Raids sur mesure pour
les sportifs du dimanche
22 novembre 2003
Raids sur mesure pour
les sportifs du dimanche
« Les raids sont plus intéressants pour les amateurs ordinaires qui sont des mordus de vélo de montagne que pour les athlètes d'élite. »
Luc Germain connaît bien le sujet. Entraîneur de fondeurs d'élite comme Donald Farley et Dasha Gaïazova, il a aussi entraîné des spécialistes de vélo de montagne comme le jeune Jeremy Trudel.
Le résidant de Sainte-Marthe-du-Cap a aussi occupé jusquu'à tout récemment le poste bénévole de président du comité de développement technique en vélo de montagne à la Fédération québécoise des sports cyclistes.
« Les sportifs du dimanche trouvent plus intéressant de rouler dans un paysage qui change plutôt que de faire, par exemple, huit boucles des mêmes six kilomètres comme le font les compétiteurs dans les circuits organisés » ,explique-t-il.
« Les élites ont besoin de savoir ce qui s'en vient pour pouvoir rouler à fond de train. »
Même son de cloche de la part de Josée Généreux qui a été responsable du secteur vélo de montagne à la fédération québécoise pendant sept ans.
« Les raids occupent une niche entre la compétition et la récréation, affirme-t-elle. C'est un niveau avancé, mais les participants cherchent plus un produit de plein air et d'aventure qu'un pur produit de compétition. »
Plus dur, moins long
Par ailleurs, autre élément d'éloignement : l'évolution du format des épreuves de compétition mondiale en vélo de montagne vers une durée moins longue et des difficultés techniques plus grandes.
« On axe donc les entraînements sur le fait de pédaler plus vite et moins longtemps, poursuit Généreux. Dans les raids, c'est plutôt l'endurance qui est mise de l'avant. »
On compte quelques raids corsés au Québec, mais aucune expansion n'est à prévoir.
« Il faut comprendre que c'est un développement extrêmement difficile, explique Généreux. Ça prend des grands espaces, beaucoup de monde et de ressources ainsi qu'une attention particulière côté sécurité. Les coûts de production sont donc élevés. Les organisateurs ont de la difficulté à trouver du financement et à rentabiliser leur événement. »
Cela explique que la plus prestigieuse de toutes les épreuves québécoises et canadiennes du genre, le Raid Pierre-Harvey, ait dû cesser ses opérations en 2002 après une décennie d'existence.
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Grands rendez-vous internationaux
• Afrique du Sud : The Cape Epic, du 28 février au 6 mars 2004
• Europe : Transalp Challenge, du 17 au 24juillet 2004
• Canada : TransRockies, du 8 au 14 août 2004
• France : La Forestière (dans le Jura) 4 000 participants, en septembre
• Renseignements généraux sur les raids : www.level9productions.com
page mise en ligne le 22 novembre 2003 par SVP
