Le Tchèque Stanislav Rezac a été le roi de la 26e Keskinada Loppet en fin
de semaine en rapportant les trois épreuves auxquelles il a pris part.
photo : Martin Roy
16 février 2004
Keskinada Loppet
Marc André Joanisse
Un athlète, une machine ou Superman?
Stanislav Rezac a tout gagné ou presque, à la 26e Keskinada. Premier, vendredi, aux sprints. Premier, samedi, au 50 km classique et encore une fois, premier, hier, au 50 km libre.
Trois en trois, pour le skieur de la République tchèque, incapable de transmettre ses émotions, en raison de la langue. Rezac ne s'exprime ni en français ni en anglais. Ça ne lui enlève rien. Il a terminé premier au classement du Worldloppet, à quatre reprises. De grands résultats, mais pas assez grands pour avoir une place sur l'équipe nationale de ski de fond de son pays.
«C'est une machine», a dit le directeur du parcours, Jean Gosselin. Rezac a eu besoin d'un sprint pour devancer Charles Nadeau, de Cap Rouge, au 42e et dernier kilomètre. Son chrono, 1:56:01.3, celui de Nadeau, 1:56:02.8. Des miettes.
En raison du temps froid, les gens de la Keskinada ont dû amputer huit kilomètres des deux épreuves de 50 km. La portion touchée était dans les alentours du belvédère Champlain.
Une course follement disputée, si on se fie aux commentaires de l'annonceuse, Louise Poirier. Trois skieurs ont tour à tour occupé le premier rang. D'abord Nadeau, puis Ivan Babikov et ensuite Rezac. Babikov a fini troisième.
«Il me restait suffisamment d'énergie pour les doubler à la fin», est parvenu à dire le triple champion.
Moins de 24 heures auparavant, Rezac avait terminé premier, au 40 km classique, devant Richard Weber et le Français Olivier Bulle.
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page mise en ligne le 16 février 2004 par SVP
