Les témoignages non chrétiens sur l'existance de Jésus
Des auteurs modernes de la fin du 18ème ont commencé à mettre
en doute l'historicité de Jésus, sur des bases inexactes héritées
des traditions de l'"âge des ténèbres". Puis
d'autres leur ont emboîté le pas du 19ème siècle à
aujourd'hui. On doit à leurs ouvrages de nouvelles figures de
styles, et un nouveau genre littéraire qui ne résiste pas à
l'analyse. Plutôt que de se livrer à la contre-argumentation,
n'est-il pas préférable d'écouter, tout comme un juge, les
différents témoignages puis de délibérer.
En effet, certains pourraient penser que l'on trouve relativement
peu d'allusions à Jésus-Christ et à ses disciples dans les écrits
des deux premiers siècles de notre ère que nous connaissons
aujourd'hui. Les faits montrent néanmoins que, du haut de leur
grandeur, les historiens profanes considéraient le christianisme
naissant comme une petite secte obscure, issue des Juifs méprisés,
une nouvelle et pernicieuse superstition cherchant à ruiner
l'idolâtrie généralement admise à cette époque.
Cependant, après examen, on s'aperçoit que bon nombre d'écrivains
païens ont, d'une façon ou d'une autre, reconnu l'existence de
Jésus et l'expansion du christianisme au cours des deux premiers
siècles.
Note : Les latins avaient un mépris non déguisé pour ce qui
concernait Jérusalem. Quelques 70 ans avant notre ère, Cicéron
dira de la grande ville que c'était "une bicoque". On
peut aisément comprendre que l'on parla peu de ce qui se passait
à Jérusalem, tout au moins d'une manière publique. Surtout
qu'au début, les chrétiens ont été assimilés à une secte
juive dissidente.
Le témoignage juif
Tout d'abord, il y a le témoignage des premiers écrits
talmudiques. Après avoir étudié soigneusement leur témoignage,
Joseph Klausner, célèbre savant juif, déclara que les
"premiers récits talmudiques juifs sur Jésus confirment à
la fois l'existence et le caractère général de Jésus"
("Jesus of Nazareth", p. 20), et ce malgré que le fait
que les juifs étaient profondément contre Jésus.
Dans la Mishna du Talmud juif, livre de la tradition juive, un
rabin du nom d'Eliezer, (qui vécue au temps des apôtres) décrit,
en le condamnant, "Yeshou de Nazareth" (Jésus de
Nazareth); "un homme, née d'une femme, qui se présentait
et cherchait a se faire Dieu" , donc ce rabin, qui détestait
Jésus, dit en fait que Jésus se disait Le Fils de Dieu, et
c'est une preuve indirecte que c'est bien pour ca qu'il ont
crucifier Jésus, donc Jésus a bien dit qu'Il était Le Fils de
Dieu. Est-ce que Jésus était fou ou non de dire ca ? A lire ses
paroles et voir ce qu'il a fait, je ne pense pas qu'il était
fou. En passant, l'église catholique n'avait aucun accès a la
Mishna du Talmud juif et ne pouvait absolument pas la modifier ou
l'influencer.
Le témoignage de Flavius Josèphe.
« En ce temps là, vivait un sage nommé Jésus. Il se
conduisait bien et était estimé pour sa vertu. Nombreux furent
ceux tant Juifs que gens dautres nations qui devinrent ses
disciples. Pilate le condamna à être crucifié et à mourir.
Mais ceux qui étaient devenus ses disciples ne cessèrent de
suivre son enseignement. Ils racontèrent quil leur était
apparu trois jours après sa crucifixion et quil était
vivant. Sans doute était-il le Messie sur qui les prophètes ont
racontés tant de merveilles. »
Josèphe avait situé Jésus dans lhistoire, car il fait de
même mention pour Jean Baptiste et pour Jacques, premier
Evêque de Jérusalem, dit le frère de Jésus
: Ananus rassembla le Sanhédrin des juges et fit
comparaître Jacques le frère de Jésus ainsi que quelques
autres ; il les accusa davoir violé la loi et les livra à
la lapidation (Antiquités Juives, XX, 9,1).
