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Jacques Landry


photo : Jean-Baptiste Benavent

Jacques Landry a été un coureur marquant au Québec.

En septembre 1999, il était directeur sportif de l'équipe nationale du Canada lors du Tour Trans-Canada 1999.

Voici sa fiche telle qu'elle apparaissait sur le site Internet du Tour Trans-Canada :
Comme coureur, excellait sur route, au contre la montre individuel et par équipe
A participé à plusieurs Grands Prix dont, le GP de Beauce, de Killington, USA, de Fitchburg, de Bromont, de Cherbourg, du tour du Nord Izère et du tour du Granitier Breton.
Membre de l'équipe Canadienne aux Jeux olympiques de 1996.

photo : Guy Maguire, svpsports@gmail.com
Jacques Landry en juin 2003
photo : Guy Maguire

Jacques Landry est maintenant directeur adjoint des programmes nationaux de la Fédération cycliste de Nouvelle-Zélande. Auparavant, de l'hiver 1998 à l'automne 2003, il était entraîneur de développement de l'équipe nationale canadienne.

- Jacques Landry Hired as New Zealand National Road Coach, 2 février 2005


extrait de l'article Côte en stock
par Michel Nepveu et ses colaborateurs
publié dans Vélo Mag de mai 1998

Jacques Landry
1,88 M, 80 KG

Jacques Landry compte parmi les cyclistes qui font mentir la règle selon laquelle un bon grimpeur doit être pourvu d'un petit gabarit. Toutefois, d'entrée de jeu, Jacques se dissocie des grands grimpeurs : « Je ne suis pas un "naturel". Toute montée de plus de 5 % exige de moi travail et concentration. Il me faut beaucoup de travail avant d'acquérir mes jambes de grimpeur. »

Aussi croit-il davantage à la valeur du travail qu'à un éventuel don de la nature. Il en est de même des braquets qui, selon lui, ne sont pas aussi importants que l'équilibre entre notre capacité cardiorespiratoire et notre endurance ainsi que notre force musculaire. Bref, il est essentiel de se connaître et de connaître le parcours.

La règle d'or pour Jacques Landry, dans les longues ascensions, est de varier les positions, donc les groupes musculaires sollicités. «Quand je grimpe un col, je me lève, je m'assois, je bascule mon centre de gravité de l'avant vers l'arrière, je varie la position de mes mains sur le guidon.» Mais grimper est aussi une activité « cérébrale ». Ainsi Jacques a-t-il mis au point quelques « trucs mentaux » :
1. Toujours fixer l'horizon de la route.
2. Se concentrer sur un bon coup de pédale : pousser et tirer sur les pédales simultanément en isolant bien les membres inférieurs à partir du bassin.
3. Utiliser son diaphragme (muscle qui sépare le thorax de l'abdomen) afin de porter assistance aux poumons au moment des inspirations et des expirations (belly-breathing).
4. Dans une course, la démoralisation de l'adversaire : contrôler sa respiration lorsque l'on est à ses côtés, c'est-à-dire respirer par le nez. (À ne pas utiliser trop longtemps!)


Le podium de la course sur route Élite aux Championnats canadiens de 1995 à Hamilton :
Michael Barry, 2e, Matt Anand, gagnant et Jacques Landry, 3e.
photo : Rob Jones, The Canadian Cyclist


Le podium du contre-la-montre Élite aux Championnats canadiens de 1995 à Hamilton :
Eric Wohlberg, 2e, Roland Green, gagnant et Jacques Landry, 3e.
photo : Rob Jones, The Canadian Cyclist


Voyez une photo récente dans le Multisport du 3 novembre 2003.

une page mise à jour le 2 février 2005 par SVP

Guy Maguire, webmestre, SVPsports@sympatico.ca
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