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ANCÊTRES

IMMIGRANTS

 

LES PREMIERS IMMIGRANTS

Les premiers Bisaillon qui firent le long voyage à travers l’atlantique pour le nouveau monde étaient quatre frères. Leurs noms étaient: Etienne, Benoît, Michel et Pierre. Ils étaient originaires de la ville de St-Jean d’Aubrigoux dans l’Auvergne, région de France, aujourd’hui localisée dans le département de la Haute-Loire. Ils ont débarqués en Nouvelle-France (Aujourd’hui province de Québec) entre 1680 et 1682. Ils ont probablement été encouragés à faire le voyage par un de leur cousin, Mathieu Faye, arrivé plus tôt avec le Régiment de Carignan. Etienne et Benoît se sont établis à Laprairie près de Montréal. Michel s’est établi à Détroit et Pierre près de Susquehanna River, aujourd’hui, Comté de Lancaster en Pennsylvanie. 

  ÉTIENNE  BISAILLON

  Les premières mentions d’Étienne Bisaillon dans le nouveau monde est inscrit sur un acte notarié datant du 16 novembre 1682 lors de l’achat d’environ 100 acres de terre à Laprairie. Il acheta ce terrain d’un chirurgien du nom d’Antoine Barrois au montant de 1000 livres. Le 8 mai 1683, Étienne Bisaillon ainsi que Jean Aumont et Pierre Bourdon  achetèrent  un permis de traite avec les indiens Ottawa de Vital Oriol. Le même jour, ils embauchèrent Charles Deneau dit Destailly moyennant une somme de 200 livres et 10 peaux de castor pour les accompagner chez les Ottawas.

Le 25 novembre 1685, Etienne mariait Jeanne Roanes, dans la chapelle Notre Dame de la Madeleine à Laprairie. Jeanne était la fille de François Roanes et de Perrine Meunier. Il y eu sept enfants de cette union, tous nés à Laprairie.

  Le 25 août 1691, Étienne acheta de Bertrand Arnaud une maison à deux étages située sur la rue St-François à Montréal au montant de 2500 livres. Il acheta cette maison peu de temps après l’attaque de Laprairie par le Capitaine John Schuyler de l’armée Britannique cantonnée à New York.  Le 16 octobre 1691, il la loua à Dominique Thaumer de la Source, chirurgien, pour la somme de 200 livres par année.

  En 1693, Étienne acquit plusieurs autres terrains à Laprairie. Le 13 septembre 1693, il acheta un lot de son frère Benoît.  Le 30 octobre 1693, il acheta un autre lot, cette fois-ci de son beau-frère Antoine Rousseau dit Labonté et de son épouse Marie Roanes.

Le 31 mai 1694, Étienne s’associa à Charles le Gardeur Delisle et Charles Deneau dit Destailly  afin d’effectuer un voyage de traite chez les Ottawas.  Étienne contracta beaucoup de dettes suite à sa participation pour l’achat de provisions et d’équipement requis pour ce voyage. Le 17 septembre 1694, il dû emprunter 260 livres de Georges Pruneau avec promesse de rembourser à son retour de chez les Ottawas.

Le 6 septembre 1697, Étienne vendait sa propriété de la rue St-François de Montréal à Pierre Billeron dit Lafatigue au montant de 2500 livres.  Au cours du même mois, Étienne fût  assassiné par les Indiens Iroquois et fut enterré le 25  septembre 1697 à Laprairie. Sa veuve Jeanne Roanes se remaria le 25 janvier 1700 à Laprairie avec François Demers fils d’Étienne Demers et de Françoise Morin. Il y a eu trois enfants de cette union.  Jeanne Roanes mourût le 3 décembre 1738 et fut enterrée le jour suivant à Laprairie.

 

BENOÎT BISAILLON

La première mention de Benoît dans le nouveau monde, est sur un acte notarié datant du 13 février  1686 pour l’achat d’une propriété de Jean Caillault dit LeBaron au montant de 1160 livres et 50 boisseaux de blé.  Le 3 septembre Benoît loua sa ferme à Jean Hamas pour une période d’un an au montant de 50 livres et 50 boisseaux de blé.  Deux jours après avoir loué sa ferme, Benoît s’embarqua pour un voyage de traite avec les Indiens Sioux, voyage organisé par Nicolas Perrot. Le 8 mai 1690, Benoît  fit un autre voyage de traite pour Louis de La Porte Louvigny pour une rémunération de 300 livres. En 1692 Benoît et Charles Vallée financèrent et participèrent à un autre voyage de traite avec les Indiens Ottawas.