Le témoignage des historiens romains.
Comme les écrits de Pausanias et d'Appien, parmi les historiens
grecs, ainsi que ceux de Tite-Live, Paterculus, Valère-Maxime,
Justin et Florus, parmi les historiens latins, embrassent une période
antérieure à celle du règne de Tibère, il n'est pas étonnant
qu'ils n'aient pas parlé du christianisme. Mais Tacite qui
n'appréciait guère le christianisme, raconte les persécutions
cruelles que Néron infligeait aux chrétiens. On le range parmi
les premiers historiens profanes de l'antiquité pour ce qui est
de l'exactitude et de la justesse du jugement. Il naquit vers
l'an 54 de notre ère. Dans le livre 15 des Annales, il raconte
comment un bruit courut qui accusait Néron de l'incendie de
Rome; puis il écrit au paragraphe 44 ce qui suit:
" Pour étouffer cette rumeur, Néron fournit des accusés
et infligea les supplices les plus raffinés à des gens haïs
pour leurs abominations, auxquels la foule donnait le nom de chrétiens.
Tacite ajoutait cette précision: "Ce nom [chrétiens] leur
vient de Christ, qui, sous Tibère, fut livré au supplice par le
procurateur Pontius Pilatus. Réprimée sur le moment, cette exécrable
superstition perçait de nouveau, non seulement dans la Judée,
berceau du mal, mais à Rome même. "On ajouta des moqueries
de toutes sortes à leurs supplices: c'est ainsi que, couverts de
peaux de bêtes, Ils mouraient déchirés par des chiens, ou bien
on les clouait à des croix, ou encore ils étaient voués au
feu, et brûlaient pour servir de lumière nocturne quand s'éteignait
la lumière du jour". Mais ils ne cédaient pas! (Annales,
livre XV, paragraphe 44.)
Il suffisait d'offrir de l'encens à l'empereur pour échapper à
ces traitements cruels. Mais les premiers chrétiens ne faisaient
pas de compromis.
D'autres écrivains romains, tels que Suétone, Pline le Jeune, Sénèque
et Juvénal, Lucien, Celse, font allusion aux disciples du Christ
et à l'expansion du christianisme. Ces premiers prédicateurs
chrétiens n'étaient pas des hommes extrêmement instruits selon
les critères du monde cultivé de l'époque. Les membres du Sanhédrin
remarquèrent que les apôtres Pierre et Jean étaient "des
hommes sans instruction et des gens ordinaires"(Ac 4:13). A
propos de Jésus lui-même, "les Juifs [...] s'étonnaient
et disaient: "Comment cet homme sait-il les lettres, alors
qu'il n'a pas fait d'études?" (Jn 7:15).
On retrouve ces idées chez les historiens profanes: "Celse,
le premier écrivain à s'en prendre au christianisme, s'en moque
parce que des ouvriers, des cordonniers, des cultivateurs, les
plus ignorants et les plus rustres des hommes, sont les prédicateurs
zélés de l'évangile ("Allgemeine Geschichte der
christlichen Religion und Kirche, par August Neander, 1842, vol.
1, p. 120). Au dire d'Origène, Celse lui-même a reconnu que
"ce n'étaient pas uniquement les gens simples qui étaient
amenés par la doctrine de Jésus à adopter sa religion".
Effectivement de nombreux nobles romains sont devenus chrétiens.
Pline le Jeune, en qualité de gouverneur de la Bithynie, légat
de l'empereur Trajan de Rome, demanda à l'empereur quelle était
la meilleure façon de procéder avec les chrétiens. Cet échange
de correspondance ayant eu lieu au plus tard quarante ans après
la mort de l'apôtre Paul, sa lettre constitue donc un document
classique obligeant tous ceux qui ne croient pas au récit
biblique de la vie de Jésus-Christ à admettre que celui-ci a réellement
vécu, que ce fut un grand maître, qu'il fit des disciples dévoués,
dont la vie devait être si différente de celle des païens
qu'elle attirerait l'attention des empereurs romains eux-mêmes.
