Le président de l'Union cycliste internationale (UCI), Pat McQuaid, a exclu mercredi que les résultats de contrôles sanguins en possession de sa fédération puissent être utilisés pour identifier les coureurs ayant eu recours au réseau de dopage sanguin du docteur Fuentes.
«Les contrôles sanguins des cyclistes qui sont en notre possession servent à la recherche. Les utiliser pour faire une comparaison avec une analyse ADN irait à l'encontre de notre règlement», a assuré le président de l'UCI à Karlsruhe, au terme du Tour d'Allemagne.
En procédant à une analyse ADN des poches de sang retrouvées dans le cabinet du docteur espagnol Eufemiano Fuentes, au coeur du réseau de dopage sanguin démantelé par la police espagnole, il serait possible d'identifier, après comparaison avec des contrôles sanguins antérieurs, les «donneurs» et donc les cyclistes dopés.
L'Allemand Jan Ullrich, vainqueur du Tour de France 1997, est l'un des cyclistes soupçonnés par les enquêteurs espagnols d'avoir eu recours aux services de Fuentes, tout comme l'Italien Ivan Basso et des dizaines d'autres coureurs.
L'Allemand avait été exclu par son équipe T-Mobile du Tour de France 2006, puis licencié.
M. McQuaid a par ailleurs répété que «l'UCI (était) déterminé à redonner sa crédibilité au cyclisme» et «à se débarrasser des dopés».
L'Irlandais, qui préside l'UCI depuis 2005, a salué les discussions qu'ont menées les responsables et parraineurs d'équipes allemandes sous la direction de la Fédération allemande de cyclisme après les révélations sur Ullrich et les affaires de dopage.
Le cyclisme allemand va mettre en place à partir du 1er septembre de nouvelles mesures de lutte contre le dopage, avec le suivi longitudinal des coureurs et la nette augmentation des contrôles inopinés.
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