L'interview avec Bankole & Aisha Irungu
En
janvier 1998, Aisha et Bankole, deux activistes afro-américains de longue
date, ont fui
pour le Canada, afin d’échapper à la répression politique, craignant pour
leur vie. Mais même au delà des frontières, les Etats-Unis ont continué à
les harceler, et, en décembre 2000, le Canada a arrêté soudainement leur
procédure de demande d’asile, leur ordonnant de quitter le pays dans les 30
jours. Ils ont également été informés qu’il leur était interdit de
retourner aux Etats-Unis ou de les traverser pour rejoindre un autre pays. A
compter de ce moment, ils sont devenus apatrides et exilés.
Ils
sont partis pour la Suède, vivant en semi légalité, situation interrompue
de temps à autre par un voyage en Grande-Bretagne. Ils survivent
aujourd’hui grâce à un réseau informel d’amis et de dissidents.
Pour
en savoir plus sur leur histoire, suivez ce lien : http://www.oocities.org/exiledone2002/soutenez_aisha_et_bankole2.html
Apres avoir découvert mon site, ils m’ont contacté, et nous avons décider d’effectuer une interview.
Shaka:
Quelles actions (sociales, politiques)
meniez-vous aux U.S.A?
J’utilisais
la musique et la culture a des fins d’actions politiques, ce que je fais
encore aujourd’hui.
Nous
avons toujours été punis et assassinés pour avoir pratiquer notre culture
en Amérique. Il y eu toujours un prix a payer pour utiliser la musique afin
d’atteindre les gens – et aujourd’hui ce n’est pas différent.
D’autres
activités sociales/politiques étaient d’utiliser mon éducation légale
pour aider les gens dans la vie de tous les jours. J’ai fait des choses
comme former une organisation de locataires qui empêchait les propriétaires
d’expulser et de surcharger les noirs. J’ai également aidé Bankole avec
son affaire (juridique) contre le gouvernement Américain en faveur des
enfants Afro-Américains de Charlottesville, en Virginie. J’ai utilisé ma
position de professeur dans les écoles publiques d’Amérique afin d’aider
les enfants noirs a avoir de l’estime, une identité et la connaissance de
leur Africain.
Même
la majorité des soi-disant organisations de militants noirs et les gens d'Amérique
avait peur de s’occuper du district scolaire en Virginie et du gouvernement
fédéral en faveur des enfants, mais Bankole & moi l’avons fait !
Nous avons compris la valeur de l’esprit de nos jeunes gens.
Les
grands avocats et les organisations des USA étaient trop apeurés pour ne
serai-ce qu’assister a un meeting, écrire une lettre en faveur des enfants,
ou nous laisser utiliser un PC.
La
NAACP (National Association for the Advancement of
Colored People), l’une des plus grande et célèbre organisation de
noirs d’Amérique, a promit de faire un « discours » a
Charlottesville. C’était supposé se dérouler dans une église ou autre
lieu sur, ou les parents pourraient parler de se qui arrivait a leurs enfants.
Mais malgré leur promesse, ça n’a jamais eu lieu !
Étant
donné qu’il n’y avait pas de pression efficace faite sur l’état de
Virginie, ou le district scolaire a ce sujet, ils n’allaient pas régler les
problèmes. Donc j’ai directement porté plainte contre le gouvernement fédéral,
en représentant les enfants Afro-Américains du district scolaire, basé sur
ce que j’ai observé à l’école et ce dont les parents et autres adultes
avaient trop peur de me parler a propos de leurs cas.
La
branche du gouvernement que j’ai attaqué en justice fut le l’Office du Département
d’Education des États-Unis pour les Droits Civils (OCR).
C’était
en 1994.
Puisque
tout le monde avait peur, Bankole et moi étions les seuls à combattre le
district scolaire, et par la suite, Le gouvernement des États-Unis.
Ils
ont tout de suite essayé de rejeter l’affaire, et nous avions exigé un
meeting à Philadelphie. Apres quelques semaines, ils nous ont accordé le
meeting et ils ont finalement réinstauré notre plainte.
Un
grand avocat représentant le gouvernement US, le responsable de l’affaire,
ainsi qu’un autre représentant officiel du gouvernement étaient au
rendez-vous, avec (bien sur) Bankole et Moi. Parce que tout le monde avait
peur, nous étions obliger d’assister au meeting seuls, sans l’aide d’un
avocat ou d’une organisation. Des groupes comme le « Human Right Watch »
(surveillance des droits humains) nous ont dit qu’ils ne s’occupaient pas
d’abus des droits humains aux USA. Et ce fut assez similaire avec Amnesty
International, ACUL et le reste. La NAACP et les autres groupes de noirs ne
donnaient pas de suite à nos appels téléphonies. Toutes ces organisations,
y compris les plus militantes des organisations de noirs n’avaient pas
l’intention d’assister au meeting, ou d’offrir une aide quelconque. Fut
une période, nous n’avions pas d’électricité et aucune organisation ne
nous laissa ne serai-ce que faire des photocopies ou utiliser un PC !
Malgré
les difficultés nous avons quand même gagné ! Le résultat était que,
grâce mes arguments légaux au meeting, ils ont rouvert l’affaire. Puis 3
ans plus tard, le district scolaire a promis une liste de 5 pages d’actions
qu’ils acceptèrent de mener pour corriger la situation, y compris
Mettre
en place un conseil d’école qui représenterai
plus la communauté, accepter d’être aux normes des lois fédérales
anti-discriminatives,
S’assurer
que plus d’enfants Afro-Américains seraient considérés pour le programme
des doués et talentueux et d’enquêter pour savoir pourquoi tant de jeunes
hommes noirs étaient dans le secteur d’apprentissage « désavantageux ».
A
l’époque il y avait des membres racistes dans le conseil d’école, ils étaient
de l’ère de ségrégation de 1950. Ces gens démissionnèrent !
Ce
furent de grandes victoires pour les enfants et nous, gagné sans avocat ni
aide d’aucune organisation ! Malgré cela, l’affaire fut comletement
censurée par les principaux médias noirs ainsi que par les soi-disant médias
alternatifs des USA.
Voyez-vous,
ils ne veulent pas que le publique sache que des gens ordinaires peuvent
vaincre le system. Je crois que l’activisme et l’habileté ne peuvent pas
êtres séparés et que nous sommes capables d’obtenir ces victoires parce
que nous connaissons notre histoire, notre culture et qui nous sommes !
Ces valeurs étaient renforcées par la tradition musicale que les nôtres ont
en Amérique. Le Jazz, le Blues et la Soul sont les musiques folklores et
sociopolitiques des Africains d’Amérique. C’est notre moyen
d’__expression ; la force qui nous libèrera.
W.E.B.
Du Bois a dit que nous ne serons pas respectés en tant que personnes jusqu'à
ce que notre musique et notre culture soient respectées.
Je
crois cela sincèrement.
Ayant
gagné une telle victoire, je savais que mes jours en Amérique en dehors
d’une cellule étaient comptés. Quiconque possédant des connaissances légales,
sait lire, écrire, articuler le combat et partager ces connaissances par la
musique, la culture et l’écrit n’est pas voulu en Amérique. Comme c’était
le cas en 1815, être franc est un crime. Dans les années 60, le gouvernement
a mis en place un grand nombre de programmes pour détruire les mouvements de
noirs et de natifs (Amérindiens) des USA afin de stopper toute réelle
opposition.