Le 30 septembre 1692, Benoît épousa Catherine Gagné dans la chapelle Notre Dame de la Madeleine à Laprairie.  Catherine était la fille de Pierre Gagné et de Catherine Daubigeon.  Un an plus tard, le 25 septembre 1693, Benoît vendit une partie de ses terres à son frère Étienne pour 30 livres.

La femme de Benoît était sage-femme.  Après avoir assistée plusieurs femmes à la naissance à leurs bébés, elle-même mourra peu de temps après avoir donné naissance à leur propre fille unique. Benoit l’appela Catherine Anne. Celle-ci née en 1699 fût baptisée le 11 août à Laprairie. Le 29 septembre 1699, Benoît rédigea un contrat de mariage avec Marie Charlotte Lecours, fille de Michel Lecours et Louise Leblanc. Le jour suivant, Benoît et Charlotte se marièrent à Montréal.  Il n’y a pas eu d’enfant de cette union.

  En juin 1700, Benoît se noya au cours d’une traversée en canot entre Laprairie et Montréal. Son corps fût retrouvé à Varennes ou il fut inhumé le 14 juin 1700.

Sa veuve Marie Charlotte se remaria le 19 octobre 1700 à Montréal avec Pierre Pinsonnault, fils de Francois Pinsonnault et d’Anne Leber. Il y eu dix enfants issus de cette union.

 

MICHEL BISAILLON

Après son arrivé, Michel Bisaillon s’est installé à Détroit où il acheta une propriété à Fort Pontchartrain de Salomon du Vestin. Michel épousa Marie Marguerite Fafard, fille de François Fafard et de Marie-Madeleine Jobin le 30 juin 1720 dans la chapelle Ste-Anne de Détroit. Quatre enfants sont nés de cette union.

Michel était très impliqué dans la traite de fourrure. Plusieurs traités de fourrure de Détroit étaient redirigées vers New York et en Pennsylvanie, endroits ou les fourrures obtenaient un prix plus élevé. Michel et son frère Pierre avaient la responsabilité d’apporter une partie de ces traites à Philadelphie.

En 1714 Michel fut accusé d’avoir «Présenté aux anglais de la Caroline les indiens Illinois»  ces allégations venaient du Révérant Père Deville, (missionnaire Jésuite) et de Monseigneur Deliette. En contrepartie, en 1715, Michel apporta sa contribution afin de  convaincre les mêmes indiens Illinois d’appuyer les français lors de l’attaque des indiens Fox en 1715.

Michel et sa famille seraient  retourné à Laprairie vers 1718, année de naissance de la sa fille Marie-Marguerite. On ne connait pas la date exacte du décès de Michel. Il décéda avant le 8 mai 1723. Un acte notarié rédigé à cette date mentionne, Marie-Marguerite âgée de 5 ans, fille de feux Michel Bisaillon.  Sa veuve Marie-Marguerite Fafard mourut en 1728 et fut inhumée le 26 décembre 1728 sur l’Ile Dupas.

 

PIERRE BISAILLON

La première mention de Pierre Bisaillon dans le nouveau monde est sur un acte notarié datant du 16 décembre 1682 ou son frère Étienne acheta un terrain à Laprairie près de Montréal. La signature de Pierre apparaît sur le document probablement en tant que témoin de la transaction. En 1686, Pierre s’engage avec le groupe d’Henri Tonty avec l’intention de faire un voyage ayant pour but la descente de la rivière Mississippi. Pierre s’y est joint en partenariat avec Gédéon Petit et Sieur de Salvage. Le voyage fut un échec après que leur bateau ait coulé et qu’ils aient perdu toute leur cargaison. Après cet échec, Pierre se rendit en Pennsylvanie pour joindre l’organisation de traite de Jacques LeTort.  Avec le temps, Pierre est devenu un marchant de fourrure très prospère le long de la rivière Susquehanna. Il entretenait de très bonnes relations avec les indiens Conoy situés le long de cette rivière.

