Extrait de "Dix ans de circulaires 1967-1977,
Les premiers pas de l'instinctothérapie"
Mars
1975
(...) Et maintenant, entrons dans le vif du sujet avec l'expérience
du mois.
Connaissez-vous des diabétiques ?
Eh bien, voici de quoi les étonner et leur donner un autre
espoir que le sursis de l'insuline. De quoi leur redonner aussi
la joie manger ce qui leur plaît...
En 1947, lors d'un accident de voiture dû à un accès
de coma hyperglycémique, M. A.Z, découvrit qu'il
était diabétique.
Quinze ans de pillules pour compenser le pancréas, puis
il fallut se résoudre aux piqures d'insuline : 20 unités
dès 1962, toujours davantage au cours des années,
avec tous les effets secondaires bien connus : troubles circulatoires,
froid tenace aux pieds, perte de la sensibilité aux orteils,
ulcères dus aux démangeaisons irrésistibles,
infections pour la moindre blessure, soif inextinguible (3 litres
par jour), insomnies, points au coeur, etc
Avec les années, ces symptômes allaient s'aggravant
: juste avant de prendre son dernier reste d'energie pour frapper
notre porte, M. A.Z. en était à 40, voire 50 unités
d'insuline, première attaque de gangrène (sauvée
de justesse à l'hôpital), une hydropisie traduisant
l'atteinte cardiaque (5-6 litres d'eau dans les jambes), il devait
s'appuyer contre le mur entre chaque marche d'escalier pour reprendre
son souffle et son coeur ; sa vue était également
atteinte, la rétine et les réflexes d'accomodation
ne remplissant plus leurs fonctions ; depuis 5 ans, il avait dû
renoncer aux excursions de société de comtemporains,
plus question de ski, ni d'équitation, ses sports anciennement
préférés, bref, selon ses propres termes,
il se sentait mourir à petit feu.
Et voilà le miracle : le 15 février, M. A.Z. suit
un cours d'introduction. Le 17, il vient chercher un choix complet
et se lance, comne nous le préconisons, du jour au lendemain
dans l'expérience. Non sans un certain scepticisme, mais
avec une honnêteté totale : discipline absolue,
aucune dérogation, approvisionnement sans failles.
Résultat au bout de quinze jours : il n'a plus qu'à
peine quelques traces de sucre dans l'urine, tout en mangeant
le tous les aliments défendus dont il rêvait depuis
des années : miel, dattes, bananes, fruits sucrés
en tous genres... Et surtout, il n'a plus besoin que d'une dose
minime d'insuline, 5-10 unités, qu'il hesite à
ramener à zéro plutôt par peur de trop croire
au miracle...
De quoi faire rougir les blouses blanches les plus doctorales.
L'hydropisie ? disparue, plus trace de "godets"
lorsqu'il enfonce le doigt dans sa cheville.
La polydipsie ? plus question. Il boit un ou deux décis
deVolvic par acquit de conscience.
Le coeur ? invraisemblable : il se surprend à monter
les escaliers en prenant deux marches à la fois... heureux
souvenir de Jeunesse. Il regrimpc même le sentier de montagne
de son chalet sans problème.
La vue ? en circulant sur l'autoroute de Lavaux, il s'aperçoit
qu'il ne connait plus le "trou noir" à l'entrée
des tunnels,qui l'obligeait à ralentir l'allure pour laisser
à ses iris le temps d'accomoder : plus aucun probléme
pour emprunter la piste de gauche et dépasser les trainards
"qui ne font que du 90 à l'heure". Il n'en croit
pes ses yeux.
Le prurit, le froid aux pieds, la paresthésie des
orteils, l'insomnie ? évaporés : il constate même
que l'infection ne s'installe plus. Une coupure au rasoir cicatrise
en deux jours, une blessure au doigt reste propre, sans désinfectant,
ce qui n'était sinon jamaia le cas.
Capacité de travail : déjà 6 heures par jour, sans coup férir.
Monsieur A.Z. remonte à cheval, et pas un cheval de labour, une jument qui s'est distinguée dans divers concours... Ceux qui connaissent la branche savent qu'il faut une sacrée dose d'énergie et de reflexes.
Qu'en pensez vous ? Un miracle à peine croyable ! Eh bien non ! Pour nous, c'est vraiment normal. Mais M. A.Z. est un homme intelligent. Il a vraiment compris les choses et appliqué les règles de l'instinctothérapie correctement, à 100%. Il ne s'est pas dit comme tout le monde : si je le fais à 90 %, j'aurai déjà le 90 % des bienfaits escomptés. Ce qui est fondamentalement faux.
Il ne s'est pas dit qu'une petite exception ou qu'un produit douteux ne pouvait tout de même rien faire - n'est-ce pas ? Car c'est là laa cause de l'échec de 90 % de ceux qui essaient de nous suivre. Aussi bien le mécanisme de l'instinct que les mécanismes immunologiques ne peuvent retrouver leur intégrité qu'en retournant intégralement aux conditions originelles. Sinon on ne trouve jamais ni le vrai plaisir de manger, ni l'équilibre des fonctions et le potentiel immunologique qui permettent de tels miracles, c'est à dire qui sont nécessaires à une santé normale.
Il est bien difficile d'admettre qu'une bouchée de ce fameux pain quotidien, qu'un bonbon, qu'un fruit séché à chaud ou qu'un oeuf de poule nourries pas 100 % correctement, ou Dieu sait quoi, suffise à compromettre les choses. Et pourtant l'expérience nous le montre, sur des nombres maintenant suffisants : nous ne sommes pas absolus par fanatisme, mais par la force des choses.
Un train doit aussi rester 100 % dans ses rails, un centimètre d'écart, et c'est la catastrophe. Pour l'organisme, c'est la même chose. L'hérédité est faite pour rouler dans les voies pour lesquelles elle s'est construite à l'origine. Il n'y a qu'un seul écartement correct, c'est l'alimentation originelle. Une seule faille et tout commence à dérailler....
(...)