21 janvier 2005

Trafic de pot belge démantelé

Les gardes à vue de 17 des 19 personnes interpellées mardi et mercredi, dans le cadre d'une affaire de trafic de produits dopants, ont été prolongées.

Les gardes à vue de 17 des 19 personnes interpellées mardi et mercredi en France - dont au moins un ancien coureur cycliste-, dans le cadre d'une affaire de trafic de produits dopants, ont été prolongées jeudi soir, a-t-on appris de source judiciaire à Cahors.

Deux personnes ont été relâchées, l'une à Tarbes, l'autre à Marseille. Sept personnes avaient été interpellées dans le Lot, huit dans les Bouches-du-Rhône, une en Gironde et trois dans les Hautes-Pyrénées, dans le cadre de cette enquête menée en liaison avec les autorités belges.

L'ancien coureur professionnel Laurent Roux et son frère Fabien font partie des gardés à vue interpellés mardi dans la région de Cahors, a-t-on appris de source proche du dossier. Selon la Dépêche du Midi, qui évoque l'affaire jeudi, ils faisaient office de revendeurs dans la région de Cahors.

De source judiciaire à Cahors, on se refusait toutefois jeudi à commenter ces informations sur les deux frères Roux, déjà sous le coup d'une suspension de quatre ans depuis mai 2003 pour dopage aux amphétamines.

93 flacons saisis
Les premières personnes incriminées devraient être présentées à partir de vendredi à la juge bordelaise Cécile Ramonatxo, a-t-on appris de même source.

La juridiction interrégionale spécialisée de Bordeaux (JIRS) a été saisie à l'automne 2004 après que l'enquête eût révélé l'ampleur du trafic. Une coopération judiciaire et policière a été mise en place avec la Belgique, d'où venaient les produits dopants et où six personnes ont été interpellées mardi. Lors des arrestations dans le Lot, 93 flacons de 12 ml contenant du pot belge, un cocktail d'héroïne, cocaïne et amphétamines, ont été saisis, ainsi que 10.350 euros en espèces. A Marseille et à Bordeaux, les enquêteurs ont saisi 30 flacons de même type, vides, ainsi que de l'EPO, des hormones de croissance et divers médicaments.

En cas de trafic de stupéfiants, la loi permet de prolonger la garde à vue jusqu'à quatre jours maximum.


page mise en archives par SVP

Guy Maguire, webmestre, SVPsports@sympatico.ca
Consultez notre ENCYCLOPÉDIE sportive