Confrontée à des affaires de dopage à répétition, l'Union cycliste internationale (UCI) a annoncé vendredi qu'elle étudiait la possibilité d'imposer des tests ADN obligatoires aux coureurs des épreuves du ProTour. Réunie pour son congrès vendredi en marge des Championnats du monde de cyclisme sur route à SalZbourg (Autriche), l'UCI a précisé qu'elle avait également l'intention d'établir un profil physiologique des coureurs à partir duquel elle pourrait évaluer leurs performances.
"Nous devons donner au monde un signal très fort et montrer que nous n'acceptons pas les tricheurs", a déclaré le président de l'UCI Pat McQuaid. Dans un communiqué, l'UCI-ProTour a justifié ces nouvelles mesures par le fait que "les règlements actuels, déjà rigoureux, ne permettent plus de réagir avec la rapidité nécessaire" à l'évolution des pratiques dopantes.
Au-delà de la faisabilité médicale de tests ADN, l'UCI a souligné qu'elle devait étudier les implications légales de ce genre de contrôles.
L'instance dirigeante du cyclisme international a par ailleurs annoncé qu'elle réfléchissait à la possibilité d'imposer des amendes aux coureurs et aux autres personnes impliqués dans des affaires de dopage.
Le cyclisme a été frappé par plusieurs affaires de dopage cette année, dont le contrôle positif à la testostérone du vainqueur du dernier Tour de France, l'Américain Floyd Landis, au soir de la 16e étape de la Grande Boucle.
Plusieurs des favoris de la course, dont l'Italien Ivan Basso et l'Allemand Jan Ullrich, avaient déjà été exclus à la veille du départ pour leur implication présumée dans l'affaire de dopage qui a éclaté cet été en Espagne.
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