Dans
les registres du FBI, l’un des plus mortels, mieux connus, et mieux documentés
de ces programme, appelé COINTELPRO (le programme de contre intelligence), Le
gouvernement des USA déclare qu’en détruisant le mouvement noir au States,
l’un des but principal était « … d’éviter l’ascension d’un
Messie noir ». Il y eut, et il y a toujours beaucoup de craintes qu’un
écrivain, orateur, ou artiste charismatique soit capable d’influencer des
masses de gens. Ainsi dans les années 70, les musiques a caractères
politique commencèrent a être éliminées, avec les majeures maisons de
disques abandonnaient quiconque chantant a propos de politique, et beaucoup de
livres ne furent pas publiés.
Dans
les années 80 et 90, les compagnies refusant de sortir quoi que se soit de
politique poussèrent les petites compagnies a la faillite.
Ceci
n’est pas tellement abordé par les activistes des années 60 et 70, mais il
y avait des mandats exécutés sous COINTELPRO pour la destruction et la
supression de notre culture. C’est très important.
COINTELPRO
et d’autres programmes utilisés par les USA résultèrent en un grand
nombre de noirs faussement emprisonnés, tués, torturés et réduit en
silence aux USA et à l’étranger. La documentation sur COINTELPRO est étendue,
et beaucoup de ces mémos ont été obtenu par le gouvernement sous ce qui est
appelé “The Freedom of Information Act” (l’acte de liberté
d’information). Une bonne partie de ces informations peut être vu en ligne
a cette adresse : http://www.icdc.com/~paulwolf/cointelpro/cointel.htm
Nous
savions que la victoire contre le district scolaire raciste et le gouvernement
signifiait que nous serions harcelés pour le restant de nos jours.
C’est
alors que nous avons décidé de partir au Canada.
Bankole:
J’étais
déterminé à faire quelque chose a propos de la situation qui nous faisait
face en tant qu’Africains aux USA. La terreur policière, la pauvre
nutrition, services médicaux, manque d’éducation censée, pas
d’habitations décentes
J’étais
déterminé à faire quelque chose a propos de la situation qui nous faisait
face en tant qu’Africains aux USA. La terreur policière, pauvre nutrition,
services médicaux, manque d’éducation sensée, pas d’habitations
descente et d’autres conditions qui n’ont pas été mis au jour.
Mes
expériences personnelles et une décision depuis l’age de 13 ans d’agir
font parti des raisons pour lesquelles je suis devenu politiquement actif. La
conclusion a laquelle je suis venu est que le pouvoir du peuple était requis
pour changer la situation.
Shaka:
Quand est-ce que le FBI vous a approchés pour la première fois?
Aisha:
Quiconque
combat pour leurs droits sera surveillé et harcelé par le FBI. C’est juste
une question de quand est-ce que vous le remarquez.
Ils
ont harcelé ma famille pendant des années. Ca a vraiment commencé a
s’intensifier pour moi en 1994, une année après que j’ai épousé
Bankole. A cette époque j’étais tellement harcelé que je ne pouvais pas
voyager seule. C’était l’année ou j’ai porté plainte contre OCR et
les écoles publiques de Charlottesville.
Bankole:
Je
pense que “approcher” est un bon mot dans ce contexte. Les Africains, en
allant en arrière à travers siècles, les générations d’Africains aux
USA, ont été captifs, espionnés et forcés à assimiler l'écorce d’une
société basée sur le racisme et l’exploitation. Donc, si vous avez
l’intention de sortir des normes, on vous “fera la police”. Si vous avez
de vraies solutions, vous etes démonisé. Je
tiens à mettre l’accent sur le fait que les actions légales entreprises
par des Africains sont habituellement déroutées aux USA. Vous etes une cible
si vous persistez, si vous refusez d’accepter la déshumanisation.
Le
FBI et la police fédérale ont, dans les environs des années 70, terrorisés,
infiltrés et déstabilisés tout individu ou collectif engagé et progressif
ayant parvenu a obtenir des supporteurs. Les formations les plus connues étaient
celles menée par des gens tels que Elijah Muhammad, Huey P. Newton,
Fannie Lou Hamer, Thurgood Marshall, Ella Baker, Martin Luther King, Kwame
Ture, Malcolm X et d’autres. A la fin des années 70, un administrateur
d’université m’a dit que je ferai mieux d’arrêter mon activisme parmi
les étudiants Africains et Porto Ricains. C’était une femme Africaine (soi
disant) de haute “classe”. Elle m’a affirmé qu’elle savait tout des
gens comme moi et qu’elle fut une informatrice du FBI en Californie a la fin
des années 60. Elle a ensuite suggéré que je consulte un psychologue.
J’ai fait une petite recherche. L’homme avec qui j’eus rendez-vous était
un ancien étudiant activiste, bannis 10 ans auparavant de la même université
que moi, pour son activisme noir!
Le
restant de mes années à l’école était une série constante de batailles
de bas niveau avec l’administration, les professeurs et même les étudiants
recrutés pour me discréditer, m’offrir des
pots de vins, voler mes documents académiques, etc. Vers 1980, quand j’ai
quitté l’université afin de devenir activiste a plein temps, je ne
connaissais pas le nom COINTELPRO (contre intelligence) du FBI mais j’étais
devenu profondément avisé.
Avec
les techniques utilisées. Je vis avec cette base de contre intelligence des
USA et (d’autres gouvernements), ainsi de des incursions plus poussées
jusqu’a ce jour.
Shaka:
Pouvez-vous décrire la persécution que vous avez enduré?
Aisha:
Je
fus pas mal harcelé au travail, pas seulement en Virginie, mais aussi à
Philadelphie et ensuite a travers une frontière internationale au Canada.
C’était
comme La “liste noire” (Black List) de McCarthy version 1990.
…
L’office
Suédoise d’immigration a dit à d’autres personnes ayant téléphoné
qu’ils pourraient me le donner, mais qu’ils ne le feraient pas.
Mon
employeur aurait pu contacter les autorités en ma faveur, mais ils ont refusé
de le faire.
Parfois
ce sont les gouvernements et les corporations qui contrôlent les bureaucrates
qui prennent de mauvaises décisions, mais les gens qui écoutent le poison déversé
a notre sujet, notre combat et notre culture par des Américains racistes
vivant a l’étranger est l’un des plus grands problèmes. Dans tout les
cas, cela revient toujours à la même chose… Des événements étranges se
passent et le résultat est que je n’obtient pas ce qui me revient de droit,
étant: un lieu ou vivre et du travail sur cette terre. Comment se fait-il que
l’on puisse remplir une
application valide et légitime pour un permis de travail, impliquant quelque
milliers de dollars en contrats de musique légitimes et un salaire, et la réponse
est “elle n’entre pas dans ce pays”? Qu’est-ce que j’ai fait de mal?
Je ne fais que partager et défendre ma culture. Je n’ai pas fait exploser
de ponts!
Mais
cela montre que le pouvoir de la culture, dans le bon contexte, est plus fort
que ces choses, aussi redouté et encore moins voulu.
Aux
USA et au Canada j’étais suivie, menacé et surveillé constamment. Le
vicieux système légal du sud des USA a même essayé de me donner des
charges criminelles pour avoir pratiqué la loi sans licence, parce que
j’utilisais mon éducation légale pour aider mon mari avec son affaire de
discrimination a l’emploi. La plupart du temps, les médias agissaient comme
si nous n’existions pas, mais en même temps, le système essaya par tout
les moyens de nous discréditer.
