8 août 2006

MILAN - Le Premier ministre italien Romano Prodi estime qu'une législation européenne plus dure et des changements dans la culture du cyclisme sont nécessaire pour débarrasser ce sport du dopage.

"Il y a deux voies", a déclaré Prodi dans un entretien accordé à La Gazzetta Dello Sport datée de mardi. "La première est législative", et la deuxième réside dans une modification "de la culture de ce sport, en terme de pratique et de valeurs".

Prodi, un grand amateur de vélo, a ajouté qu'une modification de la législation européenne en la matière devait absolument être soutenue par les Etats-Unis.

Le premier ministre a ajouté qu'il n'avait pas regardé le Tour de France cette année après l'éviction de l'Italien Ivan Basso, vainqueur du Giro et favori de la course, en raison de son implication présumée dans un scandale de dopage en Espagne.

"Je n'ai pas réussi", a déclaré Prodi. "Basso m'a convaincu : il avait les jambes et la tête pour être capable de gagner le Tour. L'affaire de dopage... m'a profondément déçu. Basso était l'image de l'athlète propre. Le cyclisme italien était bâti autour de lui."

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