5 février 2003
Lac Brome - "Je suis déçue parce que c'est sûr que ça va donner une image encore plus négative à notre sport. Le point positif, c'est que toute la lumière va être faite sur la situation. Il faut enlever les tricheurs." La cycliste Lyne Bessette réagit en ces termes à l'enquête du comité de discipline du Collège des médecins du Québec sur la prescription de produits dopants à une dizaine d'athlètes québécois, dont des cyclistes.
Le docteur Maurice Duquette est soupçonné d'avoir prescrit pendant trois ans, soit entre 1998 et 2001, le médicament Eprex, lequel est à base d'érythropoïétine (EPO), la substance qui avait déclenché le scandale du dopage du Tour de France en 1998.
"Je tiens à ce que toute la vérite sorte. Je suis comme ça, tu me connais", lance Lyne Bessette à l'auteur de ces lignes.
La plainte au Collège des médecins a été déposée par la Fédération québécoise des sports cyclistes à la suite d'informations transmises à l'organisme.
L’étude de la plainte fait l'objet, pour le moment, d'une ordonnance de Non-publication et le huis clos a été demandé au début des procédures le 27 décembre 2002.
Les avocats de la Société Radio-Canada ont cependant demandé, lors de la reprise de l'audience le vendredi 31 janvier, une levée du huis clos et de l’ordonnance de non-publication.
Une décision sur ces deux sujets sera rendue le 12 février. Il a été impossible d'obtenir les commentaires de Louis Barbeau, directeur technique (secteur route et piste de la Fédération québécoise de sports cyclistes). Ce dernier était en réunion à l'extérieur durant toute la journée d'hier.
Une affaire à suivre.
page mise en ligne par SVP