L’une
des plus grandes formes de persécution que j’ai du endurer a eu lieu au
Canada. J’ai en fait été expulsé du pays pour avoir chanté et fait la
promotion de musique Afro-américaine classique, folklore et spirituelle avec
un message politique. Lorsque je n’acceptais pas les désirs du raciste l’établissement
musical, on me disait que si je continuais
a parler et les défier avec « The Soulful __Expression »
[L’__Expression (pleine de) Soul], cela jouerait (négativement) dans ma
demande de refuge [« d’asile »].
Les
avocats qui m’aidaient avec mon affaire m’ont dit que je ferai partie
d’une « liste noire » et bien sur,
C’est
arrivé! Encore une fois, je ne chantais pas a propos de faire exploser
des ponts, j’adressais seulement le fait que nous avons le droit de définir
notre propre culture en tant qu’Africains d’Amérique.
Même
ce message était trop.
Je
pense que ce qui s’est passé est le mieux résumé par cet extrait écrit
par un supporteur :
Denied
the right to protect themselves against forced assimilation under UN
guidelines
(Privé
du droit de se protéger contre des assimilations forcées selon les
directives de l’O.N.U)
“Aisha
Irungu est une musicienne, travailleuse culturel, et experte en traditions
musicales Afro-Américaines. Pendant qu’au Canada, il lui fut empêché de
chanter au « Festival du Jazz » et autres appropriations locales
de musique Afro-américaine, en même temps, des musiciens non Afro-américains
ont joué à de tels événements pour du profit. Elle a décrit cela comme
« impérialisme culturel » de la part de l’industrie du disque
Canadienne – étant donné qu’elle profitait de la musique Afro-américaine
alors qu’elle empechait les Afro-américains d’y jouer. Il fut dit à
Aisha que si elle continuait à parler de cela, « cela jouera dans votre
application » - et ce fut le cas. Cette tentative de la pousser à
abandonner des parties de sa culture est un exemple d’assimilations forcées. »
Quelques
semaines après notre concert le plus fructueux au Canada avec “The Soulful
__Expression” et ma première apparence télévisé, nous avons reçu
l’infâme lettre des autorités Canadienne. Cette lettre non seulement nous
ordonnait de quitter le pays dans 30 jours ou risquer la prison, elle
contenant également l’avertissement spécifique que nous ne devions pas
retourner aux USA, pas même pour changer d’avion.
Cette
lettre peut être lu a : http://www.oocities.org/windparade2003/wickedcanadaletterpage.htm
Et
oui, je suis née aux USA tout comme mes descendants. Je suis une vraie
Afro-Américaine.
Mes
descendants sont arrivé en Amérique a bords de ces terribles navires. Je ne
suis pas Afro-Caribéene ou quelque chose comme ça. J’étais une soi disant
citoyenne de ce pays. Les autorités Canadienne savaient que je ne pouvais pas
retourner, parce que c’était dangereux. Ils n’avais aucun droit de me
refuser le statut de réfugié, ni même de me défendre de retourner aux USA
sans me trouver un autre pays ou habiter.
L’exile
en lui même, celui auquel nous faisons face en ce moment, est l’un des plus
grande formes de persécution. Depuis que nous avons reçus cette lettre en
l’an 2000 la vie est devenu un cauchemar, voyageant d’endroit en endroit
avec nulle part ou a appeler « chez soi », ne pas être capable de
fonder une famille, travailler ou même avoir un appartement. Dans de telles
circonstances il est impossible de se reposer. Le voyage forcé est vraiment
une situation injuste. Quelqu’un a dit que la façon dont nous vivons est
une forme de torture. Bankole et moi sommes juste deux des millions de
personnes sans pays, mais je pense que personne ne devrait endurer ça.
Bankole:
Et
bien comme je disais, depuis la fin des années 70, il y a eu une montée en
flèche de ce que le FBI a épelé dans son mémorandum COINTELPRO de 1967 :
« discréditer, interrompre, et neutraliser » son les mots qui décrivent
a peine ce qui a eu lieu, et ce qui se passe aujourd’hui contre ceux
d’entre nous déterminés a améliorer la condition du peuple. C’est avec
ça que beaucoup d’entre nous qui voulions apprendre de l’histoire ont du
se contenter. Soyons clair : pour la plupart d’entre nous cela signifie
la mort dans les locaux de police. Certains ont disparu, d’autre sont partis
en exile, furent emprisonné plus longtemps que Nelson Mandela et la plupart
des prisonniers politique du monde entier. Beaucoup trop vivent une existence
traumatisée en Amérique aujourd’hui, résigné à l’oppression.
La
réalité étant un Africain politiquement actif aux USA au début des années
1980 était rude.
La
persécution n’était en aucun cas légère ou occasionnelle. En général,
Il y a une forte aversion du reste du monde à l’intérieur de la société
des USA.
La
persécution voulait dire être harcelé par des policiers en civile ou en
uniforme, être suivi et espionné par le FBI et la police d’état lors de
voyages. L’infiltration est une tactique utilisée. Par exemple, votre
« camarade » essayant de vous vendre un véhicule volé, qui sera
utilisé par l’organisation.
La
persécution veut dire avoir à déménager 1000 km vers une autre région a
cause de l’attention de la
police et la possibilité d’être accusé d’un crime que vous n’avez pas
commis. J’ai enduré des décenies a etre suivi dans les rues par des
informateurs et par la police, les tentatives de provocation ont été
tellement
nombreuses
qu’il est impossible de compter. Notre courrier était ouvert (dans les
locaux de la poste), durant les années 90. Aucun inspecteur de poste, y
compris l’office de Philadelphia ou les plaintes furent déposées, ne
pouvait résoudre ça. Le plus important est que parmi les messages
personnels, il y avait des informations médicales et des documents légaux en
rapport avec des affaires de droits civiques dans les cours nationales.
A
Toronto, le courrier était vole de notre boite aux lettre, nos téléphones
étaient sous écoute, les appels étaient interceptés, les gens ne pouvaient
pas nous joindre. Quelques fois, il était dit aux avocats essayant de nous
joindre « à notre numéro », de ne plus appeler! Cette
surveillance téléphonique était intensive de 1991 a 2000 aux USA et au
Canada. On pénétra dans notre appartement, et les documents légaux et
photographies d’agents qui nous suivaient furent prises. C’est arrivé à
Philadelphie et à Toronto début 98
La
persécution est ciblée sur votre emploi, viré illégalement, privé des bénéfices
médicaux accumulés.
Quand
cela se passe sur des mois, vous etes incapable de payer votre loyer, vous
devez donc vivre dans une petite pièce. Alors que votre santé empire, vous
avez des choix à prendre. Beaucoup de gens abandonnent à ce stage.
Ce
ciblage m’est arrive dans le années 90, et ma femme reçu le même
traitement ; être privé d’un nouveau contrat en tant qu’enseignant malgré
que son travail était excellent. Nous avons tous deux été questionnés par
des provocateurs sur les lieux de travail. La discrimination raciale
à l’emploi devient sévère.
Les
représailles économiques sont une attaque longue utilisée aux USA racistes.
Aisha fut victime de sabotage d’emploi en Amérique (1996 lorsqu’elle
gagna son procès contre le gouvernement des USA) et au Canada (1998 quand
nous avons tous deux demandé le statut de réfugié politique) et elle eu
« le tapis tiré de ses pieds » par des Américains en mesure de
l’embaucher en Suède en 2003.
Shaka:
Votre site mentionne des abus aux enfants de l’école ou Aisha
enseignait.
De
quoi s’agissait-il?
Aisha:
Les
enfants noirs étaient psychologiquement abusés et attachés à leurs chaises
par leurs professeurs blancs dans l’école Greenbrier à Charlottesville,
Virginie. Quand les parents se sont plaints, le district scolaire a menacé de
porter plainte contre les parents! Il y avait également d’autres problèmes.