Dans cette lettre, après avoir reconnu qu'il n'a «jamais
participé personnellement à des enquêtes concernant des chrétiens»
Pline déclare: «Voici en attendant, la règle que j'ai suivie
vis-à-vis de ceux qu'on me déférait comme chrétiens. Je leur
ai demandé s'ils étaient chrétiens. Ceux qui l'avouaient étaient
menée au supplice cependant que d'autres personnes niaient l'être
ou l'avoir été. Celles-ci, mises à l'épreuve, non seulement
offraient des sacrifices païens mais «s'emportaient en imprécations
contre le nom de Christ. A rien de tout cela, dit-on, l'on ne
peut jamais forcer ceux qui sont véritablement chrétiens».
D'autres encore, ajoute Pline, reconnaissaient qu'ils avaient été
chrétiens autrefois et qu'ils adressaient même «une invocation
à Christ, comme à une divinité», mais que depuis quelque
temps déjà «ils ne voulaient plus l'être».
Les accusés qui niaient être chrétiens étaient relâchés à
condition, dit Pline, d'avoir "en ma présence, invoqué les
dieux, et offert de l'encens et du vin à votre image [celle de
Trajan] (...) [et d'avoir] maudit le Christ". Tout chrétien
avéré était exécuté. (Lettres de Pline X: 96).
Pline voulait savoir si Trajan approuvait ses méthodes et sa façon
d'agir. L'empereur, en réponse à cette lettre de Pline, le félicita
pour la ligne de conduite qu'il avait adoptée. « Tu as, écrivit
Trajan, suivi la voie que tu devais dans l'instruction de ceux
qui t'ont été déférés comme chrétiens ». Le neveu et
successeur de Trajan (117-138 apr. J.-C.), écrivant au proconsul
d'Asie au sujet des chrétiens, déclara: «Par conséquent, si
dans des accusations de ce genre les habitante de la province
sont capables de soutenir quelque chose de précis contre les chrétiens,
de manière à porter l'affaire devant les tribunaux, qu'ils le
fassent, mais dans ce cas seulement et non quand Il s'agit
d'accusations officieuses ou de simples bruits» (App. Euseb.
Hist. Eccles., IV, 9).
Juvénal, écrivain satirique et poète latin (60-140 apr. J.-C.
env.), fait allusion à la description que donne Tacite des persécutions
de chrétiens (Bat. 1. p. 155-157). Sénèque (4 av. J.-C. - 65
apr. J.-C. env.), homme d'Etat et philosophe très estimé et
tuteur de Néron, dit aussi quelques mots du christianisme
(Epist. XIV). C'est ce que font également le sophiste grec « à
la bouche d'or » Dion Chrysostome (40-115 apr. J.-C. env.)
[Orationes Corinthiae XXXVII p. 463], et Arrien, historien et
philosophe grec qui naquit vers l'an 96 apr. J.-C. (Dissertat.
IV, 7 & 5 et 6).
Brossant les grandes lignes de la vie de l'empereur Claude, Suétone,
historien latin qui naquit vers la fin du premier siècle, dit
ceci: « [Claude] expulsa de Rome les juifs qui, à l'instigation
de Chrestus (le Christ), provoquaient constamment des troubles »
(Vie de Claude, chap. 25). Et lorsqu'il parle des cruelles persécutions
qui sévirent sous Néron, Suétone dit encore: " On
punissait les chrétiens, ce groupe d'hommes attachés à une
nouvelle et pernicieuse superstition" (Vie de Néron, chap.
16).
Lucien, rhéteur grec qui naquit vers la fin du règne de Trajan,
attaqua les doctrines des chrétiens et ridiculisa leur forme
d'adoration. Écrivant à l'occasion de la mort de Peregrinos
Proteios, un cynique illustre, Lucien déclara, entre autres
choses, que les chrétiens « parlaient de lui (du Christ) comme
d'un dieu, le considéraient comme un législateur et
l'honoraient du litre de Maître. Aussi adorent-ils encore ce
grand homme qui fut crucifié (crux simplex) en Palestine, pour
avoir apporté dans le monde cette nouvelle religion ».
