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23 août 2005

Lance Armstrong aurait utilisé de l'EPO sur le Tour

PARIS (Reuters) - Lance Armstrong a utilisé de l'EPO pour remporter son premier Tour de France en 1999, affirme le journal L'Equipe, selon qui des analyses récentes ont révélé que des échantillons urinaires prélevés sur le sportif lors de ce Tour étaient positifs à ce produit dopant, alors indétectable.

Selon le quotidien sportif, "des analyses récentes pratiquées sur des échantillons datant du premier Tour de France victorieux de l'Américain en 1999, démontrent que Lance Armstrong a déjà consommé des produits dopants".

D'après l'Equipe, pour qui "les faits sont indiscutables", ces échantillons prélevés lors de six étapes ont été analysés rétrospectivement à partir de décembre 2004 par le Laboratoire national de dépistage du dopage de Châtenay-Malabry (LNDD).

Ces analyses, précise le quotidien sportif, "n'avaient pas pour vocation première de confondre d'éventuels tricheurs lors de l'épreuve 1999". "Elles tendaient uniquement à affiner les critères de positivité de la méthode (de détection) utilisée", explique-t-il.

« Les faits sont confondants »
Cette méthode avait été validée par des scientifiques français qui, selon le journal, "n'ont jamais supposé lever un tel lièvre, puisque aucun des échantillons urinaires ou sanguins confiés à leur expertise n'est nominatif".

L'Equipe explique cependant avoir mené quatre mois d'enquête sur les 12 échantillons révélés positifs à l'EPO par ces analyses, et avoir pu déterminer ainsi que six d'entre eux appartenaient au coureur américain.

Détaillant sa méthode, le journal dit avoir comparé les numéros des échantillons urinaires prélevés sur l'Américain, consignés sur les procès-verbaux nominatifs des contrôles antidopage remplis par le médecin ayant effectué les prélèvements lors du Tour 1999, et les numéros des échantillons qualifiés de positifs à l'EPO par le laboratoire de Châtenay-Malabry. D'après le journal, six correspondent.

"Les faits sont confondants pour le Texan", assure le journal, qui rappelle qu'en 1999, "nul besoin de se méfier pour les tricheurs: l'EPO était indétectable".

Armstrong, qui a toujours démenti les soupçons de dopage à son sujet, a remporté en juillet son septième Tour de France consécutif.

L'érythropoïetine, en augmentant le nombre globules rouges, favorise l'oxygénation musculaire, synonyme d'une amélioration possible des performances.


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Guy Maguire, webmestre, SVPsports@sympatico.ca
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