En pleine affaire Landis, le président de l'Union cycliste internationale (UCI), Pat McQuaid, a annoncé dimanche qu'il allait commander un audit complet de son sport et il n'a pas exclu l'intervention des forces de police pour lutter contre le dopage.
« Nous étudierons tous les aspects : la compétition, les courses, le calendrier, les équipes et la direction des équipes, a expliqué Pat McQuaid sur les ondes de la BBC. Si on peut faire ça, alors on pourra gagner du terrain et retrouver de la crédibilité.
« Dans ce type d'enquête, des autorités comme la police peuvent aller beaucoup plus loin qu'une autorité sportive, a précisé le président de l'UCI. Elles peuvent installer des caméras cachées ou d'autres équipements de ce type pour démanteler un réseau de fourniture de produits dopants. Bien sûr, il est triste d'en arriver là mais c'est comme ça que cela doit se passer. »
Trois jours après qu'on eut annoncé que l'Américain Floyd Landis avait échoué à un test antidopage à la testostérone, McQuaid a estimé que les cyclistes coupables ne se dopaient pas en raison du sport lui-même mais « parce qu'ils sont égoïstes et qu'ils sont prêts à tricher ».
L'échantillon B des urines du vainqueur du dernier Tour de France, qui a échoué à un test antidopage le soir de sa victoire dans l'étape de Morzine, doit encore être analysé dans le cadre de la contre-expertise demandée par l'Américain. Si elle confirmait la présence de testostérone, le coureur de la Phonak serait privé de sa victoire sur la Grande Boucle.
« Si le résultat est négatif, je serais le premier à lui serrer la main, a affirmé McQuaid, dimanche. Je serais heureux et ravi pour lui. »
Après l'affaire de dopage sanguin espagnole — qui avait conduit à l'exclusion du Tour de plusieurs favoris, dont Ivan Basso et Jan Ullrich — et la situation entourant Landis, McQuaid avait promis vendredi « une croisade contre le dopage ».
page mise en ligne par SVP
Consultez
notre ENCYCLOPÉDIE sportive