PARIS (AFP) - Le directeur sportif et le médecin de la formation cycliste fdjeux.com (Française des Jeux) ont écarté mardi toute suspicion de dopage de leur coureur australien Baden Cooke, mis en cause par le quotidien Le Monde, selon qui il se serait injecté des amphétamines (stimulant) en 2001. Tout en rappelant que le jeune homme - qui a formellement démenti les informations du Monde - n'était licencié dans leur équipe que depuis 2002, le directeur sportif Marc Madiot et le Dr Guillaume, médecin du groupe, ont été catégoriques dans des déclarations publiées mardi par le journal sportif L'Equipe.
"Depuis qu'il est chez nous, il n'y a jamais eu le moindre problème, a affirmé Madiot. Je sais que dans son suivi médical tout est nickel. Il est contrôlé, recontrôlé et nous n'avons pas de souci avec lui".
"Tous les examens affectués par Baden depuis son arrivée dans l'équipe sont sans ambiguïté, a précisé le Dr Guillaume. Il n'a jamais eu aucun problème, il n'a jamais eu recours à des justificatifs thérapeutiques. Son carnet de santé est vierge de toute annotation. Et je n'ai jamais eu le moindre de soupçon à son encontre".
Le Monde daté de mardi a retranscrit des ">extraits de procès-verbaux de conversations enregistrées en septembre 2001 par la police entre Philippe Boyer, un ex-coureur sur piste français condamné en 2002 à un an de prison pour trafic de stupéfiants, et une interlocutrice prénommée Sandrine, présentée comme l'amie de Baden Cooke à l'époque des faits.
Aucun des propos cités n'établit un lien formel entre la prise d'amphétamines (substances interdites par le code antidopage) et l'activité sportive de Baden Cooke. Ils évoquent plutôt un usage festif.
"Je conteste absolument les faits allégués ainsi que les insinuations qui feraient de moi un toxicomane", a réagi le coureur, 25 ans, vainqueur en 2003 du classement par points et d'une étape du Tour de France.
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