La Transocéane

20 juin 2002

À nous de livrer la marchandise

Le budget de la Transocéane sera de 1 475 000$

Montréal
La première présentation de la Transocéane prendra son élan avec un prologue dans les rues du Vieux-Montréal, le mercredi 18 septembre, tandis que l'étape initiale sur route sera disputée à Farnham, le 19 septembre, et la dernière en Bretagne, le dimanche 29 septembre.

C'est ce qu'a confirmé le président du comité organisateur, Jean Lessard, lors d'un point de presse tenu hier matin à Montréal. Le même exercice a été a effectué à Cowansville.

«Nous avons préparé une variété de parcours qui permettront de mettre en valeur les talents de rouleuse, de grimpeuse ou de sprinteuse des différentes cyclistes», de faire remarquer Jean Lessard.

La portion initiale de l'épreuve de 11 étapes (excluant le prologue) d'une distance totale de 900 km se tiendra en sol québécois avec cinq tranches sur route, y compris un critérium à Cowansville. La deuxième moitié se déroulera en Bretagne et comprendra six étapes réparties sur cinq jours, dont le contre-la-montre, le 29 septembre, en matinée. La gagnante de la Transocéane sera connue en après-midi à l'issue de l'étape entre Ste-Marie et Rennes.

La Transocéane est la première course cycliste disputée sur deux continents et est née du jumelage entre le Grand Prix féminin international du Québec et le Tour international féminin de Bretagne.

La tenue de cette Transocéane nécessitera un budget d'opération de près d'un million et demi de dollars - plus précisément 1 475 000 $ - alors que celui de la première édition du Grand Prix féminin international du Québec, en 1998, se chiffrait à 75 000 $. Plus de la moitié de ce budget sera consacrée aux services aux athlètes.

«Nous avons toujours donné la priorité aux athlètes et celles-ci apprécient notre accueil, notamment parce que les déplacements sont très limités entre les différentes étapes avec un même lieu hébergement tout au long de la semaine», explique Jean Lessard.

Le décalage horaire
Jean Lessard a reconnu que le décalage horaire entre la cinquième étape au Québec, au Mont Sutton le dimanche 22 septembre, et la première en Bretagne, le mercredi 25 septembre, avec l'arrivée à Guipavas (Finistère) constituera un des éléments majeurs.

«La principale inconnue de la Transocéane est le décalage horaire auquel les athlètes feront face. On a tout fait pour en minimiser les effets en faisant un vol direct des cyclistes vers Nantes, le lundi 23 septembre, et en leur donnant une journée de repos le 24», a fait valoir le président du comité organisateur.

Jean Lessard a réitéré les propos émis en mai 2001 lors de la présentation du projet de la Transocéane à la direction de l'Union cycliste internationale (UCI).

«Comme il s'agit d'une première, nous serons surveillés de près par l'UCI. Ce sera à nous de livrer la marchandises», a-t-il argué.

Jean Lessard a en outre relaté que pas moins de 25 équipes avaient manifesté leur intérêt de participer à la Transocéane. Le comité organisateur limitera cependant le nombre de formations inscrites à 20.


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grâce à la collaboration de Dominique Beaudoin

Guy Maguire, webmestre, SVPsports@sympatico.ca