Une dentiste mordue de vélo et de planche
Les dents des familles de Matane permettent à Pascale Giroux de très bien vivre, mais son univers ne sera jamais confiné à son bureau de dentisterie.
« Je ne travaille déjà plus les vendredis après-midi, dit cette jeune femme de 29 ans, originaire de Chandler. Dès que j'aurai tout payé d'ici deux ans, c'est la journée complète que je prendrai en congé. »
Sa jeunesse en Gaspésie a été marquée par le patinage artistique, la natation et d'interminables randonnées en ski de fond.
Débarquée à Québec pour ses études universitaires, Pascale a fait du jogging, du hockey, de l'escalade, du parapente, de la plongée sous-marine et beaucoup de poids et haltères.
« Je suis une perfectionniste et je voulais avoir des notes parfaites dans mes études, explique-t-elle. Je n'ai jamais été une fille de bar. Pour me sortir la tête des livres et des études, ça me prenait du sport, de la dépense physique. »
Installée depuis bientôt cinq ans à Matane, Pascale a installé dans le sous-sol de sa maison une salle d'entraînement «aussi bien équipée qu'un centre de conditionnement », précise.-t-elle.
Ce luxe lui permet d'entretenir aux heures qui lui conviennent sa passion pour l'entraînement physique.
« Je suis aussi devenue maniaque de planche à neige extrême et de vélo de montagne, ajoute-t-elle. La région du Bas du Fleuve est un terrain de jeu extraordinaire et mon conjoint adore ces sports. »
Inscrite au Raid transgaspésien depuis cinq ans, elle a fini par décrocher la médaille d'or cette année en finissant avec dix minutes d'avance sur sa plus proche rivale.
« Je ne fais jamais rien à moitié », avoue celle qui s'est acheté le nec plus ultra du vélo de montagne, un Kona Kikapu, pour assouvir sa passion.
Parfaitement consciente des bienfaits d'une vie en forme, Pascale Giroux s'est bien juré de ne plus jamais tomber au fond.
«Pendant environ six mois en 2001, j'ai dû travailler énormément alors j'ai arrêté de m'entraîner, raconte-t-elle. Je me suis mise à ressentir des palpitations cardiaques, à faire de l'arythmie.
« Des examens n'ont rien montré mais une collègue m'a convaincue que la faute incombait à mon nouveau rythme de vie. »
Dès son retour au bureau, Pascale s'est façonné un horaire d'entraînement et a coupé ses vendredi après-midis de travail.
« Je suis repartie dans la bonne voie et je n'ai jamais plus arrêté, a-t-elle dit. Tout s'est replacé en deux mois. Je ne commettrai plus jamais cette erreur. »
page mise en ligne le 25 octobre 2003 par SVP