Par exemple, quand les enfants Afro-Américains ont obtenu de faibles résultats
à leur test standard, le principal de l’école nous a convoqués pour une réunion.
Elle nous a expliqué que nous ne devrions pas nous inquiéter a propos des
faibles résultats des enfants Afro-Américains parce qu’ils sont comme ça
quand ils arrivent a l’école !
« Ce
n’est pas de notre faute, c’est ainsi qu’ils viennent a nous… ils nous
viennent ainsi » Un homme a fait part d’avoir été frappé par un
responsable d’école quand il était un enfant.
Bankole:
Je
vais donner un arrière plan. Aisha pris des actions dans un cas qui était
brutal et enraciné a Charlottesville, dans l’héritage raciste de Virginie.
Las bas, vous trouvez des Africains qui s’écartent de la chaussé pour
laisser les enfants blancs passer. C’était le soi disant « Nouveau
Sud ». En 1991, j’ai rencontré une femme Africaine enseignante qui
vivait dans mon voisinage. J’avais emménagé dans la ville en 1991 en
provenance de Philadelphie. J’ai découvert que le service des eaux me
surchargeait à l’appartement ou j’habitais avec ma mère. J’ai été
remboursé. D’autres Africains m’ont dit que c’est comme cela que ça se
passait ici. Cette femme que j’ai rencontré avait la cinquantaine. Elle
m’a parlé de sa suspension d’une école primaire, et de l’accusation
qu’elle était pédophile. Elle a été humiliée devant le conseil d’école.
Malgré la présence d’autres Africains dans le conseil, il décida de la
diffamer. La presse locale était également prompte à la condamner. Ce qui a
été brouillé, c’est que des enseignants blancs étaient ceux qui faisait
ça a la jeunesse Africaine. La femme était un professeur chevronné et s’était
distingué dans les districts scolaires à travers l'Amérique. Elle rentrait
dans ville natale pour finir sa carrière. Elle avait un fils dont elle était
concernée, elle ne voulait pas le voir incriminé.
Notre
première conversation était a propos de ça, et j’ai ramené de New Jersey
des livres, sur le sujet de la
destruction
d’Africains dans leur jeunesse, ce dont elle avait besoin. Aisha et moi nous
sommes rencontré en 1992, et elle a emménagé au New Jersey pour vivre avec
moi. Lorsque nous nous sommes marié, elle avait un emploi dans la même école
polémique. Le conseil d’école avait encore deux membres qui étaient des
fervents racistes de l’époque des fermetures d’écoles publiques de
Charlottesville en 1956.
Aucun
Africain n’était admis dans les écoles, habituellement mieux équipées,
blanches dans la société divisé de ce temps la. A travers les USA, seules
quelques écoles comme celle de Charlottesville refusaient les Africains dans
les écoles publiques (entièrement blanche) dans les années 50. Pour défier
les officiels de Washington DC, ils avaient fermé les écoles pendant
quelques mois. Lorsque Aisha et moi avions fini de faire des histoires en
1993-94, un des couples racistes prit la retraite et le directeur démissionna
et prit un poste a 3000 km de l’état de Washington.
Shaka:
Vous avez passé 2 ans au Canada avant d’être expulsé, comment étaient
ces 2 années ?
Aisha:
En
fait, nous avons passé 3 ans au Canada. Parfois c’était bien, d’autres
fois c'était horrible!
Le
racisme était incroyable. (Lire Read Living
in a Racist Illusion
http://www.oocities.org/soulful___expression/
tire de notre 1ere numéro de Vibrations – le magazine en
ligne… Vibrations explore le racisme dans la soi disante scène de musique
Soul au Canada et démontre ses efforts a garder les artistes Afro-américains
authentiques hors du pays.)
Pendant
les premiers mois nous étions harcelé au Canada autant qu’aux USA, par les
mêmes forces.
C’était
intense, un vrai cauchemar! Il n’y a pas beaucoup d’Afro-américains et être
loin de mon groupe social était très dur. La plupart des Afro-Caribéens du
Canada étaient froid et même hostiles parce qu’ils n’étaient pas d’un
pays faisant parti de l’ancien « Commonwealth » Britannique. Je
me sentais constamment au milieu entre les gens hostile du Canada et les noirs
des USA qui ne voulaient pas entendre ce que j’avais à dire.
Malgré
tout, une année après avoir demandé le statut de réfugié, les avocats
furent capable d’arrêter quelque uns des harcèlements les plus vicieux
pour un moment. Nous avons eu quelques amis et la vie est devenue un peu plus
facile. Durant cette époque, nous avons porté plainte contre la compagnie
qui aidait les USA à nous espionner, et nous avons gagné. Ce n’était pas
une fortune mais assez pour être financièrement confortable un moment. Cela
nous permit d’avoir un bon appartement, et d’être capable de former mon
affaire de logiciel d’apprentissage et ma compagnie musical « The
Soulful __Expression ».
Cette
même année, j’ai produit mon premier CD intitulé : “The Soulful
__Expression of an African from America”. Je pense que la meilleure chose
qui m’est arrivé au Canada est d’avoir fondé "The Soulful
__Expression", notre compagnie musicale underground, que nous continuons
a utiliser en tant que véhicule pour prolonger la lutte des Africains
d’Amérique et d’ailleurs, a travers la culture et la musique.
Bankole:
1998
était l’une des pires années de ma vie. Au début de l’année, c’était
calme. Apres six mois, nous avons eu le sabotage d’emploi d’Aisha et nous
demandions le statu de réfugié politique de l’ONU.
C’est
un truc d’enfer de quitter un pays et d’être atteint par les tactiques du
FBI dans un autre.
Le
stress était élevé et la pression émotionnelle sévère. Mais nous avons
vu la lumière du jour a la fin de l’année en commencant a savoir ce
qu’est être réfugié, ce des millions parmi des millions ont a faire pour
trouver une vie quelque part.
Les
années 1999 et 2000 étaient chargées et productives, Toronto était devenu
notre maison ou nous nous sommes affirmés dans le royaume politique et
culturel. Aisha forma sa firme musicale et elle fit son premier concert en
1999, ce qui fut une sensation. Notre coopération avec les conseillers légaux
(nous étions privé d’aide légale Canadienne contrairement aux autre
demandeurs d’asile) était bonne, et nous commencions a trouver des gens
ordinaires et de la politique pour nous supporter au Canada.
Des
200, Aisha avait secoué la scène musicale a Toronto, et défié énormément
de personne qui s’attendaient a se qu’elle accepte la façon raciste et
exploitante dont les choses se déroulaient la bas.
Apres
quelques mois, nous avons eu une conférence à propos de notre demande de
refuge politique devant le consulat US. Nos supporteurs étaient peu mais déterminés,
certains a cause de nos batailles politiques, d’autres parce qu’ils
aimaient la vraie musique qu’Aisha produisait. Souvent, il était exprimé
que la vraie culture des Africains était respectée. Quelques semaines après
seulement, Aisha est apparu à la télévision, elle a chanté et joué son
style inimitable, nous avons reçu l’ordre de quitter le pays.
C’était
en Décembre 2000. Le Canada était un paradis temporaire, mais en aucun cas
un endroit plaisant.
Shaka:
Comment est-ce que le Canada vous a informer que vous deviez quitter le pays?
Aisha:
Ils
nous ont écrit une lettre disant: « N’ESSAYEZ PAS D’ENTRER AUX USA
A MOINS D’AVOIR UNE PERMISSION ».
