Ni les menaces de poursuites judiciaires de la formation Quick Step-Innergetic et Patrick Lefevere qui ont décidé de ne plus communiquer sur le sujet, ni les démarches envisagées par la Ligue vélocipédique belge s'il ne pouvait apporter des preuves de ce qu'il avance, n'ont fait se rétracter le sénateur Jean-Marie Dedecker. Ce dernier a affirmé que trois coureurs belges importants avaient suivi des "cures de dopage" en Italie en février dernier. Dedecker reconnaît toutefois qu'il ne peut apporter des preuves, là se situant tout le problème selon lui.
"Je trouve des plus remarquables que Patrick Lefevere ait réagi ainsi", a souligné Dedecker. "J'ai dit que trois coureurs importants avait suivi une cure de dopage en février dernier pour un montant de 24.000 euros. Je n'ai pas cité de noms ! Par coureurs importants, j'appelle des coureurs professionnels. Combien y en-a-t-il en Belgique ? Une centaine ? Pourquoi certains se sentent-ils directement menacés ? Mes déclarations touchent. J'ai de très bonnes sources, au sein même du milieu cycliste. Je ne peux juste pas le prouver. C'est le problème.
On aime visiblement en Belgique tirer sur le messager. En octobre 2004, j'ai prétendu que quelque chose se passait dans le football. Un scandale de corruption a éclaté plus tard. Après la victoire de Floyd Landis au Tour de France, j'ai parlé d'une 'victoire artificielle'. Cela ne s'est-il pas confirmé par la suite ? Maintenant, je dis que trois coureurs importants, sans les nommer, ont fait une cure de dopage. Nous verrons qui a raison. Il est de notoriété publique que des coureurs ont des 'gourous'. Je n'ai pas peur des procès. Je sais ce qu'il en est. Je veux même, avec d'autres, ouvrir le débat en télévision. Le procureur fédéral de la Ligue vélocipédique belge veut entamer des démarches ? Qu'il le fasse."
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