Mot du Supérieur général du Séminaire de Québec aux 400 invités pour le doctorat d’honneur
offert par l’Université Laval
à Jean-Christophe Rufin
à l'occasion du 340e/150e de l'Université Laval
jeudi le 26 septembre 2002 dans les jardins du Séminaire des Missions-Étrangères à Paris
Le Séminaire de Québec, une société de prêtres diocésains, fondée en 1663, par le Bienheureux François de Laval, premier évêque de Québec, et uni par lui au Séminaire des Missions-Étrangères de Paris pendant plus de cent ans, se voyait octroyé en 1852 par Victoria, reine d’Angleterre et souveraine de l’Amérique du Nord britannique, une Charte Royale accordant au dit Séminaire de Québec, le privilège de décerner des degrés et d’agir dorénavant comme directeur de la première université française en Amérique, l’Université Laval, ainsi nommée en hommage au Bienheureux François de Laval, fondateur de notre Séminaire qui existe encore aujourd’hui.
Tout en manifestant une reconnaissance sincère à la reine Victoria pour son geste, le Séminaire de Québec n’oublia jamais ses racines françaises et sa mission d’éducation au service du peuple des rives du Saint-Laurent.
C’est avec joie que je représente ici la société des prêtres du Séminaire de Québec pour marquer de nouveau, en ce lieu, notre attachement à l’héritage français et la culture commune qui nous unit et, par-dessus tout, notre lien à l’Université Laval que nous avons quittée en 1970 pour la laisser voler de ses propres ailes, mais qui nous demeure sans cesse proche et si chère.
Laissant les réminiscences de mes humanités classiques prendre le dessus, je souhaite longue vie et prospérité sur tous les plans à l’Université Laval dont je suis fier d’être un diplômé en lui disant AD MULTOS ET FAUSTISSIMOS ANNOS.
HERMANN GIGUÈRE, ptre
Supérieur général du Séminaire de Québec
Dernière mise à jour 26 janvier 2003
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