31 mai 2006

Michel Corbeil

L’industrie québécoise du vélo ne doit pas attendre une aide spéciale pour faire face à la concurrence étrangère. Québec refuse de faire pression sur Ottawa pour qu’il change d’idée et impose une taxe sur les importations.

Le ministre québécois du Développement économique, Raymond Bachand, a fourni cette indication sans équivoque, hier à l’Assemblée nationale. Elle concerne au premier chef quatre fabricants québécois, dont Procycle, de Saint-Georges, en Beauce.

Le député péquiste Sylvain Pagé a soulevé la question en Chambre. Le gouvernement Charest fera-t-il des représentations pour qu’Ottawa reconsidère sa décision de ne pas imposer une surtaxe comme le recommandait le Tribunal canadien du commerce international ?

Raymond Bachand a laissé entendre que ce n’est pas dans ses plans. « Dans le cas de l’industrie de la bicyclette, a-t-il précisé, les manufacturiers doivent aussi s’adapter au contexte mondial. »

Plus de détails dans la version papier du journal Le Soleil de jeudi.

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