La Fédération française de cyclisme a adressé mardi des propositions pour améliorer à court terme la lutte antidopage au Comité international olympique, à l'Agence mondiale antidopage, à l'Union cycliste internationale et au Ministère français des Sports. Le courrier de la FFC, signé de son président Jean Pitallier et de son médecin fédéral Armand Mégret, fait état de mesures concrètes tenant à la surveillance médicale réglementaire et à la lutte antidopage proprement dite.
Pour la première partie, la FFC suggère ainsi que les médecins puissent déclencher des contre-indications en présence d'anomalies biologiques suspectes de manipulations et puissent demander des prélèvements supplémentaires inopinés. Elle insiste sur l'incompatibilité entre les médecines d'aptitude et de soins et prône la mise en place d'un réseau de laboratoires européens travaillant avec le même matériel pour que la surveillance biologique ait un sens.
En ce qui concerne la lutte antidopage, la FFC se déclare favorable à des décisions disciplinaires « en cas d'anomalie biologique prouvant, même de façon indirecte, qu'il y a eu manipulation par des produits ou des méthodes interdites ». La FFC demande également qu'un prélèvement urinaire supplémentaire soit effectué afin qu'un troisième flacon soit conservé pour des analyses ultérieures, en fonction des progrès de la détection dans les laboratoires, ainsi qu'un renforcement des contrôles inopinés « avec extension du dispositif au départ des grandes compétitions ».
« La lutte contre le dopage nous préoccupe », a souligné Jean Pitallier en précisant que ces propositions viennent en conclusion de réunions avec la Ligue du cyclisme professionnel français. Le sujet de la lutte antidopage figure parmi les points de discussions que les dirigeants français doivent aborder avec l'UCI et son nouveau président Pat McQuaid au cours d'une visite de travail prévue mercredi et jeudi à Aigle au siège de la fédération internationale.
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