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26 août 2005

Armstrong se dit victime d'un "coup monté"

NEW YORK (AP) - Lance Armstrong s'est dit jeudi victime d'un "coup monté", affirmant qu'il n'avait aucune confiance dans le laboratoire français qui a réalisé les tests conduisant aux accusations de dopage qui pèsent sur le coureur texan.

Les déclarations d'Armstrong surviennent après celles de Dick Pound, le directeur de l'Agence mondiale antidopage (AMA), qui a annoncé que l'agence avait reçu les résultats de ces tests et qu'ils allaient être examinés.

"Il y a là un coup monté et je suis pris au piège au beau milieu", a dit Armstrong à l'Associated Press. "Je n'ai absolument aucune confiance dans ce laboratoire", a-t-il dit à propos du Laboratoire national antidopage de Châtenay-Malabry dans la banlieue parisienne.

Mardi, le quotidien sportif "L'Equipe" affirmait que six échantillons d'urine fournis par Lance Armstrong pendant le Tour de France 1999 avaient été récemment testés positifs à l'EPO.

"S'il n'y avait eu qu'un échantillon (positif), on pourrait parler d'aberration", a souligné Dick Pound. "Quand vous en avez six, il faut une explication".

Dick Pound a le droit de faire confiance au laboratoire de Châtenay-Malabry, déclare Armstrong avant d'ajouter : "Moi, certainement pas".

Jeudi soir chez Larry King sur CNN, le septuple vainqueur du Tour de France est allé plus loin pour expliquer sa méfiance à l'égard du laboratoire français: "Un gars dans un laboratoire parisien ouvre un échantillon, vous savez le genre Jean-François untel, et il le teste. Il n'y a personne pour le surveiller, aucun protocole. Et là, on reçoit un appel d'un journal qui vous annonce nous avons découvert que vous avez été positif six fois à l'EPO. Eh, bien! depuis quand les journaux dirigent-ils le sport ?" a demandé Armstrong.

Le coureur texan a rappelé qu'il a subi des dizaines de tests au cours de toutes ses années de Grande Boucle et qu'il avait fait l'objet d'une attention exceptionnelle, y compris jusqu'à son dernier Tour de France en juin.

"La veille du départ, on a frappé à ma porte et le ministre des Sports avait envoyé une équipe pour récupérer deux échantillons d'urine et deux échantillons de sang", a dit Armstrong. "Nous avons vérifié autour de nous et découvert que personne d'autre n'avait été testé dans le peloton ce jour-là. C'est pourquoi je ne peux pas crier plus fort à la chasse aux sorcières".


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Guy Maguire, webmestre, SVPsports@sympatico.ca
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