Vous
pouvez la lire en ligne ici : http://www.oocities.org/windparade2003/wickedcanadaletterpage.htm
Bankole:
Par
courrier! Le gardien de l’immeuble a remarqué cette lettre et nous a dit
qu’elle a faillie finir dans une poubelle. La lettre disais « partez,
vous ne recevez pas le statut de réfugié. Vous devez partir d’ici 30 jours
ou vous serez arrêtés, vous ne pouvez pas retourner dans votre pays
d’origine ». Nos deux avocats furent frénétiques en lisant cela, se
précipitant aux livres de droit, au téléphone, au PC, de manière grave.
Shaka:
Aviez vous le droit de faire appel ou quelque chose d’autre pour repousser
votre départ?
Aisha
Nos
avocats ont fait appel a la court fédérale du Canada plusieurs mois avant
d’avoir reçu la lettre.
Techniquement
cela aurai du nous donner le droit de rester au Canada jusqu'à ce que la cour
fédérale donne son jugement, ce qui prend habituellement des années. Le
problème est qu’il y a des documents juridiques et des droits que les gens
ont, et il y a la réalité – le manque de loi de l’état. Si la loi était
appliquée nous serions sûrement au Canada. Mais l’état Canadien a violé
ses propres lois et nous a ordonné de quitter le pays comme si l’appel
n’existait pas.
C’est
comme l’a dit Bankole. Quelqu’un a décidé qu’une démonstration
fasciste soit en ordre. Le droit a l’appel est quelque chose dont tout réfugié
a droit, but c’est quelque chose dont nous avons été privé.
Il
y avait des moyens légaux de repousser notre départ, mais l’état n’adhérait
pas à ses propres lois et la réalité était que nous pouvions être kidnappé
illégalement et retourné de force en Amérique comme d’autres réfugiés
l’ont été. Nous avons fuit sur conseil d’un ancien membre du « Black
Panther Party for Self Defence » (Parti des Panthères noires pour
l’auto-défence) et avocat international, qui fut lui-même forcé a retourné
enchaîné illégalement quelques années plus tôt.
Bankole:
Lorsque
vous avez un appel à la cour fédérale Canadienne comme nous, et que vous
etes soudainement ordonné par l’immigration de partir, que faites vous?
Vous faites face au fascisme. Quelqu’un que nous connaissions, un ancien
« Black Panther » qui fut emprisonné et expulsé du Canada pour
avoir demandé le statut de réfugié politique, a dit que nous devrions
partir.
Cette
personne fut remise au bureau de prisons des USA, et il est sorti de prison
aveugle quelques années plus tard. Il fut privé de médicaments pour un
problème de santé. Cela prenait sens d’être sauf et de partir, malgré
que nous ayons considéré des étapes légales techniques comme faire appel
sur des fondements humanitaires.
Shaka:
Lorsque vous avez demandé l’asile au Canada, vous étiez forcé de payer
pour vos propres avocats.
N’est-ce pas contre la loi? N’etes vous pas supposé recevoir de
l’aide légale gratuite?
Aisha
Bien
sur que nous avions droit a de l’aide légale gratuite! C’est illégal de
faire payer aux réfugiés pour leur propre avocat si la décision est basée
sur la race et la nationalité du plaignant, ce qu’ils ont fait. Ce n’est
pas seulement illégal ; c’est incroyablement inhumain et immoral. Mais
je ne m’attends pas à ce que des gouvernements ou des corporations opèrent
avec un sens moral a moins qu’ils y soient forcés. La question est pouvez
vous rivaliser avec l’illégalité de la situation ? Toutes les grandes
corporations et les gouvernements ont des activités illégales, mais ils
prennent en compte que la plupart des gens sont trop fauchés et desesperés
pour être capable de se procurer un avocat et de porter plainte contre eux.
Dans le cas de sujets internationaux ils s’attendent à ce que les gens ne
puissent pas recevoir d’aide.
Quand
les noirs d’Amérique essaient de présenter leurs problèmes sur le plan
international, les blancs racistes, les noirs plus âgés des années 60, les
gouvernements et les corporations sont utilisés de la même manière, ce qui
rend la possibilité de recevoir de l’aide incomparable ou impossible. La
majorité des gens finissent par retourner aux USA, donc ils perdent leur
droit de porter plainte et l’habilité d’avoir un une affaire juridique
conséquente. Quand ça se passe comme ça, le système gagne. Il n’y a
jamais eu un cas de réfugié d’un Africain ou d’un Américain natif
couronné de succès dans l’histoire de la convention de Genève que nous
connaissons. Il y a un mythe particulier a propos du Canada, de la Suède, et
de Cuba accordant l’asile politique, mais ce n’est que ça, un mythe. On
sait bien que les Africain soi disant activistes Américains et les éviteurs
de problèmes ont obtenu naturalisation, permis de travail et de résidence,
mais habituellement avec des arrangements de « laisser-faire » entre
les différents chefs d’états des années 60 et 70. La plupart des gens ne
réalisent pas qu’il ne s’agit pas la «convention statut réfugié».
Beaucoup
de nos exilés sont sous menaces de déportation et d’extradition aux USA,
parce qu’ils n’ont aucun statut reconnu par la convention de Genève.
Malheureusement, beaucoup de gens de mouvements acceptent la prison ou
d’autres formes de torture comme un droit de passage en Amérique pour les
jeunes de la lutte d’aujourd’hui. C’est un gros problème. Ils ne sont
pas prêts à vous aider ni même vous parler, a cause de leur mentalité. Ils
voient ce comme leur combat pas
notre combat.
Les
choses qui faisaient fuir les gens, comme risquer la prison, est maintenant
devenu acceptable en tant que part de la vie pour les noirs aux USA, et
c’est un grand business pour l’industrie privé de prison Américaines
multimillionnaire qui fait d’énorme profit sur les emprisonnements et les
maladies mentales des Africains. Les prisons Américaines, qui sont privés,
abritent ¼ des gens emprisonnés dans le monde aujourd’hui. Et lorsque les
soi disant gens du mouvement des années 70 et 70 agissent comme si aller en
prison est une sorte de passage pour les jeunes alors qu’ils refusent
d’aider ceux d’entre nous ici, ça alimente les profits de cette
industrie.
Bankole:
Il
y a deux lois, quelque chose que nous apprenons tout de suite aux USA, ce
bastion de démocratie avec lequel on a grandit. L’une est la loi écrite
dans les livres. L’autre est la loi de coutume, ou les actions de tous les
jours qui sont enracinés dans l’histoire. Si vous regardez au milieu de
l’année 1850 en Amérique, vous voyez que dans les cas comme celui de la décision
Dred Scott. Un juge des USA a dit dans le jugement d’un Africain qui s'était
échappé de son oppresseur blanc, que Dred Scott devrait être rendu.
En
effet, il n’y a aucune loi qu’un blanc soit voué à respecter concernant
un Africain. C’est vrai aujourd’hui, et c’est la suprématie mondiale
blanche.
Aisha
et moi avons résisté au cœur de l’empire blanc d’aujourd’hui. Croyez
vous que la marionnette d’a coté défierai les USA et nous aiderai entièrement
a obtenir le statu de réfugié ?
Shaka:
Pouvez vous et avez vous l’intention de porter plainte?
Aisha:
Oui,
bien sur il y a des fondements pour une plainte et nous comptons attaquer!
Cela fait 4 ans que nous essayons de porter plainte. Mais trouver un avocat
compétent susceptible d’écouter et qui n’a pas peur d’attaquer en
justice l’état du Canada a propos de notre affaire est un grand challenge.