Origène, l'un des plus notables Pères de l'Église (185-254
apr. J.-C.), nous a conservé le témoignage de plusieurs autres
non-chrétiens de l'antiquité. Il nous dit par exemple qu'un
philosophe grec du nom de Noumenios, qui vécut dans la seconde
moitié du IIème siècle, « cite un fragment de l'histoire de Jésus-Christ
dont il cherche l'interprétation cachée » (Encyclopédie de
McClintock & Strong, vol. 7, p. 225). Origène dit aussi que
Phlégon, qui vécut vers le milieu du deuxième siècle, aurait
mentionné l'accomplissement de certaines prophéties relatives
à Christ (Contre Celse liv. 2, § 14).
Celse, ennemi farouche du christianisme qui vécut 130 ans
environ après la mort de Jésus, cita souvent les Écritures
grecques chrétienne parce que, dit-il, « nous prenons ces
choses dans vos écrits pour retourner contre vous vos propres
armes ». Les originaux des oeuvres de Celse sont perdus, mais
Origène nous a préservé environ 80 de ses citations des Écritures.
Celse affirme que l'on a parlé de Jésus comme de la Parole de
Dieu, qu'on l'appelait Fils de Dieu, qu'il venait de Nazareth,
qu'il était le fils d'un charpentier et aurait été conçu
miraculeusement. Il fait encore allusion à la fuite en Égypte,
au baptême de Jésus dans le Jourdain, à la voix qui le déclara
fils de Dieu, aux tentations dans le désert, et au choix de 12
apôtres. Il admet que Jésus accomplit de grands miracles:
multiplication des pains, guérison des aveugles, des boiteux et
des malades, et résurrection des morts. Il mentionne également
de nombreux points de doctrine des enseignements du Christ.
Finalement il parle encore de la trahison de Judas, du reniement
de Pierre, de la flagellation, du couronnement de Jésus, des
moqueries dont on l'accabla ainsi que de l'obscurité et du
tremblement de terre qui accompagnèrent sa mort, et de sa résurrection
qui suivit. Ainsi cet écrivain païen prouva sans le vouloir que
ces choses turent consignées par écrit et tenues pour vraies
par tous les chrétiens de ce temps-là (The Critical Handbook of
the Greek New Testament de Mitchell).
Ces récits indépendants prouvent que dans l'ancien temps même
les ennemis du christianisme n'ont jamais douté de l'historicité
de Jésus. L'histoire montre que les ennemis remettaient en cause
sa position de roi céleste mais pas son existence.
Nous sont également parvenus beaucoup d'autres documents ou
commentaires dont voici quelques extraits : Justin le Martyr
(vers 150) qui parle des mémoires composés par les apôtres,
Ignace (vers 115) qui connaît plusieurs évangiles dont un
particulièrement, Irénée (vers 190) se dressant contre les hérétiques,
parle de 4 évangiles. Il serait possible de continuer avec
Polycarpe, Clément de Rome, Clément d'Alexandrie, Théophile,
Papias, et beaucoup d'autres encore. Et tout cela, sans compter
les archives de très anciennes villes qui parlent de chrétiens
morts comme martyrs en Gaule. Hégesippe (historien du IIème siècle)
raconte que les ennemis des chrétiens dénoncèrent les
petits-fils de Jude -demi frère de Jésus- comme étant de la
famille de David. Tous sont des témoins directs ou indirects de
l'existence de Jésus Christ et de son ministère.
Le témoignage du Coran. Le Coran demande aux musulmans d'écouter
et de suivre l'enseignement du Christ: "Dis: Nous croyons en
Allah, à ce qu'on a fait descendre sur nous, à ce qu'on a fait
descendre sur Abraham, Ismaël, Isaac, Jacob et les Tribus, et à
ce qui a été apporté à Moïse, à Jésus et aux prophètes,
de la part de leur Seigneur : nous ne faisons aucune différence
entre eux; et c'est à Lui que nous sommes Soumis" (sourate
3:84).
"Tel est Issa (Jésus), fils de Marie: parole de vérité,
dont ils doutent" (sourate 19:34).
1. Thallus
Historien né en Samarie.
