Le coureur cycliste américain n'exclut pas une action légale pour découvrir comment L'Equipe a obtenu les documents confidentiels permettant de l'accuser de dopage.
L'Américain Lance Armstrong, septuple vainqueur du Tour de France cycliste, n'exclut pas une action légale pour découvrir comment le quotidien français L'Equipe a obtenu les documents confidentiels permettant de l'accuser de dopage à l'EPO, rapporte jeudi 25 août le site spécialisé cyclingnews. "(Une action légale) coûterait un million et demi de dollars et une année de ma vie", a déclaré Armstrong lors d'une téléconférence organisée mercredi à Washington depuis le siège de Discovery Channel, le parraineur de son équipe. "J'ai de bien meilleures choses à faire avec un million et demi... et avec mon temps. Au bout du compte, c'est la question que je dois me poser", a poursuivi le Texan, qualifiant au passage "d'absurdes" les remarques de Jean-Marie Leblanc, patron du Tour de France.
Ce dernier avait estimé que le Texan avait trompé les organisateurs du Tour et le monde du cyclisme en se dopant comme l'annonçait mardi le journal L'Equipe sur la base d'échantillons prélevés en 1999.
"De dire que j'ai trompé les gens, c'est ridicule", a déclaré Armstrong. "Je fait cela (les contrôles) depuis longtemps.
On n'a pas seulement une année d'échantillons "B"; on a sept ans d'échantillons "A" et "B". Ils ont tous été négatifs".
Un moyen "de vendre des journaux"
Selon le quotidien sportif français, des traces d'EPO ont été trouvées lors d'analyses rétroactives sur l'échantillon B de prélèvements effectués en 1999 année de la première victoire d'Armstrong sur le Tour de France.
"Cela ne me surprend pas du tout qu'ils aient des échantillons. Mais quand j'ai donné ces échantillons (en 1999), ils ne contenaient pas d'EPO. Je le garantis", a affirmé Armstrong, estimant que la laboratoire français chargé des tests avait peut-être violé les règles de l'Agence mondiale antidopage en n'assurant pas le secret de l'anonymat des échantillons B.
Armstrong n'a pas épargné L'Equipe, estimant que toute cette affaire est finalement un moyen "de vendre des journaux. Et ça vend".
page mise en archives par SVP
Consultez
notre ENCYCLOPÉDIE sportive