Sylvain Beauchamp

Sylvain Beauchamp (maillot noir) à la ligne de départ
des Mardis cyclistes de Lachine le 21 août 2001
photo : Guy Maguire ©

Sylvain Beauchamp a participé à plusieurs courses en 1999, entre autres au Grand Prix de Beauce et au Tour Trans-Canada

Sa fiche, sur le site du Tour Trans-Canada :
Coureur de course par étape
Excelle dans le contre la montre
Bon grimpeur
3e en 1999 au Canadien
Champion provincial 1998 sur route
1er au Tour du lac St-Jean en 1997
3e au tour du Texas en I997
Membre de l'équipe Canadienne en 1998 pour les Jeux du Commonwealth

photo : Jean-Baptiste Benavent

«Mon objectif est les Jeux olympiques» déclare Sylvain le 20 juin, après sa victoire aux Mardis cyclistes de Lachine. Le 16 juillet, il termine 7e aux Championnats canadiens.

extrait de l'article Côte en stock
par Michel Nepveu et ses collaborateurs
publié dans Vélo Mag de mai 1998

Sylvain Beauchamp
1,70 M, 62 KG

Sylvain Beauchamp aime se voir comme un « passe-partout», un généraliste. Il ne se considère ni pur grimpeur, ni pur sprinteur, ni pur rouleur. En fait, Sylvain compte actuellement parmi les coureurs les plus complets au pays. Bref, il est bon partout, tout particulièrement dans les côtes. Une preuve : 11 victoires en 1997 et de très bonnes positions dans des courses de haut calibre. Pour lui, tout est question d'équilibre. « Dans une côte de plus de 2 km, comme le mont Royal, si le rythme de la course n'est pas très élevé, je vais tenter de sauver mes jambes avec un braquet souple, par exemple 39-17 ou 39-19. Par contre, pour une attaque, ou lorsqu'il s'agit d'aller vite, j'utilise un braquet beaucoup plus important, par exemple 39-15 ou 39-14. J'aurai tendance à monter assis, sauf pour les relances ou les attaques. » Même modération pour la cadence, que Sylvain aime bien garder à un juste milieu. « Cependant, pour une course, je suis d'avis qu'un bon braquet est préférable à une souplesse excessive. J'aime bien sentir qu'il y a quelque chose sous les pédales! » Aussi met-il en garde les gens qui, à la vue d'une côte, mettent un braquet très souple : non seulement risquent-ils l'hyperventilation, mais ils seront incapables, lorsque la montée sera plus exigeante, de s'adapter au parcours de la côte.

Bien sûr, Sylvain Beauchamp a le physique de l'emploi... et du talent, mais il croit que la capacité à grimper réside beaucoup dans la qualité du coup de pédale et dans la concentration au moment de l'effort. « Grimper est un art, résume-t-il : l'art de bien choisir ses braquets et l'art de bien se concentrer. Je crois que tout le monde peut s'améliorer dans les montagnes avec une bonne préparation. »

Sylvain annonçait sa retraite comme coureur le 8 janvier 2001.

... mais il participe encore à l'occasion aux Mardis cyclistes de Lachine. Il y a terminé 7e le 29 juin 2004.

une page mise à jour le 25 juillet 2004 par SVP

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