1er août 2006
Une partie de la testostérone présente dans l'échantillon "A" du vainqueur du Tour de France cycliste Floyd Landis est d'origine exogène, a confirmé mardi le New York Times, citant un responsable de l'Union cycliste international (UCI).
Le carbone isotope du premier des deux échantillons d'urine du coureur américain saisis à l'issue de la 17e étape du Tour contient bien de la testostérone synthétique, précise ce responsable qui garde l'anonymat.
Ce résultat contredit donc les affirmations de Landis vendredi lors de sa conférence de presse, qui estimait que son taux anormalement élevé était le fruit d'une production naturelle.
"Je ferais tous les tests possibles" pour montrer que les niveaux "sont absolument naturels et produits par mon propre organisme, avait-il déclaré vendredi.
Le coureur a demandé lundi à ce que la contre-analyse de l'échantillon B soit effectuée, selon son porte-parole, mais le laboratoire français de Châtenay-Malabry n'avait pas reçu en fin de journée la demande du coureur.
La contre-analyse aura tout de même lieu rapidement, puisque l'UCI a elle-même demandé à ce qu'elle soit pratiquée "afin que l'affaire avance".
L'échantillon B devrait être analysé par le laboratoire de Châtenay-Malabry à partir de jeudi et jusqu'à samedi, indique le journal.
Les résultats, s'ils sont confirmés par la contre expertise, pourraient faire de Landis le premier vainqueur du Tour déclassé pour dopage.
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