THE PLATFORM SHOE HISTORY

In Asia, platforms are everywhere. Stopping over in Tokyo for a few hours, I could not resist asking a couple of Japanese women if I could take a picture of their shoes. I also managed to snap a few photos in Indonesia. But, it is a new year, and I wonder how much longer the platform shoe will be in style. I fear that the flat soled will reign again. I wish I could say that platforms will always be currently available at your favorite shoe store, but fashion is too fast. I'm still lingering on the taste from the 1600s. The prevalence of platforms in Asia has made me rethink the fate of the platform shoe in 1998. So strap on your platforms and teeter through the styles of the 1600s, 1930s, 1970s, and 1990s with me. Maybe the platform shoes' long history will convince you that they, indeed, will always be around.

Are the Venitian Chopines the ancestors of today's thick-soled platforms ?

It's odd to think that the platform sole was popular in the 1600s. When people think of platform shoes, they tend to think of the wild disco filled '70s, or maybe or the foot high vinyl sneakers they may see on today's ravers. When we think of the 1600s, we might mistake that era for the Victorian era with women wearing skirts that billow out making it hard to even walk through a door. But in the late 1400s to the mid 1600s the platform sole reached immense popularity. The platform shoe of the 1400s to 1600s was called the chopine, "an overshoe" that slipped over a more dainty shoe, protecting it from mud or dirt.

The chopine made its major fashion appearance in the 15th Century. Its design began much like that picture to the right. It is usually designed with cork or wood stacked as the sole, with a velvet coat. The Venetians made the platform sole into a status symbol, revealing wealth and social standing for women. As some of these women strode down the streets, needing assistance of course because some of the soles reached up to 30 inches high (!), they were laughed at for the shoe's impracticality and general awkwardness.2 Despite some of the negative reactions to the shoes it seems obvious that the women who wore them felt the need to elevate themselves from the rest of the world and walk on a platform shoe that recognized their stature as the high and mighty.

In addition to serving the practical purpose of keeping the feet dry, chopines, as other high heel shoes, symbolically enhance the wearer's stature. It was once thought that very high chopines were worn by courtesans to establish a highly visible public profile. Later accounts suggest that height may have been associated with the wearer's level of nobility and grandeur. The Venetians made the platform sole into a status symbol, revealing wealth and social standing for women. It was difficult to walk in chopines. A Venetian woman would have had to be able to afford servants, who could accompany her, so she could lean on them for balance.

The chopine even made it into Hamlet: "By'r lady, your ladyship is nearer to heaven than when I saw you last, by the altitude of a chopine."

The women who wore them must have felt the need to elevate themselves from the rest of the world by walking on a platform that exhibited their stature as the high and mighty. Chopines represent beauty, excess wealth, and sexuality. They were worn by both aristocratic women and the courtesan or prostitute from about 1400-1600.

The popularity of the chopines spread throughout Europe, especially to France and England. But about 200 years later, they turned into much lower shoes. Chopines did not disappear after 1600. They just took a long vacation & returned in the early 1970’s as platform shoes,, & are even now seeing a revival of sorts as seen to the right, made in 1995 and the platform sneakers, below, made in 1995.

From military and provocative fashion...

"Shoes are the exclamation point at the end of the fashion statement"

Laurie Schecter

Les chaussures au Moyen Age

Au 14ème siècle, les femmes portaient des bottes mais nous ne sommes pas certain que ce terme ait la même signification que de nos jours.

Au 15ème siècle, elles portaient des poulaines, tout comme les hommes, mais aussi des patins dont la destination était de protéger les chaussures légères et fragiles lorsqu'elle sortaient.

Les patins ou les galoches étaient des chaussures munies d'une épaisse semelle en bois ou comportant des talons hauts et fabriquées en velours ou cuir travaillé et décoré. Habituellement, elles étaient portées sur des chaussures légères. Parfois articulées, elles pouvaient être maintenues par des lanières de cuir sur le dessus du pied. Ce type de chaussure fut porté au Moyen-Age et au 16ème siècle.

Le bois était parfois remplacé par le liège. L'utilisation de ferrures sous les chaussures pour protéger la semelle était inconnue.

Les chaussures pouvaient être décorées de toutes sortes de manière : peinture, gravure, découpes ou estampage.

Les bottes à armer étaient armées de tiges et de mailles d'acier. Elles sont sans doute à l'origine des bottes de cuir portées aux 14ème et 15ème siècles par les deux sexes. En porter une seule était d'un grand raffinement.

Chaussures à talons hauts ou plats ?

Nos pieds sont situés à l'autre bout du corps mais ce n'est pas une raison de les ignorer. Dans la vie privée et en particulier, durant les heures de travail, la santé des pieds et la qualité des chaussures jouent un rôle dont l'importance n'est pas négligeable. En quelque sorte, mais c'est une image, prenons nos pieds en main.

Les femmes sont - de loin - les meilleures clientes des magasins de chaussures. Suivant une enquête menée en Belgique, la femme possède, en moyenne, dix paires de chaussures qu'elle porte tour à tour et dont une seule apparaît comme la favorite qui sera chouchoutée et confiée régulièrement au cordonnier. Ultérieurement, nous parlerons des chaussures de travail pour hommes.

De nombreuses professions mettent nos pieds à rude épreuve. L'idéal serait de marcher totalement à plat. Toutefois, exigences pratiques du travail mises à part, les femmes veulent ajouter, aux chaussures, cette petite note d'élégance ou d'originalité qui fait toute la différence avec le goût masculin pour la chaussure classique et durable.

