Leur histoire des motoneiges

Site de Serge Marier

Le sculpteur mécanisé de Québec

Révision le 14 janvier 2004 Courriel mariersculpteur@yahoo.com

(en construction)

 

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Serge Marier né le 11 septembre 1953 Québec capitale.

Courriel mariersculpteur@yahoo.com

 

Leur histoire de la motoneige LPM débute en 1943

 

Le lac des prairies est situé près de St-Anne de la Pocatière et de Ste-Louise ( 160 kilomètres à l’est de Québec).

Pointe ouest du lac des prairies : que de beaux souvenirs pour les deux amis qui sont toujours parmi nous : Laurent Gagnon et Louis-Paul Marier à droite l’inventeur de la légendaire LPM 43. Il cherchait à se véhiculer l’hiver à bord d’un véhicule léger. Bombardier propose l’auto-neige, dimension trop imposante pour l’utilité qu’il désire. Du coté des USA Eliason implantée depuis 1924 mais Louis-Paul n’a pas eu vent de sa présence, alors il entreprit de s’en construire un. L’hiver venu, la LPM-43 est fonctionnel.

La conclusion est formidable. En fait, il était dans l’avenir.

L’année suivante, il a vendu cette merveille, en pièces, mais avec regret. Il faut comprendre, nous étions en guerre. Il aura tout de même su se divertir dans un tel contexte. Le commercialiser n’était pas évident et le breveter c’était tout un problème. Alors, il n’en restera que deux photos de son passage devenant une légende ne pouvant la voir de nos yeux.

A l’époque la LPM-43 devançait les véhicules USA avec une avance déconcertante. Leurs modèles 1950 adoptent sa conception. Le fabriquant Polaris utilisera la même conception de 1954 à 1964. Toutefois, ils n’utiliseront jamais une suspension arrière entre autre innovation. La LPM-43 en utilisait une dans sa seule année d’existence En 1959, J.A. Bombardier nous présente son fameux Ski-Doo possédant un grand réseau de vente facilitant sa position; il y aura plus d’une centaine de fabriquant de petits véhicules en Amérique du Nord. Pendant ce temps, on a oublié la vénérable auto-neige ; on peut penser à M. Adalbert Landry de la Gaspésie et beaucoup d’autres un peu partout dans le monde. Il y aurait eu un marché et on l’a échappé. Maintenant l’infrastructure des sentiers de motoneiges a été créé en fonction de leurs dimensions.

Le retour de l’auto-neige est sans issu.

C’est là, près de la maison paternelle que la LPM-43 fut construit. Serge et Louis-Paul discutent d’un éventuel retour après 60 ans. Les bolides, eux, sortent du bâtiment de Serge, emprunt d’originalité créative.

Lors de cette rencontre un passage sur vidéo qui fut visionné, apparaît un gestuel des plus explicite de la part de l’inventeur inconnu; Serge, pour l’occasion, agissait comme journaliste avare de questions.

À l’hiver 2004 une rencontre historique va se dérouler. Marcel le frère de l’artiste va insérer le tout sur internet. Louis-Paul et son copain Laurent vont voir la Marier 2004. Les deux cousins sont liés d’un pacte familial. Louis-Paul à offert à Serge une des deux seules pièces existantes de la légendaire LPM. Le pacte est Serge 51% et Louis-Paul 49%. absent depuis 60 ans, difficile d’imaginer quel sorte d’engin il nous proposerait aujourd’hui.

 

Aujourd’hui, Serge, le sculpteur mécanisé, s’en est occupé. Un coup d’œil sur son armada ne laisse personne indifférent. Ce sont des œuvres d’art mécaniques. Sa visual Heat.01 2002 termine une décennie et demie de développement, châssis carrosserie.

Photo visual

Serge raconte : Je suis rendu dans le cœur-moteur, première qualification. Le sculpter pour en étudier le mouvement, ensuite la fonderie suivra l’usinage et pour finir par le contact allumage. J’aimerais récupérer le dit moteur pour le réinstaller sur une moto de ma conception embrayage centrifuge légale sur la voie publique cette fois. On remarque, sur la façade de son bâtiment, un super design vision de sa future moto, accompagnée d’une pilote type lazer.

 

Vision étrangère de la moto que l’on connaît. Étant stylisé sur la lettre M, curieux personnage, ce super Serge. Prenons du recul pour mieux le situé, retrouvons nous à l’hiver 1985 lors d’une discussion dans un bar avec des amis, Serge élabore une moto-neige plus près de la moto à sa manière.