Si il y a quelqu’un en France voulant aider, contactez nous par tous les
moyens!
Bankole:
Pourquoi
pas? Tout outil étant dans votre mallette devrait être utilise. Il ne peut y
avoir de victoire pour les Africains ou les oppressé du monde sans activisme
méthodique et bonne connaissance légale.
Cela
va pour les réparations également. Un des raisons pour lesquelles nous
sommes censuré - cela inclut être stoppé, par les professionnels légaux de
plusieurs pays, d’avoir des informations a propos des détails techniques de
lois internationales – est parce que nous avons raison! Les avocats sont
pratiquement indispensables en lois internationales. Des cas comme les nôtres
ne peuvent êtres gérés par des gens ordinaires, ce n’est pas réaliste.
Mais ces systèmes légaux opérés et manipulés par les Européens n’ont
rien à voir avec la moralité.
Il
y a un riche respect pour ce que j’appelle des relations de pouvoir. Une
partie de cela est le lavage de cerveau que les Africains revoient par l’éducation.
Ce qui dans la plupart des cas est de l’entraînement. Beaucoup
d’Africains pensent qu’avoir quelques propriétés, des automobiles et des
vêtements élégants c’est avoir du pouvoir. En réalité, la plupart
d’entre nous ne peuvent même pas nommer une compagnie Afro-américaine qui
fabrique des lacets de chaussures nulle part dans le monde. Le vrai pouvoir
est manquant, mais les ornements font croire a trop de gens qu’ils ont du
pouvoir. Je pense que j’ai une prise sur certaines réalités et que je peux
les utiliser les expériences avec les systèmes légaux de l’ouest a mon
avantage.
Shaka:
Pouvez vous citer les pays ou vous avez vécu?
Aisha
& Bankole:
Nous
avons vécu en Angleterre, pays de Galles, Scotland, Irlande, Suède, France,
Belgique, Pays-Bas, Canada et les USA.
Shaka:
Vous ne recevez aucune aide sociale. Chaque fois que vous trouvez du travail,
votre employeur reçoit un coup de fil et vous etes renvoyé. Comment
pourvoyez vous a vos besoins?
Bankole:
Aisha
peut détailler ses difficultés à trouver un emploi légitime en Suède et
au Royaume Uni.
Nous
ne recevons rien de personne, autre que ce que nous gagnons par les soirées,
présentations, CD, ventes de livres et les dons.
Aisha:
Il
est important que les gens sachent que nous n’avons pas accès à l’aide
sociale ou à travailler légalement dans quelconque pays. Nous n’avons également
pas accès à l’assistance médicale. Nous pourvoyons a nos besoins en
faisant des soirées, leçons musicales, conférences, ateliers et ventes sur
« Soulful __Expression ».
Nous
vendons des livres, CD, faisons des ateliers et des soirées underground. Je
ne suis pas une célébrité activiste voyageant en 1ere classe en avion puis
retournant en Amérique dans un appartement confortable après avoir dit aux
gens a quel point c’est mauvais que je suis exilé.
Il m’est interdit d’aller en Amérique sans
permission, même pas pour une escale. Je suis privé de pouvoir disputer
cela légalement ou de faire appel à la décision de ma demande d’asile.
Nous n’avons aucun pays au monde ou travailler, vivre ou s’installer. Nous
dépendons des gens qui peuvent organiser des concerts et des ateliers pour
nous, tout comme nous dépendons des dons de la part d’amis et de
supporteurs. Les descriptions de nos livres et CD peuvent être lus (en
Anglais) a : http://www.oocities.org/realsoul_music/index.htm
Ou
en Français a : http://www.oocities.org/exiledone2002/soutenez_aisha_et_bankole2.html
Cette
question n’a pas été posée, malgré tout je souhaite parler de ma vie en
tant que travailleuse culturel, et de l’importance de sauver, préserver et
maintenir notre musique et notre culture. Il est très difficile pour
n’importe qui d’être sélectionné pour les soi disant festival de Jazz
qui ne sont pas avec une grande maison de disque ou n’ayant aucun ami
responsable. Mais ces festivals devraient mis à l’épreuve pour prendre
ceux d’entre nous qui sommes de la tradition. Ils prétendent relever notre
culture en même temps qu’ils nous restreignent et la détruisent. J’ai écris
au président du festival Jazz de Montréal a ce sujet.
Je
considère qu’être un activiste politique et un musicien en même temps est
pareille, donc je clarifie que la musique que je joue fait partie de notre
culture et de nos expériences en tant qu’Africains en Amérique. C’est
une expérience qui ne peut être imité ou séparé des nôtres aux USA.
Historiquement, les artistes culturels Afro-américains ayant ce point de vu
ont été bloqué (pour moins dire) par les corporations et les majors.
Selon
moi, en tant qu’artiste, l’essence de la musique Afro-américaine (Soul,
Blues et Jazz) est le « feeling » (sensation), qui vient de
l’expérience du peuple. Vous ne pouvez ignorer les politiques derrière la
musique et manquer de respect à l’expérience des gens en prétendant
rendre hommage aux maîtres.
Peut
importe comment vous voyez la chose, la
musique Soul est la musique sociopolitique des Afro-américains –
c’est aussi simple que ça. Ce n’est pas une forme d’art « Américaine ».
Selon moi, des gens comme Britney Spears et Nora Jones ne sont pas des
chanteuses Soul ou Jazz et leur donner des prix en les comparant a Nina Simone
est une absurdité absolue. Je demande comment l’oppresseur chante les
chansons de l’oppressé et ensuite prétend que c’est son expérience, sa
musique ? C’est impossible!
Si
vous chantez comme moi vous représentez la vraie culture. Présenter une
artiste culturel tel que moi donne aux gens un standard auquel comparer le
baratin informatique de l’industrie du disque d’aujourd’hui. Les grandes
corporations ne veulent de représentation de vraies cultures dans aucun pays!
Et
les corporations sont les sponsor des soi disant festival Jazz!
L’autre
problème est que beaucoup de ces soi disant festivals Jazz n’ont même pas
de musiciens Jazz en tête d’affiche. Le soi disant festival Jazz de
Scotland de cette année avait en tête d’affiche Van Morisson! A Stockholm
en 2002, c’était Angie Stone. En Belgique un fameux club, qui fait parti
d’un grand festival, a fait la promotion d’un Belge raciste chantant avec
un faux accent d’Afro-Américain du sud. La seule chose manquante était le
maquillage pour un visage noir. Quelques amis ont fait une petite campagne
afin que je puisse y participer, mais à la fin nous avons dit non parce que
le propriétaire voulait me payer 50 euro de moins que lui et tous les autres
artistes solo du club! J’utilise le terme Jazz
en italique parce que le nom correcte est Musique
Classique Afro-américaine,
(pas Américaine!)… Notre musique fut nommé ainsi parce que l’établissement
pensait qu’il était inutile qu’elle soit présentée sur scène,
seulement dans les bordels et les pièces pleines de fumée de cigarettes. En
revenant à l’origine de ce que je disais, c’est commun dans la location
(d’artiste), et vous trouverez ça dans chaque pays.
Nous
avons également vu a Toronto était des bandits de culture blancs, comme on
les appelle, jouant pour de grosse sommes alors que les musiciens noirs, même
des gens ayant joué pour James Brown, prenaient ce qu’ils pouvait a la
porte et avaient a promouvoir leur propres événements. Vous pouvez lire les
détails dans le 1er numéro de « Vibrations » en ligne a : http://www.oocities.org/soulful___expression/
Encore
un fois, c’est fait pour nous empêcher de jouer notre propre musique.
