De plus en plus de vélos munis d'affiches À vendre apparaissent sur le Plateau Mont-Royal. Les mêmes numéros de téléphone se retrouvent sur plusieurs bicyclettes et la méfiance règne au bout du fil.
Boulevard Saint-Laurent et rue Saint-Denis, entre Marie-Anne et Des Pins, six vélos usagés à vendre affichent le même numéro de téléphone.
Au bout du fil, Benoît Pintal, 50 ans. Ancien toxicomane, il s'est reconverti en vendeur de vélos itinérant. « Je propose des vélos plus cheap aux gens tannés de se faire voler », dit-il.
En trois mois, il a vendu plus de 160 vélos de 50 $ à 60 $, qu'il affirme avoir acquis légalement.
Légal ou non ?
Pourtant, Patricia, résidante du Mile-End, prétend le contraire. « J'aurais dû me méfier, dit-elle, je lui ai acheté un vélo Raleigh à 90 $. Quelques jours plus tard, une dame assise à la terrasse d'un café s'écriait : C'est le vélo qu'on m'a volé ! Elle voulait tellement le ravoir qu'elle l'a racheté pour 90 $ », dit-elle.
M. Pintal ne nie pas que des vélos volés puissent se retrouver dans son lot, mais il ne se formalise pas des règles d'enregistrement policières. « Je m'en tape, c'est de bonne guerre ce que je fais », dit-il.
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