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13 septembre 2006

Dopage de deux anciens de l'US Postal :
Armstrong dément toute implication

LOS ANGELES - Le septuple vainqueur du Tour de France, l'Américain Lance Armstrong, a réagi avec colère mardi à l'aveu par deux de ses anciens coéquipiers qu'ils avaient pris de l'EPO lors de la Grande Boucle 1999 et démenti à nouveau avoir jamais pris de produits dopants ni inciter les membres de son équipe à en prendre.

"L'article d'aujourd'hui (mardi) dans le New York Times est une tentative flagrante de m'associer et m'impliquer dans l'aveu par un ancien équipier qu'il avait pris des substances interdites pendant sa carrière", a déclaré, dans un communiqué, le champion américain, qui a mis fin à sa carrière après son septième succès dans le Tour en 2005.

Le quotidien new-yorkais a rapporté dans son édition de mardi que l'Américain Frankie Andreu et un autre coureur de l'US Postal qui a préféré garder l'anonymat avaient admis avoir pris de l'EPO (erythropoïétine) à l'occasion du Tour de France 1999 qui avait vu leur leader Lance Armstrong remporté le premier ses sept succès consécutifs.

"La suggestion que j'en avais connaissance ou qu'ils l'ont fait à ma demande est catégoriquement fausse et est une distorsion sensationnaliste", a souligné Armstrong, qui a toujours nié les accusations de dopage qui ont ponctué sa carrière.

"Mes victoires cyclistes sont sans tache. Je n'ai pris aucun produit dopant, je n'ai demandé à personne d'en prendre et je n'ai pas encouragé qui que ce soit d'autre à en prendre. J'ai gagné proprement", a encore affirmé Lance Armstrong, qui fêtera la semaine prochaine son 35e anniversaire.

L'ancien champion a fait valoir que la suggestion qu'il ait encouragé ses coéquipiers à se doper était contredite par le témoignage sous serment d'Andreu lui même devant un tribunal lors d'une affaire l'ayant opposé à une société ayant refusé de lui verser les sommes promises après son sixième succès dans le tour en raison de soupçons de dopage qui planaient sur lui.

"Lors d'un arbitrage récemment à Dallas (devant un juge), j'ai prouvé que je n'avais jamais utilisé de produits dopants ni demandé ou encouragé d'autres à le faire", a-t-il encore souligné, faisant valoir que la justice lui avait donné raison et que la société SCA Promotion avait dû lui verser une prime de cinq millions de dollars.


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Guy Maguire, webmestre, SVPsports@sympatico.ca
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