Ses écrits dates de 52, on ne peut voir son existence, non plus
par des écrit personnelle, mais par des fragements cité par
d'autres auteurs, tout texte de Thallus ont disparus.
Julius Africanus (no comment sur le nom de famille ...) nous dit
que "Thallus, au troisième tome de son histoire, explique
ces ténèbres (cf. Luc 23.44) par une éclipse solaire, ce qui
me semble peu rationnel (tout à fait irrationnel, car il est
impossible qu'une éclipse solaire ait lieu pendant la pleine
lune; or, le Christ est mort à l'époque de la plaine lune
pascale)"
Outre la mention de la mort de Christ, "cette référence de
Julius nous porte à pensé que :
1. La tradition évangélique, ou du moin le récit traditionnel
de la Passion, était connu des milieux de non-chrétiens de Rome
vers le milieu du siècle
2. Les adversaire du christianisme essayaient de réfuter cette
tradition chrétienne en donnant des explications naturelles aux
évènements qu'ils apportaient"
Lettre de Mara Bar-Séparion
Texte rédigé en 73, concervé au British Museum, par Mara Bar-Séparion
à son fils Séparion.
Le père était en prison, donnant comme éxhortation à son fils
de chercher la sagesse, lui disant que ceux qui persécutaient
les sages finissaient toujours par subir le revère de la
fortune.
Il cite alors en exemple la mort de Socrate, de Pythagore et de
Christ "Quel avantage les Athéniens ont-ils gagné en tuant
Socrate ? La famine et la peste se sont abattus sur eux en
punition de leur crime. Quel avantage les hommes de Samos ont-ils
gagné à bruler Pythagore ? En un instant leur terre à été
recouverte de sable. Quel avantage les juifs ont-ils eux à éxécuté
leur ROI Sage ? Leur royaume fut abouli directement après.[...]
Mais Socrate n'est pas mort pour de bon car ils survit dans
l'enseignement de Platon; Pythagore n'est pas mort car il survit
dans la statue d'Héra; le Roi Sage n'est pas mort pour debon car
il survit dans l'enseignement qu'il à laissé"
Cet écrivain n'était pas chrétiens sinon, il aura dit que
Christ fut réssucité, et non pas qu'il survit dans les
enseignements qu'il à laissé.
La réalité historique des Evangiles confirmée par larchéologie.
Les Évangiles nous disent énormément de choses concrètes sur
Jésus. Lhistoire et larchéologie confirment que
tous ces éléments sont exacts, véridiques. De plus, certains détails
nont pas pu être inventés ou écrits tardivement parce
que certaines institutions, certaines pratiques avaient changé
peu de temps après la mort de Jésus, en lan 70 notamment,
lannée de la destruction de Jérusalem.
De même certains se sont demandé un moment si la localité de
Nazareth navait pas été inventée par les Évangiles.
Pourquoi? parce que lAncien Testament et les anciens
commentaires hébraïques ne parlent pas de Nazareth. Mais à la
vérité, en 1962 déjà, une équipe darchéologues israéliens
dirigés par le professeur Avi Jonah a trouvé dans les ruines de
Césarée Maritime une plaque gravée en hébreu datant du 3e siècle
après Jésus-Christ portant le nom du village de Nazareth.
Nazareth était alors un petit village agricole et a vraiment
exister.
Autre exemple. On a retrouvé à Jérusalem la « piscine aux
cinq portiques », la piscine de Bethesda, près de la porte des
Brebis, alors que les critiques pensaient que cétait une
description mythique.
Quant à Pilate lui-même, le Préfet Romain qui a condamné Jésus
à mort, des archéologues Italiens ont retrouvé, en 1961 également
dans les ruines de Césarée maritime, son nom gravé sur une
pierre avec sa fonction précise : « prefectus. » Ce titre du
gouverneur devait changer dans la seconde moitié du 1ers. Ap. J
C et devenir Procurateur .
Cette vérification daprès les données archéologiques, géographiques
et politiques pourrait être beaucoup développée. Nous navons
pas la place de le faire ici, mais chacun pourra comprendre daprès
les faits que nous avons exposés combien ce travail est solide.