Pierre parlait parfaitement le langage des indiens Delaware. Il était de temps à autre appelé comme interprète pour John Evans, Gouverneur de la Pennsylvanie lors de négociations avec les indiens. James Logan, secrétaire de la Pennsylvanie et ami personnel de William Penn (fondateur de la Pennsylvanie) avait établit un poste de traite à Conestaga sur la rivière Susquehanna. Durant plusieurs années, Pierre Bisaillon ainsi que la famille Letort et celle de Martin Chartier ont approvisionnés la plupart des traites de fourrures à l’organisation de Logan.

Bien que Pierre ait eu beaucoup de bons contacts à Philadelphie, il avait aussi beaucoup d’ennemis.  En 1708, tous les biens de Pierre furent confisqués par la Court de Philadelphie qui le suspectait de favoriser les ententes entre les français et les indiens. James Logan qui avait financé beaucoup de traite pour Pierre, écrivit une lettre adressée à William Penn défendant Pierre.  Le contenu de la lettre s’exprimait comme suit :

«  Peter Barzalion  est avec nous depuis très longtemps. Il s’est très bien comporté l’an dernier lors d’une négociation pour une grande quantité d’importations indiennes venant de l’étranger. Le tout fût conclut pour 30 livres. Je me porte garant de lui, même si tout le monde le juge sévèrement. Bien qu’il soit  français, il est très loyal et je crois que malgré ce que vous savez sur cette affaire, vous ne devriez pas le toucher. Au cours des 9 derniers mois, il alla avec Michel à la recherche de mines. Durant ce temps, et pour son malheur tous ses biens furent saisis et vendus par l’administration, et ce parce que John Moore s’était fâché avec lui. J’ignore que faire pour le moment, toutefois je dois garder la direction. S’il reste ici, il est prêt à faire une attestation de fidélité à l’Angleterre ce qui pourrait l’aider. C’est un homme aidant et honnête et ceux qui font des affaires avec lui, peuvent  compter sur lui. Cependant, j’ai peur que s’il est provoqué et qu’il nous quitte, il serait capable de faire beaucoup de mal. »

  En 1711, Pierre fut accusé d’avoir incité les indiens à se rebeller contre les colonies Anglaises basé sur ses relations avec les Français et fut emprisonné à Philadelphie. Le 22 août 1711, il fut libéré moyennant une caution de 508 livres. Il devait se présenter à son procès à la prochaine session de la cour de Philadelphie. Le 13 mai 1712, Pierre fut acquitté et la permission lui fût donné de continuer ses traites avec les indiens.

C’est probablement au cours de l’un de ses nombreux  voyages à Philadelphie qu’il rencontra sa seconde épouse Martha Combe. Le couple s’est installé dans la vallée de Susquehanna en Pennsylvanie.

Au cours des années 1740, les français travaillant dans l’organisation de Logan se retirèrent et plusieurs se rallièrent à des organisations Françaises. Maintenant avancé en âge, Pierre se retira des affaires et demeura dans la vallée de Susquehanna ou il acquit de nombreuses terres et une grande richesse. Pierre Bisaillon décéda le 18 juillet 1742 à Coatesville Conté de Chester en Pennsylvanie. Il fût enterré à l’église St-John à Pequea du même conté. Son Épouse, Martha, décéda le 18 juin 1764 à Pequea Conté de Chester, et fût aussi enterrée à l’église St-John

Ci-dessous, les pierres tombales de Peter Bezellon (Pierre Bisaillon ) et de Martha Bezelon (Martha Combe). Les photos furent prises le 16 juin 1998, au cimetière de St-John  de l’église épiscopale dans le comté de Chester en Pennsylvanie. Au cours du dernier siècle,les éléments ont effacé une partie des inscriptions durant plus d’un siècle. Il est écrit sur la pierre de Pierre «  À la mémoire de Peter Bezelon qui a quitté sa vie le 18 juillet 1742 à l’âge de 80 ans. Ceux parmi vous qui ont un cœur tendre arrêtez-vous, lisez et pensez à moi. Je fus un jour comme vous l’êtes présentement, comme maintenant je suis ce que vous serez. »  Il est écrit sur la pierre de Martha «Elle a quitté sa vie le 18 juin 1764 à l’âge de71 ans. Vous tous qui venez me voir sur ma tombe, et comme je suis, vous serez. Repentez-vous sans délais car en un instant ma vie me fut enlevée. »

 

Traduit dans le français par Roger Bisaillon de Beloeil, Quebec

Translated into French by Roger Bisaillon of Beloeil, Quebec