1er mai 2003

Manibal a le vent dans les voiles !

Louise Roy, présidente d'honneur de la Coupe du monde de Montréal

La Coupe du monde de cyclisme féminin et le Tour du Grand Montréal ont le vent dans les voiles ... ainsi que les trophées, les appuis et la sanction internationale pour la prouver.

Le promoteur Daniel Manibal rayonnait de fierté lors du point de presse de lancement des deux événements hier.

« Nous avons gagné un trophée Ulysse, nous sommes enfin parvenus à convaincre Louise Roy d'accepter la présidence d'honneur et nous avons obtenu la plus haute sanction de l'Union cycliste internationale », a-t-il dit.

Le trophée a été remis à l'organisation par Tourisme Montréal à titre de lauréate de la catégorie «meilleure manifestation touristique, budget de moins de 1 M$ ».

Ce trophée s'ajoute à un précédent remis au début de 2002 par l'UCI pour souligner le choix de Montréal comme « meilleure organisation du circuit de la Coupe du monde féminine».

Ces diverses marques de reconnaissance et l'enthousiasme de Manibal ont convaincu Louise Roy, en congé sabbatique après des passages dans les hautes directions de Télémédia, de la STCUM et d'Air France, entre autres, de faire rejaillir un peu de sa réputation sur les deux événements.

« Je suis heureuse de souligner le dynamisme et la jeunesse de cette organisation qui a permis de nous faire découvrir et de développer des talents, a admis Roy. Ces cyclistes sont des modèles de femmes qui se dépassent. C'est d'autant plus admirable que la relation sport et femmes n'est pas toujours évidente. J'ai très hâte de faire la connaissance de ces athlètes exceptionnelles. »

Tour modifié
L'occasion se présentera dès la fin de mai. La Coupe du monde se déroulera sur le mont Royal, le samedi 31 mai. Après 48 heures de repos, les cyclistes se lanceront à l'assaut du Tour du Grand Montréal modifié pour offrir un plus grand défi.

L'an dernier, un écart infime de 1,4 seconde séparait les trois premières au classement cumulatif.

Pour remédier à la situation, une 4e étape a été ajoutée au programme. Une étape routière très montagneuse de 111 kilomètres à Rigaud et dans ses environs.

« La course était trop serrée sur le plan des résultats, a admis Manibal. Nous devions offrir des défis plus grands pour permettre de creuser les écarts entre les concurrentes. L'étape extrêmement sportive de Rigaud va remplir ce mandat. »

Le Tour devait aussi faire honneur à sa sanction de 2.9.1, symbolisant le plus haut calibre international.

« Nous accédons au calibre du Tour de France féminin et au Giro d'Italia femminile, a expliqué Manibal. Notre course par étapes devient le plus prestigieux Tour en Amérique du Nord. »

Les réactions ne se sont pas fait attendre. Le peloton sur la ligne de départ de la Coupe devrait établir une nouvelle marque.

« Le télécopieur ne dérougit pas, a affirmé la directrice adjointe Marie-Josée Gervais. Ça va nous coûter cher, car on paie l'hébergement, le petit déjeuner et la location des voitures... mais on ne s'en plaindra pas. »


page mise en ligne le 1er mai 2003 par SVP

Guy Maguire, webmestre, SVPsports@sympatico.ca
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