Le cyclisme français, tant par les coureurs que par ses dirigeants, a souhaité la mise en place de contrôles antidopage inopinés à domicile, actuellement interdits par la loi.
Cette demande est l'un des axes de travail qui s'est dégagé lors de la table ronde qui a réuni vendredi au siège fédéral de Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) les différents acteurs du cyclisme, dirigeants, responsables d'équipes, coureurs et organisateurs.
«Les coureurs français se sont réunis la semaine dernière à Rennes et se sont prononcés pour des contrôles inopinés à leur domicile», a annoncé Jean Pitallier, président de la Fédération française (FFC), à l'origine de cette table ronde.
Les coureurs français ont demandé également que les stages de préparation programmés de mi-avril à fin septembre aient lieu en France, dans le but de pouvoir satisfaire à des contrôles inopinés, et qu'un accompagnement médical et social soit mis en place à la fin de leur carrière.
Jean Pitallier a ajouté que l'ensemble des coureurs était favorable à une plus grande sévérité dans les sanctions prises dans les affaires de dopage (suspension à titre conservatoire pour des faits graves).
Trois groupes de travail (médical, groupes sportifs, financement) doivent maintenant travailler pour formuler des propositions au prochain bureau de la Ligue du cyclisme professionnel, fin mai, et au comité directeur de la FFC, à la mi-juin.
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