La Transocéane |
---|
24 août 2002
Les efforts sont concentrées sur les cinq tranches dans Brome-Missisquoi
Les cinq étapes bretonnes et celle de Montréal de la course cycliste Transocéane ont été annulées hier par le comité organisateur. Le suspense persistera toutefois jusqu'à lundi en ce qui concerne les étapes prévues dans la MRC Brome-Missisquoi du 19 au 22 septembre, mail les choses semblent se diriger dans la bonne direction.
Cette décision d'amputer la Transcoéane de 6 des 11 étapes prévues ne constitue pas une surprise puisque le concept original d'une course sur deux continents était devenue pratiquement irréalisable en raison d'un important manque à gagner représentant 25% du budget original de 1.5 million.
«C'était important de conserver la partie québécoise pour nos commanditaires. On ne pouvait pas se permettre de sauter une année», a fait remarquer le président Jean Lessard.
Il a également noté que l'annulation de l'étape montréalaise était reliée à des raisons financières, mais aussi au concept initial.
«Avec le projet original, l'idée était partir de la métropole à Montréal pour finir à l'autre métropole à Rennes. Et comme il faut couper dans les dépenses, on s'est concentré à sauver ce qu'il y avait dans la région», de poursuivre Jean Lessard.
Il a aussi précisé que l'annulation de la portion bretonne de la Transocéane a permis d'économiser une somme de 500 000 $ et que le budget devrait tourner aux alentours de 700 000 $.
«On va garder le nom de Transocéane parce toute la promotion a été faite autour de ce nom-là», a aussi indiqué Jean Lessard.
Le projet de la Transocéane, il faut le rappeler, était né de la fusion du Grand Prix féminin international du Québec et du Tour international féminin de Bretagne.
Un maximum de 15 équipes en lice
Il a aussi noté que le peloton de course devrait regrouper un nombre maximal de 90 concurrentes alors que les projections initiales, touchaient 120 cyclistes réparties au sein de 20 formations.
On va se limiter à 15 équipes, dont sept européennes. Le calibre de la course devrait être plus fort que l'an passé avec plusieurs gros noms. Nous avons relancé les équipes avant de faire notre "move" et il y a en a au moins 11 qui ont confirmé leur présence. On attend encore d'autres réponses à cause du décalage horaire», fait remarquer Jean Lessard.
L'édition 2001 du Grand Prix féminin international du Québec avait regroupé 84 concurrentes réparties au sein de 15 formations, dont quatre de l'Europe.
Jean Lessard n'a pas caché que les représentants du Tour international féminin de Bretagne étaient «extrêmement déçus» de la tournure des événements.
«Ils sont ceux qui risquent le plus de perdre des équipes parce que leurs dates réservées (25 au 29 septembre) arrivent tout de suite après la fin des étapes québécoises. On ne sait pas si tous les équipes vont retourner tout de suite en Europe», signale Jean Lessard.
une page mise en ligne par
SVP
grâce à la collaboration de Dominique Beaudoin