L'affaire Jeanson
La cycliste Geneviève Jeanson est mêlée à son quatrième incident de dopage depuis le début de sa carrière. Dans le même temps, des athlètes québécois comme Lyne Bessette (cyclisme sur route), Marie-Hélène Prémont (vélo de montagne) et Charles Dionne (cyclisme sur route), pour ne nommer que ceux-là, ont subi des tests antidopage autant comme autant et jamais rien n’est ressorti.
C’est le constat que fait Louis Barbeau, directeur général et directeur technique route et piste de la Fédération québécoise des sports cyclistes (FQSC) à la suite des révélations de La Presse au sujet de la cycliste montréalaise qui a été testée positive à l’EPO lors d’une compétition en Pennsylvanie, le Tour de Toona, l’été dernier. L’Association cycliste américaine, vers qui elle s’est tournée après que la FQSC n’ait pas renouvelé sa licence de coureuse il y a deux ans, doit maintenant appliquer la sanction que le Review Board recommande, la suspension à vie.
Du même coup, Jeanson, 24 ans, a annoncé que sa carrière était terminée. La bataille qu’elle mène maintenant, toujours selon La Presse et son chroniqueur Pierre Foglia, c’est une défense devant l’AAA, un comité formé de trois arbitres indépendants, qui rencontreront toutes les parties impliquées au début du printemps. Si ça ne suffit toujours pas, elle pourra se tourner vers le Tribunal Arbitral de Genève.
Les incidents concernant la cycliste ont commencé en 2001 avec l’affaire du Dr Maurice Duquette, un orthopédiste accusé d’avoir prescrit et administré de l’EPO à 14 patients, dont une athlète de renom. Jeanson a avoué que c’était elle. Puis aux Championnats mondiaux à Hamilton en 2003, le matin de la course sur route, Geneviève Jeanson est déclarée inapte à participer en raison d’un taux d’hématocrite bien au-dessus de la norme permise. En avril 2004, au départ de la Flèche Wallonne, elle subit le même contrôle sanguin avec le même résultat positif. L’échantillon B étant négatif, elle peut prendre le départ et, à l’issue de l’épreuve, sept cyclistes, dont Jeanson, doivent se soumettre à un test d’urine. La Canadienne néglige de s’y rendre.
Plus de détails dans la version papier du journal Le Soleil de vendredi.
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