C’est un effort pour détruire notre culture et maintenir le business
multimillionnaire d’employer des imitateurs. Dans les années 1970 &
1980 les grandes maisons de disque ont abandonnés la plupart des artistes
politiques Afro-américains, donnant l’impression que la lutte
disparaissait. Dans les années 1990 les énormes maisons de disque
d’aujourd’hui ont « balayé » les petites compagnies ou des
gens comme Gil Scot-Heron était et nous avons perdu notre habileté à faire
entendre notre musique. Il est encore plus difficile de faire de l’argent
maintenant à cause de ça. L’habilité du privilège et les gens sans
scrupules capable de copier la musique causent un grand problème. Quand Nina
Simone rendit l’âme, il y avait 60 compilations de sa musique piratée en
Angleterre seulement! Contrairement a ce que les gens croient, elle n’a
jamais reçu ce qu’on lui devait. Et aujourd’hui c’est encore plus
difficile a cause
De
la machine a multi million voleuse de culture. Nous avons écrit un article la
dessus en utilisant beaucoup de ce que Roy Ayers dit dans le second numéro de
Vibrations: http://www.oocities.org/soulful___expression/
C’est
vrai qu’on peut produire des CD avec des compagnies comme The Soulful
__Expression, mais la distribution, le marketing et la finance sont de gros
problèmes. C’est très difficile d’être entendu par de larges audiences.
Étant donné qu’habituellement je n’obtient pas de concerts par la voie
normale, nous demandons aux gens d’organiser des tournées et des soirées
underground pour nous, et dans certains cas même si cela veut dire des
concerts chez les gens avec des amis, ce qui peut parfois bien payer. Ca a
bien fonctionné jusqu’ici et nous avons eu des tournées en Suède, en
Angleterre et en Irlande. J’ai également joué en Belgique.
Nous
essayons de venir en France et nous avons besoin que les gens organisent un
moyen pour que cette musique, et tout ce qui l’entoure, soit entendu. Le but
du vicieux système est de nous empêcher d’être entendu ou de travailler
n’importe ou dans le monde. Ils veulent détruire notre culture et réduire
notre message en silence. Ils ne souhaitent pas que nous disions la vérité
sur l’Amérique. Mais les gens peuvent aider à organiser des événements,
des collectes de fonds et des concerts. Nous demandons aux gens une chance
d’être entendu. C’est extrêmement important. W.E.B. Dubois a dit que
tant que la culture et la musique des noirs ne sont pas respectées notre
lutte ne le sera pas. Aujourd’hui les gens ne connaissent même pas ce
qu’est la Soul, le Blues et le Jazz, malgré qu’ils croient le savoir, et
c’est dangereux.
Cela
fut détruit à ce point. C’est une disgrâce qui doit prendre fin. Ce par
les musiciens, je me refere a ceux
d’entre nous qui jouons la musique traditionnelle Afro-américaine, pas les
artistes R&B ou le Hip Hop, parce que la plupart de ces gens ne jouent pas
d’instrument, ils ne sont pas musiciens.
L’affaire des imitateurs blancs ou autres spécialement d’Amérique pour
jouer et chanter nos chansons, en plus de discuter de nos sujets pour nous est
devenu un business de multi millions en Europe. Nous demandons aux gens de
nous aider à préserver et sauver notre culture de ce vicieux système!
Paul
Robeson a dit: “l’artiste doit choisir entre combattre pour la liberté ou
l’esclavage“. J’ai fait mon choix, ce lui d’utiliser ma voix afin de
combattre pour la liberté!!!!! Ceux d’entre nous ayant choisi la liberté
ont un droit a être entendu.
Les
gens doivent voir l’industrie du disque telle qu’elle est, un système
d’oppression et d’exploitation qui nous empêche de jouer la musique de
nos expériences, de faire passer notre culture, et qu’elle soit reconnue
sur un plan international.
Cela
inclut les principaux soi disant festival Jazz. Les propriétaires de clubs
m’ont dit en face qu’ils avaient peur de me sélectionner, tout juste
comme l’époque de la ségrégation, ils ne veulent pas offenser les Américains
blancs raciste à l’étranger.
Shaka:
Parlons d’Aisha, elle était enseignante, maintenant elle est chanteuse.
Depuis combien de temps est-ce qu’elle chante? Quels sont les styles
musicaux?
Aisha:
Je chante depuis l’age de 5 ans, j’ai 43 ans maintenant. C’est l’amour
de la musique, de la culture et de l’expérience noire en Amérique dont je
fais parti qui m’ont inspiré à étudier la musique a l’université.
J’avais chanté depuis 15 ans lorsque je suis arrivé a l’université
Indiana.
Je
joue et je chante la Soul, le Blues et le Jazz comme celui présenté par Nina
Simone, Donny Hathaway, Abbey Lincoln etc mais dans mon propre style, j’écris
également une grande partie de mes chansons. J’ai bien l’impression que
ce que je fais est une branche de l’arbre spirituel de la musique
traditionnelle Afro-Américaine. Lisez une reçu a: http://www.oocities.org/realsoul_music/
Dans
les représentations, je fait tout d’un piano d’église avec vocaux, scat,
passant par des ballades jusqu’a la musique politique ou je fait
participer toute l’audience! Le style est simple, mais puissant. Généralement,
je chante et joue le piano en tant qu’artiste solo. Mes capacité sont assez
large (environ 4 octaves), alors j’essaie de faire ça de façon vraiment
intense, Soul et doux dépendant du morceau. J’aime composer des
instrumentaux standards, et l’un de mes favoris est mon hommage à Ella
Fitzgerald ou je joue “How High the Moon”.
Je
suis une enseignante autant qu’une chanteuse et pianiste. Je me considère
comme “travailleuse culturel” dans la tradition musicale Afro-Américaine.
C’est pourquoi je fait des ateliers et donne des classes sur l’importance
de maintenir notre musique et notre culture. Je suis aussi conteuse
d’histoires. Je raconte et j’écris des histoires pour enfants avec de la
musique originale, basé sur l’expérience Africaine.
Dans
mes classes, j’enseigne aux gens que la Soul, le Blues et le Jazz sont “la
musique folklore et classique sociopolitique des Afro-américains” (pas des
“Américains”). Je démontre par tous les moyens méthodiques que cela
vient des Africains et que ça fait parti de l’expérience Africaine en Amérique.
A cause de ça, beaucoup de gens essaient de m’empêcher de présenter mes
ateliers et mes classes. Étant donné que je suis chanteuse et musicienne,
j’utilise des techniques vocales, le piano et utilise des faits historiques
pour faire le point.
J’ai
des élèves de voix et de piano dans plusieurs pays, ce qui est également un
crime dans un sens, parce que je ne suis pas autorisé à rester et les faire
développer ou gérer mon affaire. Cela fait maintenant 21 ans
que je suis professeur, et je suis qualifié par une autorité
d’apprentissage aux USA pour enseigner la musique dans les écoles primaires
et secondaires las bas. Malgré que j’aie de la crédibilité et les
connaissances requises, mon message n’est pas désiré, évidemment.
Shaka:
Combien d’albums ont été réalisé? Quel est le plus populaire?
Aisha:
J’ai
realisé 6 CD chez “The Soulful __Expression” notre maison de disque indépendante.
Je pense que le CD le plus populaire est "My Gift is My Culture".
C’est un solo, double CD qui capture une de mes performances
live au grand piano a Umeá, en Suède, ou les symphonies Suédoise
sont enregistrées. J’ai reçu de très bonnes critiques pour ça, et la
qualité d’enregistrement est super. Je pense que ça aussi est représentatif
de ce que je fais en live.