La description des lieux, des monuments, des responsables
politiques et religieux, est très importante : en effet après lannée
7O et lécrasement de la révolte juive par Titus beaucoup
de ces choses disparaissent ou sont définitivement modifiées.
Ceux qui ont été capables de les décrire telles quelles
étaient auparavant sont de bons témoins : ils nous disent la
vie en Palestine telle quils lont vécue avant lannée
soixante-dix.
Au nord de la mer morte, sur sa rive ouest, bordé de falaises.
En 1947, ont été trouvé deux jarres contenant des vieux
manuscrits, ce sont les manuscrits de la mer morte.
En 1952, une expédition archéologique a découvert cinq autres
grottes(grottes 2, 3, 4, 5 et 6) puis en 1955, quatre nouvelles
grottes complètement effondrées et ne contenant que des
fragments de manuscrits (grottes 7, 8, 9 et 10).
Parmi les fragments de manuscrits trouvés dans la 7° grotte, un
papyrus (7Q4) reproduisait un extrait de la première épître de
Paul à Timothée. Un autre papyrus, le 7Q5 a été formellement
identifié comme un extrait de l'Evangile de Marc, VI, 52-53
Or, les grottes de Qumrân ont été désertées et murées en
68, alors que la X° légion romaine approchait pour conquérir
la région, et n'ont été redécouvertes qu'en 1947 ; la
conclusion est évidente : l'original de l'Évangile de Marc est
antérieur à 68. Il en est de même pour les 3 autres évangiles.
Donc écrit avant qu'existe l'église catholique ou même une église
organiser ce qui signifie que les textes évangéliques étaient
écrit et fixé avant que l'église puisse les manipuler.
Carsten Peter THIEDE, papyrologue de renommée internationale est
un de ceux qui ont confirmer cette découverte.
LA TRANSMISSION DES EVANGILES
Quelle garantie dauthenticité ?
On peut se demander comment ces récits davant lannée
70 AD ont pu se conserver sans déformations. En effet limprimerie
nexiste que depuis 1450. Comment les Évangiles se sont-ils
transmis du 1er au 15e siècle? Dabord ce furent des récits
oraux, puis ils ont été rassemblés et mis par écrit à la
main sur des papyrus .
De nombreux savants ont étudié cette question.
Cest même devenu une science à part, la « textographie.»
Les Evangiles ont été écrits à la main, avec de lencre,
sur des « papyrus » et des « parchemins. » Le papyrus est lancêtre
du papier. Il sagissait de feuilles de roseaux collées
ensemble pour faire des pages. Cétait bon marché, mais
fragile. Les parchemins étaient des peaux, en général de
mouton, apprêtées pour lécriture et que lon
reliait en cahiers, comme des livres. On appelle ceux-ci des «
codex. »
Il existe aujourdhui environ cinq mille manuscrits du
Nouveau Testament (morceaux ou textes entiers). Pour certaines
uvres décrivains de lAntiquité, il ny a
parfois quune seule copie manuscrite. Le plus ancien
manuscrit que nous connaissions pour les Evangiles est un morceau
de papyrus de neuf centimètres sur dix qui donne de lEvangile
de Saint Jean les versets 31 à 33 et 37 à 38 du chapitre 18.
Il y a aussi un fragment de papyrus trouvé à Qumrân, près de
la mer Morte, et dont les quelques lettres semblent pouvoir être
attribuées à lÉvangile de saint Marc. Ce fragment serait
d'avant lannée 70 AD.
Les méthodes de copie sont aussi très intéressantes. En effet
il ny a pas seulement des généalogies de copies avec
chacune un ancêtre différent, mais ces lignées ont été
recoupées entre elles : celui qui dictait à des copistes avait
en main parfois deux ou plusieurs manuscrits et ainsi les lignées
verticales de copies se sont croisées de nombreuses fois.
Cette transmission en « réseaux interconnectés » est
absolument unique dans lhistoire des manuscrits et procure
une assurance de fidélité très grande. Les petites variantes
ou omissions ont peu deffet sur lensemble des
transmissions.
