- Le visiteur qui voyage pour la première fois en Harshakistan est surpris d'observer que la majorité des femmes vit au quotidien seins nus, quelle que soit la classe sociale ou l'ethnie à laquelle elles appartiennent. À la différence des habitudes connues dans la plupart des autres États du sous-continent indien, être seins nus pour une femme harshakistanaise - et être représentée ainsi - est considéré comme normal et relève d'une coutume protégée par la loi.
Il en a toujours été ainsi ?
- Les origines de cette pratique courante du "topless" féminin dans la vie quotidienne, et notamment en zone rurale, remontent aux temps les plus anciens. Seules les femmes en deuil ou travaillant dans certaines administrations ou exerçant des professions spécifiques se couvrent entièrement la poitrine de leur sari.
Une fois par an, lors de la fête nationale, la Maharani d'Harshakistan se présente la poitrine découverte au balcon d'honneur du Palais Royal, témoignant en cela de son attachement à l'un des aspects particuliers de la culture et de l'identité harshakistanaises.
Chez elles les femmes harshakistanaises sont aussi seins nus ?
- A la maison, dans le cadre de la vie familiale, la femme ne portera que rarement un vêtement, la nudité complète - porteuse d'un fort symbolisme spirituel - étant vécue le plus naturellement du monde. N'oublions pas, également, que les femmes sont très fortement majoritaires en Harshakistan : ce sont elles qui "donnent le ton" !
Mais que les touristes se rassurent, rien ne leur sera jamais imposé. Nous demandons simplement qu'ils évitent des tenues provoquantes et des attitudes ou des regards équivoques. Toute relation doit se fonder sur le respect mutuel. La nudité totale est aussi très fréquente - pour ne pas dire généralisée - en bord de lacs, dans la région sud de la principauté, ainsi qu'en zone tribale.
Cela étant, s'il n'est pas inconvenant pour une femme harshakistanaise de dévoiler sa poitrine, il est incorrect pour un homme de se promener en public torse nu, ceci étant surtout valable à Numdapha.
Quelles sont les règles de savoir-vivre qu'un touriste se doit de respecter ?
- Ne jamais donner ni argent, ni bonbons.
Pour pénétrer dans une demeure, attendez d’y être invité par la maîtresse de maison qui seule a le pouvoir de vous autoriser à franchir le seuil de la porte familiale.
Ne pénétrez jamais dans une cuisine, lieu particulièrement pur, souvent à l’abri des regards.
Pour un étranger, le fait que la maitresse de maison vous recoive totalement dévétue est une grande marque d'honneur. C'est elle seule qui décidera de la tenue qu'elle adoptera, son mari étant tenu d'approuver son choix.
Garder en toutes circonstances une attitude respectueuse et ne jamais faire allusion à la nudité éventuelle de vos convives féminins.
Pour manger, n’utilisez que votre main droite. C’est avec elle que vous donnez, payez et recevez. La main gauche est réservée aux tâches moins nobles.
Élever la voix, crier, se mettre en colère sont de très mauvaises manières qui ne résolvent pas les problèmes. Il est également très indécent de toucher la tête de quelqu’un, ou de
désigner quelqu’un ou même une statue du doigt.
Temples et monuments se contournent dans le sens des aiguilles d’une montre ( sens cosmique ). Il est parfois nécessaire de se déchausser pour y pénétrer, et pour certains l’accès en est interdit. Une offrande de quelques dizaines de roupies peut être déposée dans les sanctuaires visités.
Demandez toujours l’autorisation avant de prendre un harshakistanais en photo. Même chose si vous désirez photographier l’intérieur d’un sanctuaire: cette requête sera souvent accordée, dans ce cas une offrande serait chose normale.
Il faut savoir aussi que la tradition en Harshakistan veut que seulement le mari et l'épouse peuvent manger ensemble. Les veuves et les veufs, les célibataires et les demoiselles mangent avec les convives leur propre sexe.
Un homme ne peut s'adresser directement à une femme mariée plus jeune que lui-même ni toucher la soeur de son épouse. Tout ceci crée chez nous une tendance à une forte vie communautaire des femmes.