V. Précision du GPS
Un mauvais calcul de la
distance peut être une source d’imprécision. En effet, la valeur donnée
par convention à la vitesse de la lumière est une approximation car, dans
l’ionosphère (une couche de gaz faisant partie de l’atmosphère), la lumière se
déplace moins vite que dans l’air.
Dans certains cas, il se peut que le signal d'un satellite soit réfléchi avant d'arriver au récepteur, ce qui entraîne un positionnement totalement erroné. Mais la plupart des récepteurs GPS sont capables de détecter ces faux signaux et les élimine dans le calcul de la distance.
Nous pouvons citer d’autres
sources d’erreurs tels que la mauvaise inclinaison des satellites ou encore
leur proximité qui entraîne une certaine imprécision dans les mesures de
temps, mais celles-ci sont négligeables.
L’incertitude
horizontale est inférieure à 100 m dans 95% des cas. En essai, nous avons pu
constater que cette valeur était encore moindre en comparant la valeur donnée
par un récepteur GPS et celle indiquée sur une borne de la place Kléber de
Strasbourg.
L’erreur
verticale, quant à elle, est d’après nos sources de ± 156 m, mais encore une
fois, cette valeur est une valeur moyenne qui ne tient en aucun cas compte de
l’erreur réelle et comme cette valeur a été prise par un seul récepteur, on ne
peut pas généraliser.
Pour
des applications du GPS telles que le positionnement ferroviaire, les marges
d’erreur sont rapportées de 10 à 30 cm. La cartographie et le suivi des
mouvements des plaques tectoniques requièrent quant à eux, des précisions de
l’ordre du cm. Une telle précision est inconcevable de la part du GPS à cause
du SA, c’est pourquoi, à moins de posséder un appareil réservé à l’armée
américaine, on utilise le système DGPS, un dérivé du GPS.
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