26 octobre 2003
Ville de Lac Brome
«Je suis contente pour Geneviève et pour notre sport».
Lyne Bessette a accueilli en ces termes l'annonce du test négatff de dopage de Geneviève Jeanson.
Visiblement mal à l'aise d'avoir à élaborer longuement sur le sujet, Lyne Bessette a tenté d'atténuer ses propos cinglants à l'endroit de sa coéquipière.
«On a mal interprété mes propos. On a informé l'équipe avant la course de ce ce qui passait, mais en parlant de test de dopage plutôt de taux d'hématocrite élevé», prétend Lyne Bessette.
L'athlète de Knowlton avait alors dit après la course : «On attendait de voir quand ça sortir et c'est sorti aujourd'hui».
Lyne Bessette avait aussi déclaré à cette occasion : «Quand quelqu'un fait quelque chose de pas correct, il doit être puni».
Manon Jutras, une autre porte-couleurs de l'équipe canadienne à Hamilton, avait également pris ses distances par rapport à Jeanson, une ancienne coéquipière de l'équipe Rona.
«Je trouve ça dommage pour le cyclisme, point. Elle devra faire face à la musique. Ce sont ses actions et elle devra prendre ses responsabilités», de noter Manon Jutras.
Et l'avenir
Lyne Bessette ne voit pas de problème à participer à d'autres compétitions au sein de la même équipe que Jeanson.
«Ce n'est pas la guerre entre nous. On se parle dans le peloton. Geneviève était aussi d'accord avec notre stratégie d'équipe lors des championnats mondiaux», fait valoir Lyne Bessette.
L'athlète a aussi réitéré ses propos faits au Grand Prix féminin en septembre, à l'effet que les membres de l'équipe canadienne devaient prendre part à plus de projets communs en guise de préparation aux championnats mondiaux.
L'incident Jeanson, il faut le rappeler, était venu s'ajouter à un malaise au sein de l'équipe féminine, les athlètes et les dirigeants n'étant pas sur la même longueur d'ondes sur l'encadrement en course.
page mise en ligne par SVP
