon, 2004). Ambos encabezan, además, el Proyecto Senenmut, del Instituto de Estudios del Antiguo Egipto (una institución privada), orientado a adecentar -al ser una empresa amateur no pueden, de hecho, excavar- una de las dos tumbas, la TT 353, que se hizo construir el favorito de Hatshepsut en la necrópolis tebana".
Y ahora se presentan ellos mismos como:
"Francisco J. Martin Valentin y Teresa Bedman forman la pareja española mas experimentada en Egiptologia"...........
Y dicen que:
"(A Hatshepsut) La mato un virus." [¿y como lo saben?] "La interpretacion de los bajorrelieves y los jeroglificos de la camara secreta, escritos con retroescritura (solo se pueden leer si se conoce este sistema secreto de los antiguos egipcios que consiste en colocar un espejo y leer la imagen que proyecta en el)......" [ah, por eso todos los verdaderos epigrafistas en Egipto andan siempre con un espejo en la mano, ¿no?] :-)
Lo que nos lleva a muchos a sonreir y dudar del ruido autopromocional de algunos que con tal de mostrarse descifrando "secretos" no se dan cuenta del ridiculo que hacen.
Martin martsego@yahoo.com.ar
ORIGINS 3 COLLOQUIUM - THE BRITISH MUSEUM (16 de Enero de 2008)
ORIGINS 3 COLLOQUIUM - THE BRITISH MUSEUM
27 JULY - 1 AUGUST 2008
Programme
The provisional programme is currently as follows; a full programme will be posted here in due course.
Download the provisional programme here.
Sunday 27th July
Afternoon registration.
Clore Education Centre, The British Museum, London.
Monday 28th July
The first day of the Colloquium will be held in conjunction with the British Museum Department of Ancient Egypt and Sudan’s one day Annual Egyptological Colloquium 2008* on the topic of:
“Egypt at its Origins”
Predynastic and Early Dynastic Egypt: Recent Discoveries, BP Lecture Theatre, The British Museum, London
Speakers to be confirmed
This will be followed by:
The Raymond and Beverly Sackler Foundation Distinguished Lecture in Egyptology 2008
Speaker and topic to be confirmed
Reception in the Egyptian Sculpture Gallery
*For those who do not wish to attend the entire conference, tickets for the Annual Egyptological Colloquium and/or the Sackler Lecture may be obtained separately from the British Museum's Department of Ancient Egypt and Sudan from 1st June 2008. Further details will be posted here in due course.
Tuesday 29th July
Conference papers (session titles to be confirmed).
Evening reception and private viewing of the Petrie Museum of Egyptian Archaeology, University College London.
Wednesday 30th July
Morning: Workgroup meetings on Predynastic chronology (Chair: Stan Hendrickx), potmarks (Chair: Edwin van den Brink) and other subjects (to be arranged).
Afternoon: Optional excursion to Oxford, including:
Evening reception and private viewing of the Egyptian collections in the Ashmolean Museum, University of Oxford.**
Places are limited and will be allocated on a ‘first come, first served’ basis. Sign-up for this event will be made on the final registration form, available here from 15th September 2007.
**Please note: Due to the ongoing building project at the Ashmolean Museum (scheduled for completion in 2009), this event may be subject to change. Further details will be posted here in due course.
Tours of the Griffith Institute Archive, University of Oxford.
Places are limited (2 groups of 10 persons) and will be allocated on a ‘first come, first served’ basis. Sign-up for this event will be made on the final registration form, available here from 15th September 2007.
Thursday 31st July
Conference papers (session titles to be confirmed).
Friday 1st August
Conference papers (session titles to be confirmed).
Closing remarks.
MORE INFORMATION:
http://www.origins3.org.uk/
Samuel Lerner
Arqueólogos y Farsantes en España (11 de Marzo de 2008)
Saludos a todos:
Haciendo eco de un comentario aparecido más arriba, quiero dar mi opinión sobre ese tema.
Ha trascendido últimamente que egiptólogos españoles han hecho descubrimientos que han despertado el interés público en su país y más allá de sus fronteras. Nombres como los de Padró, Galán, Pérez Die y muchos otros son algunos de esos expertos.
Una momia intacta de un hombre con armas y un retrato frontal de faraón son ejemplos de esas cosas que están aportando los españoles.
A pesar de no haber egiptología en las universidades españolas como tal, los logros obtenidos hablan de grandes esfuerzos económicos y personales para obtenerlos, que merecen nuestra admiración y apoyo.
Pero junto a esos egiptólogos serios y científicos hay farsantes como un tal Francisco J. Martín Valentin y su amiga y/o colaboradora Teresa Bedman que haciendo uso de influencias obtuvieron del gobierno egipcio una concesión para limpiar y acondicionar una tumba egipcia y posan como "arqueólogos" y hasta han escrito un "diario de campo" o cosa así que comparado con los diarios de campo reales, de verdaderos egiptólogos españoles, es una patética imitación vacía de logros reales y significativos.
Es un abogado madrileño que escribió una gramática egipcia llena de errores y copiada de otras fuentes, como no tenía credenciales para hacer esos trabajos en Egipto, con ayuda de amigos obtuvo que le permitieran presentar una "tesis de doctorado" sobre un templo egipcio que hay en Madrid y así consiguió un muy conveniente doctorado... en geografía e historia... Nada que ver con egiptología o arqueología... Así se pavonea ridículamente por todas partes, desprestigiando a la egiptología española con afirmaciones absurdas de que tumbas son en realidad templos, que no se sabe todavía qué eran las pirámides, su amiga Bedman elogiando a ocultistas y alquimistas como un tal Schwaller de Lubicz, en fin un penoso espectáculo que se agrava pues tienen esos dos farsantes numerosos amigos y admiradores y supuestos difusores de egiptología seria que de hecho los amparan y protegen de todo cuestionamiento, con lo que engañan a muchos incautos y hacen promoción de las creencias absurdas de masones y similares fraternidades esotéricas.
En Argentina había un personaje muy gracioso en la tele llamado Figuretti, con tal de "figurar" junto a famosos, posaba y fingía ser cualquier cosa, personajes de los que desgraciadamente hay muchos, de ahí la efectividad de la sátira. Pues parece que también hay Figurettis españoles, no menos graciosos.
Ojalá esto sirva de advertencia, lean los antecedentes de lo que esa pareja ha dicho y escrito sobre Egipto, no se dejen embaucar.
Hasta pronto:
Sergio M. Lusiardo sergolus@yahoo.com
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