24-08-99

Film culte pour certains, déchet public pour d'autres.

    Pour se permettre de se surnommer Crow-X, il faut évidemment s'être inspiré soit des rayons X créés par Marie Curie, soit du système d'exploitation X-Window, de LINUX, clône de UNIX, soit de l'animal lui-même (Crow=Corbeau), soit du film sorti en 1994 mettant en vedette le défunt acteur Brandon Lee.  Comme je l'ai cité dans mon précédant sujet, mon surnom est indrectement lié au film.  Il était donc temps de faire au moins une page concernant le sujet!!

Pour l'histoire, je vous la présente en deux versions:
 

Romancée
Boboche

 
 
 


La version Romancée
    L'histoire se passe dans une ville perdue, sans nom, où tout est noir, gris, froid et humide.Même le jour (pour le peu de jour que l'on voit), la lumière du soleil ne semble pas éclairer de tous ses rayons.  Eric Draven, un guitariste dans la vingtaine, vit avec sa fiancée, Shelly, au dernier étage d'un immeuble d'une hauteur vertigineuse.  L'Halloween:  La nuit des feux arrive;  d'immenses incendies sont déclarés aux quatre coins de la ville.  Il n'y a plus aucun contrôle.  Des crimes sont commis.  Des tas de crimes.  Vol, tuerie, vandalisme, massacre, viol... dont un dans l'appartement d'Eric et de Shelly, où elle est la victime.  4 tueurs entrent en effet dans la demeure et mènent un tel vacarme que Shelley est figée sur place.  S'ensuivent maintenant menaces, tortures, insultes (belle salope, putain), viol collectif et meurtre avec une telle atrocité que les 4 monstres y trouvent une jouissance animale.  La porte d'entrée s'ouvre:  Eric surgit et constate avec effroi l'état de sa Bien-Aimée, giseant sur le sol, ensanglantée, découpée et transpercée de partout. Foudroyé par le sourire machiavélique de ces 4 diables, il est sauvagement abattu par l'un d'eux, pour être par la suite poussé dans le vide du haut de sa fenêtre... un saut qui le fera remonter sur terre, un an après le massacre, pour enfin régler ses comptes.  Guidé par un mystérieux Corbeau, qui lui permet de voir à travers ses yeux, il pourchasse ses démons et met la main sur le chef des criminels pyromanes de la ville, pour enfin aller reposer en paix avec l'âme de sa douce moitié, Shelly.
 

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The Boboche Version
    C'est l'histoire d'un gars comprends-tu qui est tué le soir de l'Halloween et qui revient en mort-vivant un peu en Christ parce qu'on a violée et tuée sa douce moitié en même temps que lui et il n'a pas aimé ça trop trop.  Guidé par une mouette goudronnée, il cherche donc les ti-counes qui ont fait ça pour pouvoir leur tapper les fesses très très très fort.  Après avoir tapé les 2-3 premiers ti-counes (pis pas juste sur les fesses), il ramasse le p'tit dernier chez Dollarama (la p'tite maison dans la prairie d'un gars qui s'appelle Top Dollar, marié à Top Modèle, la série télévisée) et s'aperçoit qu'il n'y en avait pas juste 3-4 (ti-counes).  Il s'est dit qu'en faisant le ménage, il gagnerait peut-être son ciel.  Évidemment, il s'en sort très bien sans aspirateur et réussit à tuer le gros Top Dollar en dernier, comme le veut le cinéma américain... Ils l'ont-tu l'affaire les Amaricains?!!  Après tout ça, il s'en va se reposer pour de vrai.  Pour tout dire, il s'en retourne dans sa tombe.  Fini (c'est lui qui est fini, pas le film... car il y a quelqu'un qui ne trouvait pas ça assez poche, alors il a créé une suite:  City of Angel).
 
 


Critique
    Pour ce qui est du film lui-même, au-delà de son histoire (peu importe la version que vous avez lu plus haut...), c'est la façon dont l'émotion ressort de tous les personnages qui m'a touché.  Malgré certains dialogues qui, avouons-le, se révélaient assez médiocre, voire inutiles, d'autres m'ont profondément ému.  J'ai trouvé les effets de montage assez réussis, compte tenu du fait que certaines scènes ont eu recours à la doublure de Brandon Lee (étant donnée sa mort durant le tournage) et aux images digitalisées du défunt acteur lors de scènes dont sa présence était essentielle.  La musique d'ambiance, mis à part les succès Heavy Metal et Alternatifs (...non, ce n'est pas des titres de tounes) qui ont su gagner presque davantage de popularité que le film en a eu, m'a fait monter l'émotion jusqu'à en pleurer parfois.  Bien que je sois un grand fan du film (d'ailleurs, pour l'Halloween cette année 1999, je vais pour une quatrième fois me mettre dans la peau du personnage principal...), je ne l'ai écouté que deux ou trois fois, pas plus.  À chaque fois, je craque, je déprime, je vire fou;  attachez-moi, quelqu'un!!!
 
 
 
 
 
Viol...ence
    Juste l'idée qu'une de mes amies puisse subir le même sort que Shelly (la fiancée d'Eric Draven) me fait grimacer le coeur.  Quand je pense que seuls les hommes peuvent faire une chose pareille, j'ai honte d'être masculin.  Bien que plusieurs personnes trouvent ce film un peu banal, je le trouve au contraire très dur.  Ce n'est pas tant la violence dans le film qui me frappe, mais plutôt l'idée qui en est rattachée, un peu comme dans le récent film, 8MM, où un riche sénateur paye pour voir une fillette se faire lacérer et assassiner.  L'idée est complètement dépourvue de sens humain.  Le pire, c'est que l'on ne sait pas d'où vient cette violence, cette souffrance, celle qui a tout commencé dans ce domaine, celle qui en est la source...

P.S.
    En passant, s'il y en a parmis vous qui trouvent que je n'ai pas assez mis d'infos sur le film, la raison est très simple:  il y a déjà tout plein de sites (en anglais, je l'avoue, mais...) traitant autant de la date de sortie du film que de la couleur des boxers du policier noir à moustache.  Ce que je veux écrire, ce sont mes impressions à moi, quelque chose d'unique.