Shaka:
Etes vous supportés par des artistes populaires? Y a-t-il eu une
collaboration?
Aisha:
Je n’ai jamais eu de réel soutient de la part d’artistes populaires! Dans
l’industrie du disque, la plupart des gens sont trop arrogants meme pour
admettre que nous avons une culture, ils n’ont que faire de quelqu’un
comme moi. Ils sont trop occupés à nous voler! Les gens doivent comprendre
que l’industrie du disque est un business coupe-gorge. Aucun « bidon »
n’aidera un vrai à être entendu, et cela se répète dans l’histoire.
Je suis vrai!
Admettons
le, personne ne va volontairement se privé de travail pour donner a
quelqu’un d’autre!
Si
ceux d’entre nous relevant de la tradition avaient l’opportunité de
donner des représentations, les gens verraient que nous avons une culture
vivante qui ne s’est pas éteinte avec la sœur Nina Simone. Ils verraient
également que ce que nous présentons ne peut être dupliqué ou imité.
C’est la musique de notre expérience, celle qui vient de notre âme! (soul)
C’est pourquoi on l’appelle « Soul Music ».
Pas
meme les artistes qui imitent (faking the funk) comme on dit, ni l’industrie
ne souhaitent que les consommateurs aient une comparaison entre l’imitation
et la vraie culture. Ils veulent quelque chose pour être confortable! Si ceux
d’entre nous issus de la tradition s’exprimait, ça produirait un marché
pour la vraie culture, (Jazz, Soul & Blues) qui existe bien avant que nous
puissions acheter notre musique a la Fnac… L’industrie du disque veut que
les gens dansent sur “bitch get out of the way” et des jeunes musiciens
blancs jouant une version dilué de ce qu’ils ont appris par les Européens
et « Américains » blancs croyant que c’est du « Jazz »
(qui dans la plupart des cas ne l’est pas du tout). Pas un seul morceau
à propos de valeurs ou de liberté crées par les Afro-américains!
Les
gens veulent discuter cela disant que ce n’est pas vrai, mais personne ne
peut me répondre quand je demande ou sont les livres sur le Jazz écris par
des musiciens Afro-américains? Ils existent, mais les Américains et les
Européens ne les imprimerons ou ne les mettrons pas en disponibilité. Nous
sommes ici aux USA et en Europe, mais nous ne pouvons pas êtres payés, jouer
sur scène ou enseigner a des ateliers dans les festivals ou les universités.
Le
seul soutient de la part d’un artiste populaire que j’ai reçu était
quand Stevie Jackson de Belle & Sebastian a fait l’ouverture de ma
prestation quand j’ai joué a Glasgow pour la première fois.
Sudden
Move, le 5e CD produit chez “The Soulful __Expression” est une
grande collaboration, mais pas avec des artistes célèbres. Suivez ce lien
(c’est en Français)
http://www.oocities.org/realsoul_music/achetez_les_cds_de.htm
Les
textes et chansons sont en Anglais, Suédois et Français.
Shaka:
Bankole, vous avez écrit deux livres; “Exiled One volume 1:1” et
“Exiled
One” volume 2:1”. Sont-ils disponibles aux USA et au Canada?
Bankole:
C’est
exact. Je suis content de les avoir vendu depuis Août 2002. 1:1 est le plus
populaire, j’en ai vendu plus de 250. La suite; 1:2, a été vendu a 75
exemplaires pour l’instant. Ils sont fait en déplacement, de pays en pays.
Je fais des autographes et récemment j’ai lu des extraits dans des représentations
pendant qu’Aisha jouait du piano et chantait. Au Canada, les supporteurs en
ont vendu quelques uns, mais au USA très peu de copies existent.
Shaka:
Peut-on les se les procurer en d’autres langues que l’Anglais?
Bankole:
Non,
seulement en Anglais, mais tu sera le bienvenu pour une traduction en Français!
Shaka:
Combien en avez-vous vendu pour l’instant?
Bankole:
Environ
325 copies. Elles ont étés vendues a travers la Suède, principalement par
des supporteurs a
Uppsala.
Dublin et Derry en Irlande, Liverpool en Angleterre, Glasgow, Scotland, Paris,
Ghent, Brussel et Antwerpen en Belgique… Récemment un bon nombre a été
vendu à Amsterdam et aux Pays-Bas
Shaka:
Quel est le contenu de vos livres? Comment les décririez vous?
Bankole:
J’écris
des commentaires politiques, et des points de vu culturel et historiques sont
partagés. Il est unique que je sois en exile, et que j’ai passé une
trentaine d’années a m’accrocher sur le sujet de la libération des
Africains aux USA.
Shaka:
Maintenant je
vous laisse l’opportunité de dire ce que vous souhaitez au publique
Francophone du monde entier!
Bankole:
Je
dirais merci de lire cette interview, et je pousse tous les Francophones à
nous aider, d’apporter de la solidarité pour ceux d’entre nous que les
corporations Anglophones essaient de censurer.
Nous
avons l’intention de visiter la France fin 2004 début 2005, et nous apprécierions
votre aide arrivé las bas et probablement pour une visite en Afrique de
l’ouest. Avec votre aide, nous ne serons jamais opprimés et nos liens
seront forts à travers les langues et les cultures.
Visitez
notre site web, www.oocities.org/exiledone2002
où nous avons un appel en Français, et travaillez avec nous pour que
notre cas soit supporté, légalement et sur un plan humain.
Aisha:
Merci beaucoup! S’ils vous plait, soutenez nous!!!!!!!! Nous avons besoin du
soutient des gens en France. Voici une liste de ce qui peut être fait.
1.
S’il vous plait, invitez nous en France pour des soirées, classes et
ateliers! Nous avons l’intention d’être en France en Décembre. Veuillez
s’il vous plait organiser des conférences, et des événements musicaux et
charitables! Les salles n’ont pas besoin d’être énormes; mais nous avons
besoin d’aide des gens en France! Nous pouvons discuter des détails en
Anglais et en Français avec quiconque susceptible d’arranger quelque chose
pour nous. Nous pouvons également faire des ateliers en Français avec
l’aide
d’un
traducteur. Je parle un peu Français.
2.
Aide Médicale: J’ai besoin de
lentilles de contact, qui sont difficiles a acheter dans la plupart des pays,
mais pourraient être acheté facilement et bon marché en France sans
prescription. J’apprécierai énormément que quelqu’un puisse en acheter
et me les envoyé. Je peux fournir les détails de ma prescription et les
adresses de plusieurs endroits en France ou elles peuvent être acheté…
3.
S’il vous plait, achetez un livre (en Anglais seulement) ou un CD. Voir le
site web pour une description de chaque CD en Français! http://www.oocities.org/realsoul_music/achetez_les_cds_de.htm
L’adresse
générale est: http://www.oocities.org/exiledone2002/
4.
Si quelqu’un voudrait nous aider dans notre affaire juridique pour
s’installer en France ou en Europe, contactez nous s’il vous plait!
Trouver un pays est de la plus grande importance, nous avons voyagé pendant
pratiquement 5 ans sans pays! Nous sommes particulièrement interessés pour
parler avec des avocats, des ONG, organisation et quiconque voulant aider!
5.
Nous recherchons des contacts qui peuvent nous aider à voyager en Afrique de
l’ouest. Toute aide à ce sujet sera appréciée !
Vous
pouvez nous écrire a: soulful___expression@yahoo.com
Merci
beaucoup!
Aisha
& Bankole