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Numdapha - La frontière nord de l'Harshakistan a connu de graves incidents hier, 3 décembre. Une patrouille que l'on suppose de l'armée indienne, forte de plusieurs véhicules armés, a fait irruption sur le territoire de la Principauté, en violation de toutes les règles du droit international.
La réaction de la Garde Nationale harshakistanaise ne s'est pas fait attendre et des barrages ont été mis en place sur toutes les routes donnant accès à la capitale, Numdapha (photo ci-contre). Les raisons de cette incursion demeurent obscures mais depuis quelques jours la tension entre l'Harshakistan et le gouvernement de Dehli était perceptible. Deux compagnies de la Garde Nationale ont été mobilisées en quelques heures à la demande de la Maharani qui a exprimé son indignation devant cette nouvelle manifestation de l'arrogance indienne. Une unité de réservistes féminins a également été rappelée pour renforcer la sécurité aux frontières (photo ci-dessous).
A Numdapha, dès l'annonce des incidents, des centaines d'Harshakistanais se sont rassemblés devant le palais du gouvernement, scandant des slogans hostiles au militarisme indien.
"L'Harshakistan ne sera pas un nouveau Cashemire" déclarait un officiel proche du gouvernement. "Nous sommes un petit pays pacifique et l'attitude de l'Inde à notre égard est incompréhensible" a-t-il ajouté. Il est encore trop tôt pour connaître les réactions de la communauté internationale. L'Harshakistan n'est toujours pas membre des Nations-Unies. Pire encore, la principauté ne possède pas de gisements pétroliers et, dès lors, son sort n'est guère susceptible d'intéresser les "grandes puissances".
Les opérations actuellement menées dans la région nord sont classées "secret défense" et il faudra sans doute quelques jours pour savoir se qui se passe exactement. Sur un plan strictement militaire, l'Harshakistan n'a pas les moyens de s'opposer à une invasion de grande envergure puisque le traité liant la principauté à la République Indienne dispose que c'est cette dernière qui a la charge assurer la sécurité du petit État. La Garde Nationale ne comprend qu'un millier d'hommes,effectif auquel s'ajoutent les unités féminines considérées comme particulièrement redoutables en combat de guerilla. Leur entrainement sévère et, surtout, de la forte motivation de ses personnels, font de ces amazones modernes un corps d'élite.
A l'heure où nous ecrivons ces lignes la Maharani a réuni un Cabinet de crise dont la première mission sera d'évaluer la situation sous tous ses aspects, militaires et politiques. Une délégation harshakistanaise se rendra sans doute à Delhi dans les prochaines heures pour tenter d'obtenir des éclaircissements et, selon toute vraissemblance, chercher avec ses homologues indiens les voies d'un apaisement. Des sources qui ont voulu préserver leur anonymat affirment que l'Inde n'aurait aucune responsabilité dans les évènements actuels et qu'une tentative de destabilisation de type terroriste est tout à fait plausible.
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Numdapha - Un village de la région nord défendu par les "Tigresses d'Harshakistan" a été le théatre de violents échanges de tirs entre les forces féminines de la National Guard et des assaillants non identifiés. "Tigresse d'Harshakistan" en actionLa riposte harshakistanaise aurait été "fulgurante" selon les termes d'un communiqué publié à Numdapha le 4 décembre. "Une fois de plus - ajoute le même communiqué - nos Tigresses ont montré leur savoir faire et leur bravoure. Les assaillants, impressionnés par ces guerrières d'élite, se sont repliés en désordre, abandonnant sur le terrain armes et munitions". La localisation précise de ces incidents n'a pas été rendue publique.
La photo du mois
Le Col. Sree Madhura, commandant les unités féminines de la National Guard d'Harshakistan.(Photo AHP)
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