La cinquième édition du Grand Prix féminin international du Québec a eu lieu du 22 au 26 août 2001 dans la région de Brome-Missisquoi. Grâce à l'aimable collaboration du Comité organisateur et de sa directrice des relations médias, Sophie Castonguay, VÉLOPTIMUM vous offre accès à quelques textes remis aux médias avant la course.Voici donc
|
par Louis Barbeau
directeur technique de la Fédération québécoise des sports cyclistes
pour le Grand Prix féminin international du Québec
Peloton
Désigne le groupe principal dans lequel se retrouve la majorité des coureurs. Au départ d'une course, les coureurs sont regroupés en un seul peloton. Ce peloton peut se réduire par la suite à la faveur d'échapées ou encore de coureurs lâchés (qui ne peuvent maintenir le rythme) en cours de route. Il est plus facile de rouler à une vitesse élevée en peloton que lorsqu'on est seul.
Échappée
Désigne un ou plusieurs coureurs qui se sont détachés du peloton et qui occupent la tête de la course. Une échappée se produit généralement à la suite d'une attaque ou d'une cassure au sein du peloton.
La Caravane
Dans une course sur route (circuit de 10 km ou plus), on constitue une caravane de véhicules qui prend place derrière le peloton. Cette caravane est constituée des véhicules suivants (voir également le schéma):
• Véhicules du directeur de course et du président du jury;
• Véhicule médecin;
• Dépannage neutre (véhicule avec roues et mécanos en cas de problèmes mécaniques);
• Véhicules des équipes (selon l'ordre au classement individuel de la course);
• 3 voitures d'officiels;
• 2 motos avec un officiel;
• Véhicules de sécurité (motos et voitures de police) qui ouvrent la course et protègent les différents groupes (échappée, groupe de chasse, peloton);
• Voitures de presse (écrite, électronique);
• Voitures VIP;
• Moto ardoisier (personne qui transmet les écarts de temps sur une ardoise aux coureurs en échappée et dans le peloton);
• 1 ou 2 motos info course; (personnes qui transmettent des informations sur le déroulement de la course à la voiture du directeur de course)
• 1 moto photographe;
• Véhicule de dépannage neutre;
• Ambulance;
• Camion balai (véhicule qui ferme la course et qui embarque les coureurs qui abandonnent).
Attaque
Une attaque se produit lorsqu'un ou plusieurs coureurs accélèrent le rythme en tête du peloton pour s'en détacher. L'accélération doit être franche pour parvenir à creuser un écart suffisant pour empêcher les autres coureurs du peloton de faire la jonction. Une attaque peut se produire partout en course. Les montées et les sections où un fort vent de côté souffle constituent des endroits privilégiés pour porter une attaque.
Chasse
Un groupe de chasse désigne un ou plusieurs coureurs intercalés entre le peloton et l'échappée. Ces coureurs tentent de rejoindre le groupe en échappée, d'où l'expression être en chasse. Il peut y avoir plus d'un groupe de chasse intercalés entre l'échappée et la peloton.
Classique et Tour
Une classique désigne une course d'une journée, tandis qu’un Tour désigne une course sur plusieurs jours (course par étapes), comme le Grand Prix féminin international du Québec.
Barrage
Ce terme désigne une procédure utilisée par les officiels dans une caravane de course (ensemble des véhicules qui suivent le peloton) afin de forcer les coureurs largués par le peloton à travailler plus fort pour tenter de réintégrer le peloton.
Un coureur victime d'un problème mécanique (crevaison) dans une course sur route profitera de l'abri que lui fournit les véhicules de la caravane (contre le vent) pour réintégrer le peloton. Lorsqu'un ou plusieurs coureurs est (sont) largué(s) par le peloton, l'officiel dans la caravane effectue un barrage derrière le(s) coureur(s) largué(s), en empêchant les véhicules de passer. Le(s) coureur(s) sont ainsi exposés au vent et doivent fournir un effort extrême pour réintégrer le peloton.
L'officiel laissera passer les véhicules de la caravane à tour de rôle lorsque l'écart sera suffisant pour que le (s) coureur (s) ne puissent profiter de l'abri des véhicules.
Le dernier sprint!
Lors d'une arrivée d'étape en peloton, les équipes vont tenter d'amener leur sprinteuse désignée en tête de
course, en plaçant toutes les coureuses de l’équipe en tête de peloton, à un ou deux kilomètres de la ligne. Les coureuses de l’équipe roulent à une vitesse très élevée, afin de décourager les autres équipes de tenter de prendre la tête. Le peloton est alors très étiré et roule à très haute vitesse (près de 60 km/h). Les coureuses de l'équipe vont par la suite s'écarter tour à tour pour finalement céder le passage à la sprinteuse de l'équipe.
Lancer un sprint demande énormément de coordination de la part d'une équipe et nécessite de doser parfaitement les efforts. Cela ne fonctionne pas à tous les coups!
L'idée principale est d'amener le plus près possible de la ligne d’arrivée la meilleure sprinteuse de l'équipe, en lui faisant effectuer le moins de travail possible. Selon la coureuse, la sprinteuse débouchera souvent dans les derniers 200 à 300 mètres pour aller chercher le sprint final.
une page mise à jour le 26 août 2001 par SVP