Une position contre nature

Le type "chaussant estudiantin limité aux baskets" ne convient pas à tout le monde et les modèles de qualité, même de milieu ou haut de gamme ont encore de beaux jours devant eux. Aujourd'hui, outre les bottes, on constate un nouvel engouement des femmes pour les nouvelles hauteurs de talons.

Anciennement, le talon haut avait un rôle purement utilitaire. Il permettait à la cavalière de prendre un meilleur appui sur les étriers. Sous le règne du roi Louis XV, la chaussure à talon haut et galbé entrait dans la mode. Les dames de la Cour royale acceptaient la torture de porter des chaussures qui obligeaient le pied à prendre une position contre nature et dont la pointe comprimait douloureusement les orteils. Le dessus de la chaussure était orné, en général, d'une petite émeraude joliment surnommée "Venez-y voir".

Certaines personnes, notamment dans le monde du spectacle, portent encore des chaussures à talon aiguille. L'émancipation féminine et une certaine égalité des sexes dans le travail ont provoqué, pour des raisons pratiques, le déclin du talon haut. Néanmoins, divers chausseurs ont constaté, dès l'automne dernier, un nouvel engouement féminin pour le haut talon que les fabricants déclinent sous des formes dont on admirera le degré d'inventivité : haut, large, droit, courbe, étroit, torsadé, ovale, pyramidal, diabolo et rochetto.

Maximum quatre centimètres

Que pensent les techniciens orthopédiques du talon haut ? Les spécialistes ne défendent pas aux femmes de porter des chaussures à talon haut mais ils attirent leur attention sur certains problèmes de santé qui peuvent apparaître au bout d'un certain nombre d'années : maux de dos et de pieds. Elles souffrent de douleurs à la colonne vertébrale et, dans les pieds, les tendons rétrécissent et les muscles durcissent anormalement. Selon les techniciens orthopédistes, un talon haut de maximum 4 centimètres ne devrait pas entraîner des conséquences fâcheuses pour la santé du corps.

Lorsqu'on porte des chaussures, l'important est de répartir correctement le poids du corps. En marchant totalement à plat, deux cinquièmes du corps pèsent sur l'avant-pied et trois cinquièmes, sur la partie postérieure. Avec des talons hauts, le poids du corps exerce une pression supérieure à deux cinquièmes sur l'avant-pied. Même si vous n'avez pas le pied fin et menu de Cendrillon, porter des souliers à talon haut durant les quelques heures d'une soirée de bal ne devrait pas, en principe, poser un problème de santé. Toutefois, alternez avec des chaussures à talon moins haut ou plat.

En surélevant la semelle

Si la personne qui porte des chaussures à haut talon est une femme de petite taille, les douleurs au dos et dans les pieds seront, à la longue, d'autant plus vives. En outre et indépendamment de la taille, il vaut mieux éviter le talon haut lorsque les pieds sont déformés. A titre d'exemple, citons le pied creux. La voûte plantaire incline vers l'avant. Ne portez pas de chaussures à talon haut si vous avez des orteils qui, dans leur position naturelle, ont une forme incurvée. Si le corps penche vers l'avant, vos orteils se comprimeront douloureusement.

Si une femme veut, malgré tout, porter des talons hauts pour paraître plus grande, il existe également des modèles qui font penser quelque peu aux "chaussures-échasses" que portaient les belles Vénitiennes du temps jadis. Ce sont des chaussures où, en plus de talon, la semelle est surélevée. Un groupe anglo-saxon de la chanson populaire, les "Spice Girls", aurait contribué au succès de ce modèle dont la mode n'est pas tout à fait perdue.

Pieds aberrants ?

Si les chaussures ultra-pointues conçues par certains designers vous font soupirer, pensez un peu à la poulaine du Moyen Âge! Le clergé fut scandalisé par cette chaussure basse «lascive et provocante», très longue et effilée. Pourquoi? Justement à cause de son bout pointu (symbole phallique), rembourré de crin et redressé vers le haut. La poulaine pouvait avoir plus de deux fois la longueur du pied.

L'avantage de ces chaussures étranges? Les damoiseaux ne se privaient pas de glisser leurs pieds sous les jupes des femmes assises à table en face d'eux. Ou bien, ils agitaient leurs souliers de façon suggestive devant les damoiselles qui passaient... Cette mode dura plusieurs décennies au cours des XIIe et XVe siècles. On en trouve des réminiscences dans une bottine de Ferragamo, à très haut talon et à bout recourbé, créée en 1930.

Mais en matière d'aberration (si l'on omet les minuscules pantoufles qui chaussaient les «pieds lotus», atrophiés par les bandages, des femmes nobles de l'ancienne Chine), la palme revient sans doute aux chopines des Vénitiennes du XVIe siècle. Dotées d'une semelle mesurant parfois un pied et demi de haut, elles étaient réservées à la «haute société»: plus une femme était noble, plus ses chopines étaient vertigineuses. Les femmes de qualité devaient être soutenues par des hommes ou des servantes lorsqu'elles sortaient à pied.

Cette semelle épaisse, on la retrouve à plusieurs époques: dans l'Antiquité, avec les cothurnes réservés aux acteurs tragiques du théâtre grec; pendant la Deuxième Guerre mondiale, quand les femmes portaient des chaussures à semelles compensées en bois ou en caoutchouc (pénurie de cuir oblige).

Dans les années 1970, les pantalons à pattes d'éléphant dissimulant les super plates-formes, on pouvait se grandir, mine de rien, de 10 cm et même plus. Les années 1990 ont remis ces plates-formes au goût du jour, notamment avec Vivienne Westwood, «grande dame terrible» de la mode qui, en 1994, proposait bottes et escarpins à semelles atteignant 20 cm.

"Les femmes de qualité devaient être soutenues par des hommes ou des servantes lorsqu'elles sortaient à pied. "