Le réseau multiple par lequel les Evangiles ont été transmis
à travers différentes langues (Grec, Syriaque, Arabe, Copte,
Latin) et les multiples générations croisées de copies peut-être
comparé à la structure du cerveau où dinnombrables
lignes nerveuses sont parallèles et peuvent sinter-connecter
de façon multiple.
LES PREUVES DE LAUTHENTICITE DE LENSEIGNEMENT DE
JESUS.
Dabord les quatre Evangiles : ce sont eux qui directement
racontent la vie et les enseignements de Jésus. Mais aussi les
autres écrits qui explicitent, commentent la doctrine de Jésus
et permettent den vérifier la cohérence.
Cette cohérence est exceptionnelle, et défie les siècles. Ce
que Jésus a voulu que nous sachions de sa vie, de son
enseignement, nous pouvons le connaître parfaitement. Cela cest
un fait historique incontournable : Jésus a vécu, a témoigné,
a guéri des malades, a enseigné, a donné sa vie : nous avons
accès avec sûreté à ces faits et à cet enseignement !
Lun des éléments qui pèse dun grand poids pour lauthenticité
est le fait quà travers les Evangiles, les témoins ne
cachent pas les erreurs et les faiblesses des apôtres : par
exemple le reniement de Pierre, ce Pierre dont Jésus a annoncé
quil serait la pierre angulaire de son Eglise; autre
exemple, la sévérité de Jésus à légard de Pierre
lorsquil lui dit : « Passe derrière moi Satan », parce
que Pierre le suppliait de ne pas accepter la Passion et la mise
à mort.
Les Evangiles ne cachent pas non plus ce qui va être difficile
pour la prédication : annoncer un « messie » - un Christ mort
sur la croix était selon la parole de Saint Paul, « un scandale
pour les Juifs et une folie pour les Romains » et autres non
croyants de lépoque.
Il y a donc une évidence contre laquelle toutes les attaques
butent : le souci de vérité dans les Evangiles a dépassé
toutes les autres considérations.
Et ce souci de vérité traverse tous les écrits du Nouveau
Testament. Ainsi nous avons souci de vérité et cohérence des témoins,
dispersés géographiquement, qui donnent la certitude de lhistoricité
de la vie et de lenseignement de Jésus.
CONCLUSION SUR LHISTORICITE DE JESUS.
Il est certain que Jésus a véritablement vécu il y a 2000 ans,
les Evangiles permettent dapprocher de très près son
histoire. LEglise a raison de croire quelle connaît
ses enseignements à travers les Evangiles. Avec toutes les
preuves, présomptions et vraisemblances rassemblées, en dernier
lieu il y a en dernier lieu lintime conviction.
Une autre preuve encore plus puissante de l'historicité de Jésus
Christ.
C'est le fait que son influence ne dépend pas de sa présence
physique sur la terre. Alors que l'influence qu'ont exercée sur
l'histoire des monarques aussi puissants que Nébucadnezzar,
Alexandre le Grand et César a cessé, celle de Jésus demeure.
Des millions de gens suivent encore aujourd'hui son enseignement.
Bien qu'étant à son époque un personnage très puissant, Napoléon
fut obligé de reconnaître le caractère unique de l'influence
exercée par l'homme Jésus. Il déclara: "Alexandre,
Charlemagne et moi avons reçu l'extraordinaire pouvoir
d'influencer et de commander les hommes. Mais notre présence était
nécessaire. (...) Jésus-Christ, lui, a influencé et commandé
ses sujets depuis dix-huit siècles sans être visiblement présent
de corps". Il dit encore: "Alexandre, César,
Charlemagne et moi avons fondé des empires. Mais sur quoi
avons-nous basé les réalisations notre génie? Sur la force.
Seul Jésus-Christ a fondé son royaume sur l'amour".
Rousseau, célèbre philosophe français du dix-huitième siècle,
écrivit à propos de Jésus : "Quelle élévation dans ses
maximes! quelle profonde sagesse dans ses discours, quelle présence
d'esprit, quelle finesse, quelle justesse dans ses réponses!
Quel empire sur ses passions! Où est l'homme, où est le sage
qui sait agir, souffrir et mourir sans faiblesse et sans
ostentation?"