Cliquez sur >> à droite pour faire disparaître les annonces

26 août 2005

Armstrong se défend
en mettant en doute
les analyses françaises

LOS ANGELES (AFP) - L'Américain Lance Armstrong, septuple vainqueur du Tour de France cycliste, a poursuivi jeudi sa défense contre les accusations de dopage dont il fait l'objet depuis mardi en mettant en doute les résultats des analyses.

"Un gars dans un laboratoire parisien ouvre votre échantillon. Il le teste. Il n'y a personne pour l'observer, aucun protocole n'est suivi. Et ensuite vous recevez un appel d'un journal disant +nous avons découvert que vous avez été six fois positif à l'EPO. Depuis quand un journal gouverne-t-il le sport ?", a déclaré Armstrong lors de l'émission de CNN, "Larry King Live".

"Cela est dégueulasse. Ce n'est pas bon pour moi. Le problème est que vous devez vivre avec quelque chose que l'on pourra vous renvoyer à la figure toute votre vie. Le protocole n'a pas été suivi et il n'y a même pas de second échantillon pour confirmer ce qu'ils disent être un échantillon positif", a regretté Armstrong.

"Nous voulons tous un sport propre. Une organisation appelée AMA (Agence mondiale antidopage) est arrivée et a gouverné le monde antidopage. Ils ont créé un protocole et un code avec lequel tout le monde doit vivre. Et ils ont violé ce code plusieurs fois", a insisté Armstrong.

En réponse, le Texan, présent dans les bureaux new-yorkais de CNN, a affirmé qu'il n'excluait pas de lancer une action légale.

"C'est une possibilité (de poursuites). Mais nous devons réfléchir contre qui ? Le laboratoire ? L'Equipe ? Le ministère des sports (français) ? L'AMA ?", a-t-il indiqué.

"Mais cela a un coût et constitue une perte de temps, a ajouté le Texan. En plus cela laisse des traces d'une sale histoire. C'est plus de publicité qu'ils (ceux qui ont sorti l'affaire) ne méritent."

Armstrong, qui aura 34 ans le 18 septembre, est ensuite revenu sur le scénario d'une vengeance des Français à son encontre, en expliquant qu'il fallait "considérer le fait que le paysage entre les Etats-Unis et la France est taché".

"L'histoire (sa propre histoire) était trop belle pour être vraie pour eux. Un jour, j'avais un coéquipier français et il m'a dit regarde-moi Lance. Les Français n'aiment pas les vainqueurs. Le cyclisme en France est dans un de ses moments les plus calmes", a affirmé Armstrong, qui a raconté qu'un sondage en France l'avait placé en troisième position des athlètes les plus haïs.

Armstrong, qui a pris sa retraite en juillet dernier après son 7e succès dans la Grande Boucle, réagissait aux révélations du quotidien sportif français L'Equipe, qui indiquait dans son édition de mardi que des traces d'érythropoïétine (EPO) avaient été trouvées à six reprises dans ses prélèvements d'urine datant de 1999.


page mise en archives par SVP

Guy Maguire, webmestre, SVPsports@sympatico.ca
Consultez notre ENCYCLOPÉDIE sportive