Quelques jours avant le grand prix de motoneige du célèbre carnaval de Québec. Le sculpteur Serge a marier l’histoire familiale avec l’art mécanisé. Toujours est-il qu’une rencontre avec le directeur de cet événement Michel Lambert, celui-ci l’invitant a cette compétition avec un engin hors-norme on lance le message. Des amis lui offrent un châssis Bombardier Blizzard 1972 , on enlève le moteur d’une moto Yamaha 750. Voilà Serge avait les ingrédients pour composer son mélange. Son grand maître et son meilleur ami Georges le seconde dans ses radicales modifications. Elle devient une moto allégorique. Georges remarque que l’essieu motrice est tordu. Serge répond : on l’installe comme ça; nous n’installerons pas de crampons. Je veux m’amuser mais pas détruire.

 

Lors de la mise à feu le son est mélodieux, le sélecteur de vitesse inversé fonctionne bien. Le lendemain dans l’épreuve finale du 25 tours : quelle belle journée ensoleillée. Les spectateurs n’ont d’yeux que sur ce marginal personnage arborant barbe et cheveux longs pilotant ce monstre mécanique de couleur gris argentée. Moteur surexposé avec un son déconcertant il est totalement remarquable face à ces rivaux. Serge raconte que c’est un carnaval. Le journaliste Jacques Rainville est amusé de la présence de Marier. Par contre. aux essais, on comprend vite que la machine manque de traction mais le prototype est opérationnel. Serge est satisfait du résultat visible à la grande finale.

Après la visite du bonhomme carnaval c’est un départ; le no. 44 piloté par Serge Marier se place sur la ligne de départ ce sera son baptême de glace . Lors de cette course, Yvon Petit, pilotant un Ski-doo sera le vainqueur.

Serge est pilote de moto toutes disciplines confondues; il aborde les virages en dérapage contrôlé. Le changement des vitesses donne une autre vision de la motoneige conventionnelle ; la traction n’y est pas; de plus après la carburation coupe et ce sera l’abandon. Pendant ce temps le Ski-doo avait 2 tours d’avance. Serge dira en rigolant : (quelle performance médiocre).

Le soir venu il n’est pas à la fête des vainqueurs ; il est a installer des crampons avec Georges. Ils sont repartis à la piste qui est bloquée à certains endroits stratégiques mais cela ne dérange pas.

Au départ le devant lève, seconde vitesse relève et retombe une seconde fois le coup d’œil est super il n’y a pas de tromperie; il y a un mélange de race dans cet engin, mais voilà il y a un gros problème insurmontable pour cet essai final c’est comme sur un rail de chemin de fer; ses bras ne peuvent tenir la pression. Le sculpteur habitué d’affiler le tranchant de ses couteaux a trop mit de tranchant à tout ce qui touche à la glace.

 

1986

Serge se lance dans la construction du châssis et carrosserie conservant Yamaha comme motorisation. Le sculpteur rapproche la mécanisation a l’art. De plus Georges est un artiste dans l’usinage et la fonte des métaux. Voyons il n’ont pas oublié l’essieu tordu de Bombardier construisant une enveloppe indestructible super prise de force dit Serge idéal pour les prototypes.

 

 

La 750 est de type sportive. A noter l’échappement localisé à l’arrière du siège. Aussi, la 1100 est destinée à la performance avec la carburation en avant provenant d’une moto XS-4. Serge sectionna la transmission c’était le moteur qui accouplait sa dernière moto de compétition en 1984 . Elle devait être secondée par un embrayage de motoneige conventionnel . Serge est étonné de l’arrivée de Yamaha en 2003 similitude déconcertante; un hasard peut-être. Serge a opéré un moteur Harley Davidson sporter 1969 de la même façon , n’en restant que quelques photos et dessins d’une vision d’un H .D. drag neige. Le projet restera sur tablette.

Mauvaise nouvelle : Georges est atteint d’un cancer, ils n’ont plus le cœur à s’amuser. Ils continueront à développer des bolides que l’on n’a pas encore vu aujourd’hui. Un jour lors d’une course Serge observe et élabore un espèce d’énorme Kart mélangé avec une position, conduite de motoneige équipé d’énorme pneus avec une propulsion de GM. En ce mois de décembre Georges vient de s’endormir pour toujours : c’était le jour du tremblement de terre en 1988.

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