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20 janvier 2006

Un test fiable

Le public ne croit plus la cycliste

Les superathlètes qui produisent de l'EPO malgré eux n'existent pas, aux yeux de la science.

C'est ce qu'a répété toute la journée d'hier Christiane Ayotte, la directrice générale du laboratoire de contrôle du dopage de l'Institut national de recherche scientifique (Institut Armand-Frappier).

« À la lumière de nos connaissances actuelles, il n'y a pas d'athlète doté d'une physiologie anormale, apte à fausser les tests de détection de l'EPO, précisait cette chimiste de grande renommée en matière de dopage.

Il y a EPO et EPO
« Par ailleurs, l'EPO artificielle ne ressemble pas à l'EPO naturelle. On ne peut pas se tromper.

« Enfin, le laboratoire qui a étudié les échantillons dont on parle (Jeanson) est réputé pour la fiabilité et la précision de ses résultats. »

Même si elle ne pouvait commenter un cas particulier, Ayotte a été claire. La physiologie anormale que revendique la cycliste Geneviève Jeanson, pour expliquer la présence d'EPO artificielle dans son urine, ne tient pas la route.

Le public ne croit plus
Le public ne croit pas, non plus, que Jeanson est victime d'injustice. Dans un sondage mené par TVA, 70 % des répondants ont affirmé qu'ils ne croyaient pas à l'innocence de l'athlète.

La sentence à vie de la USA Cycling est la cinquième affaire de dopage dans la carrière de Jeanson. En 2001, le Dr Duquette avait accusé la cycliste, et en 2003, elle n'a pas pris le départ des Championnats du monde de Hamilton, en raison d'un test concluant. En 2004, en Belgique, elle ne s'est pas soumise au test requis, et en 2005, elle a échoué un test à Altoona, en Pennsylvanie.


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Guy Maguire, webmestre, SVPsports@sympatico.ca
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