Washington - Les principaux journaux américains ont consacré mercredi des articles très factuels, généralement relégués en pages intérieures, sur les accusations de dopage à l'EPO de Lance Armstrong révélées par le quotidien français sportif L'Équipe.
Les grandes chaînes de télévision ont été aussi plutôt discrètes mardi et mercredi sur cette affaire qui met en cause le cycliste texan, vainqueur de sept Tours de France consécutifs entre 1999 et 2005.
Le Washington Times fait figure d'exception dans la presse en évoquant le sujet en «Une» titrant qu'«Armstrong nie s'être dopé».
Dans un article dans la section Sports et titré «La dernière bombe difficile à désamorcer», le journal écrit : «vrai ou pas, la maison Armstrong est enveloppée d'une masse croissante de fumée. Et la fumée atteint une masse critique, compte tenu de la réaction des responsables sportifs internationaux».
Mais «Armstrong peut être reconnaissant que la série d'accusations lancées contre lui au cours des années soient venues d'Europe. La distance et l'ignorance ont neutralisé d'une certaine manière les informations. La dernière bombe serait certainement vue de manière plus violente si elle était venue d'un journal texan», écrit le journal.
Le sujet fait l'objet d'un appel de «Une» dans le quotidien USA Today qui écrit dans le supplément Sports que «la dernière épreuve d'endurance de Lance Armstrong est une bataille pour sa réputation».
Le quotidien national rappelle que «le journal français (L'Équipe) appartient à la société qui possède le Tour de France» et note qu'«Armstrong est en bisbille avec les responsables français antidopage et les médias depuis sa victoire en 1999 mais il n'a jamais été révélé positif».
Dans un autre article, le journal juge qu'il «faut surtout pointer du doigt les Français» qui «n'ont jamais pu accepter que leur sport favori soit dominé par un Américain, un survivant du cancer».
Le New York Times, dans un article intitulé «la dernière série des accusations et démentis d'Armstrong» en page Sports, souligne qu'«alors qu'il continuait à gagner le Tour de France, Armstrong était de temps à autre la cible d'accusations de dopage dans L'Équipe qui appartient à la compagnie qui possède le Tour de France».
Le Washington Post, également dans le supplément Sports, souligne que «L'Équipe, dont la maison-mère est très liée au Tour, s'est souvent interrogé sur les performances nettes d'Armstrong et l'a fréquemment vilipendé, en le décrivant comme étant trop arrogant» et «trop bon pour être vrai».
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