Double Platinum 1978       Unmasked 1980

Double Platinum Enregistré: février 1978, NY Date de sortie: 2 avril 1978 Producer: KISS et Sean Delaney

C'est une compilation. Toutefois, chacune des 20 chansons sonnent différente. Strutter est refaite, ainsi que Calling Dr.Love, Hard Luck Woman, Firehouse et Black Diamond (par différentes retouches de mixage).  J'en oublie c'est sûr. Pour ce qui est de la nouvelle version de Strutter, j'adore surtout le drum. Au début, quand Peter embarque, le son du snare très grave est excellent et donne un beat différent de l'original. Vu que l'effort était la pour rafraîchir les tounes, un bon 8/10

Ace Frehley Enregistré: été 1978, Connecticut Date de sortie: 18 septembre 1978 Producer: Eddie Kramer et Ace Frehley

C'est le premier des quatre que j'avais acheté. Remarquable. L'album aurait pu "facilement" sortir en 1986 et personne aurait remarqué le recul de 8 ans. Le hit est évidement New York Groove mais s'y démarque aussi What's on your mind et Speedin' back to my baby. Quant au son, il se distingue assez de KISS. En d'autre mots, ça fait plus sérieux. Éloges terminés, points négatifs maintenant: le résultat me laisse perplexe. Je ne saurais mettre le doigt sur les véritable faiblesses, mais qu'en même, l'album coule difficilement. L'approche me semble un peu trop weird (peut-être les percussions d'Anton Fig comparé à celles de Peter ?). C'est celui que la critique a adoré le plus et j'admets que la production impressionne... mais j'arrive toujours pas à apprécier complètement Snow blind, Ozone, I'm in need of love, Wiped out... 7.7/10

Paul Stanley Enregistré: été 1978 NY, LA Date de sortie: 18 septembre 1978 Producer: Paul Stanley et Jeff Glixman

Passons maintenant à mon préféré; 1° C'est le plus consistant des quatre. 2° Avec encore des lyrics portant sur les femmes, Paul est à son meilleur. 3° Les petits débuts à la Black Diamond/Rock Bottom sont appropriés et rappellent le style I want you de Rock and Roll Over, ce que j'adore. Et finalement, le rythme est cru, rondant, puissant... Un son qui coupe avec le style straight rétro des Love Gun, Dressed to kill... et qui s'approche plus de la norme fin 70. Les chansons sont toutes formidables, sauf peut-être pour les deux dernière. On a dit de l'album qu'il représente ce que KISS aurait pu sembler être en 1978, mais j'suis pas d'accord. Ici c'est du Stanley à 100% et rien d'autre. 9.0/10

Gene Simmons Enregistré: été 1978, Oxford GB, NY, LA Date de sortie: 18 septembre 1978 Producer: Sean Delaney et Gene Simmons

La déception totale, mais je dis bien totale. Vraiment désolant. On a beau nous nommer toute les foutus guest stars... j'en ai rien à foutre. J'ai connais même pas. L'important ici, c'est le résultat musical. Or le problème, c'est que l'album est un ramassis de kétainerie mixé de Disco et de Pop FM. En d'autres mots, le piano est de trop, les choristes sont de trop, les violons sont de trop, les petits son de Bass genre "dooinng", style 78, qui apparaissent en plein milieu de la toune... vous savez ce que j'veux dire, bref, c'est à chier. Ah pis j'parlerai pas des petites ballades beatlesque... c'mon, laissez ça à Peter, mais pas à Gene.  3.9/10

Peter Criss Enregistré: été 1978, LA, NY Date de sortie: 18 septembre 1978 Producer: Vini Poncia, Sean Delaney, Peter Criss

Contrairement à Simmons, avec Peter nous étions déjà habitué avec Beth et Hard luck Woman à le voir sur des slow, ce qui fait qu'on s'emporte moins à voir la quantité qui s'y retrouve sur son album. Mais quand même, j'avoue qu'il en a peut être mis un peu trop. Pour ce qui est de l'album comme tel, je dois dire que c'est le plus léger à écouter. À part les ballades, les 5 ou 6 chansons rythm' blues tombent à point. Mes préférés étant Rock me, Baby et Hooked on rock and roll, on y sent parfaitement bien le style de Peter. Seul ombre au tableau, You matter to me, trop FM, et Don't you let me down, qui sonne trop Coconut/reggae à mon goût. Aussi, j'pense qu'on est tous d'accord pour dire qu'il manque un Baby Driver à cet album. Mais en gros, à comparé des trois autres membres, on voit bien avec cette album que c'est vraiment Peter qui amène le fun au groupe.  8.1/10

Dynasty Enregstré: février 1979 NY Date de sortie: 23 mai 1979 Producer: Vini Poncia

Ici, a force d'y penser, on peut dire que c'est un mixte de leurs quatre album solo. À part les deux Discos à Paul, on a Charisma, qui s'apparente beaucoup au style de l'album solo de Gene, Magic Touch à celui de Paul, Dirty living, qui ressemble au solo de Peter et les tois autres à Ace demeurent les plus «heavey» (sarcasme..svp). Pour ce qui est du son Disco, c'est regrettable. Mais d'un autre coté, c'est simplement une autre facette du groupe. Et étrangement, j'embarque étonnement dans l'atmosphère qui se dégage d'I was made ou de Sure know, ce qui est pas si mal. Mais qu'en même j'sais pas, ambiguïté totale. J'arrive pas à me faire une idée. Quant à comprendre les raisons du délaissement de plusieurs fans, c'est surement le fait de ne pas savoir qui joue réellement et ce, ajouté au pop flagrant (l'estime se sentant trahi...). À part Dirty living, c'est Anton Fig et un autre qui est au drum. À propos de Criss, regardez-y la mine sur l'album, avouez qu'on sent qu'yé pu pantoute dans game... 6.0/10

Unmasked Enregistré: hiver 1980, NY Date de sortie: 20 mai 1980 Producer: Vini Poncia

Dynasty prise deux. Comme si ce n'était pas assez, on a droit au même album une seconde fois. Détesté de la majorité, il semble que quelques fans adorent cet album. Surtout ces derniers temps, il m'est arriver de tomber sur des ardents défenseurs de la «cause» Unmasked. Moi, je le trouve moyen. Premièrement, Shandi restera l'une des meilleurs qu'ait produit Stanley et deuxièmement, comme sur Dynasty, la présence de Frehley est excellente. Two Side of the Coin et Torpedoe girls sont parfaites. Mais du coté de Gene, il continue sur sa décente. Naked City fait dure, ainsi que She's so European. Mais un peu comme pour Dynasty, j'arrive quand même à apprécier, de temps en temps, son style pop. Cependant, de savoir que Peter est vraiment parti, ça enlève un feeling. Et devinez quoi, on le reverra pas avant 1998 ! Et encore là... Pour ce qui est de l'ensemble; trop superficiel et manque flagrant de contenu; un atmosphère de vide caractérise le son.  5.5/10

The Elder 1981 - Asylum 1985     Le règne du Spendex